Chapitre 7

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Alexandre était déjà levé à mon réveil, et Dimitri déjà parti. Un copieux petit déjeuner m'attendais dans la cuisine avec mon "complément alimentaire" de la journée.

- Juste une dose te suffira pour la journée princesse.

Alex avait déposé un léger baiser sur ma joue en signe de bonjour, effectuant rapidement l'injection, puis sans un bruit était allez s’asseoir dans le canapé.

Ma tête est encore enfuis dans l'oreiller, je lute pour ne pas m'endormir au dessus de mon bol de café. La nuit à été courte. Les ronflements de Max n'avaient pas suffit pour me bercer ; Morphé ayant du s'apercevoir qu'elle m'avait oublié était venu dans la chambre pour me couvrir de ses bras.

Des questions sans réponse étaient venu me hanté, je m'étais promis de ne plus me laissé faire, il s'agissait de MOI, de MA VIE! Et ils avaient l'air dans savoir bien plus que moi et de prendre des décisions sans même m'en informer! Je n'étais pas un pantin, ni l'une de ces petite fille fragile, j'ai 20ans et pense avoir assez de jugeote pour être traité de la même façon qu'eux!

Alexandre étais resté assis sur la petit chaise faisant office de table de nuit a droite du lit, il avait enlevé la lampe décorative et n'avait pas tardé à s'assoupir.

Le volet était resté ouvert, comme chacun des soirs ou j'avais dormis dans cette pièce. La lune était venu caressé le doux visage de mon camarade de chambre. Il paraissait si tranquille, et à mon grand étonnement plus si vieux que sa d'après mes souvenirs...

Face à mon jugement qui lui donnait dans les 40ans, j'avais l'impression aujourd'hui qu'il m'en paraissait 10ans de moins. Les rides avaient disparu, comme tirées à quatre épingle jusqu'en haut de son front. Ses épaules dansaient au rythme de sa respiration. Les faisceaux de lumière glissaient sur ses cheveux, eux qui d'habitude étaient blond, avait pris une teinte blanc nacré... Il m’apparus comme l'un de ces lion gardant l'entré des temples. Aussi grand et majestueux, qui en se réveillant dévoile chacune de leurs facettes en quelques seconde.

Il ne dormait que d'un œil, entrouvrant l'une de ses paupières au contact de mon regards posé sur lui.

- C'est l'heure de dormir... Sa voie susurre comme endormie.

Je m'étaie enfoncée un peu plus sous la couverture, un peu gêné de l'avoir ainsi dévisager dans ses moindre détails. Les fourmis au creux de mon ventre ayant décidé de faire leurs ZOUMBA nocturne n'avaient fait qu'amplifié mon malaise. Sa présence me rassure, et amène un peu d'humanité face au comportement de pierre des deux autres hommes.

Je m'empresse d'engloutir quelque morceau de bacon pour rejoindre le salon, la bouche encore pleine de nourriture. La fenêtre de droite, donnant sur la pièce, à été délivré du sombre rideau noirs décoratif la recouvrant. Je pouvait apercevoir le magnifique paysage qui s'offrait à nous. Une biche et son petit broutais à deux ou trois mètre de là, m'offrant un spectacle privilégié. Je distinguais à cinq pas d'eux à gauche, la barrière artificielle.

La neige avait du redoublé cette nuit, et une marche aussi haute que la table basse séparais les deux monde. Le ciel était nuancé de rouge, jaune, bleu, levé de soleil tout simplement splendide, comme sur les cartes postale que Martia recevais. Je restait là, quelque minute, figé devant la beauté de cette endroit, suivant le balais des oiseaux orange dans le ciel, comme si ceux ci sortaient tout droit du soleil, observant le balancement des branches d'arbres comme s'il communiquaient entre eux.
Je m'assois et scrute l'intérieur de la cheminée qui est éteinte. Je n'ose prononcer un seul mot, attendant qu'Alexandre se décide à me dire ce qu'il se passe, qu'il m'explique tout, sans omettre les détails en esquivant d'une excuse bidon comme si j'étais trop petite pour comprendre. Mon regards glisse sur lui croise le sien. J’essaie de lui envoyer des signaux de rappel, exprimé ma détermination.

Après tout, si il faut que je me mette en tête que tout ce qui arrive est rationnel, peut être que les onde télépathique existe? Il reste là quelque minute puis tourne la tête vers les tableau d'animaux accrochés au mur. Il à l'air ailleurs. Sa vois détonne et je me laisse bercé par ses paroles qui virevolte dans l'air.

- Il y a de sa presque 11ans maintenant... sa voie est hésitante, j'ai reçus un appel. On me demandais de me rendre à Aïden, à l'hôpital. Il fallait que je m'introduise dans les lieu, sans me faire voir et récupérer une jeune fille. Cette petite fille avait été retrouvé sur les lieux d'un accident de voiture, côté conducteur. Le médecin en charge du dossier, que je connaissais bien, avait décelé une guérison beaucoup trop rapide, anormale chez un être dit humain. Cela risquait de ce savoir rapidement et de dévoiler notre existence… C'elle des Nevezamzer mais pas seulement... Je suis donc allez la chercher. On m'a demandé de la caché et la confier à une personne de confiance. Cette jeune fille c’était toi.

Il fait une pose à son récit, me regarde avec beaucoup de douceur et nostalgie, puis reprend.

- La seul personne à l'époque que je savais assez disponible pour s'occuper de toi, et comprendre certaine chose étais Martia. Elle étais comme nous et habitais proche de Glen donc cela me permettait de garder un œil sur toi. Je ne peu te dire plus que ce que je viens de te dire. J'ai essayé de faire des recherches mais aucune trace de toi n'apparais avant, et aucune personne n'a été témoin de l'accident. Seul ton corps dans la voiture à été retrouvé. La suite tu la connais.

- Et cette mixture que l'on me faisait prendre à mon insu? ma voie me parait lointaine, je ne le regarde même pas.

- Elle sert à stopper tout développement de tes sens de vie. Il ne les supprime pas, mais pour ton bien être... Comment t'expliquer... En raison de ton âge et celui de Max nous avons préféré les mettre en sommeil. Nous n'avions jamais vu d'enfant... Il hésite, soupir, Nous n'avions jamais vu d'enfant qui à l'âge de 9ans n'avait toujours pas fusionné avec leur animal... En moyenne les plus tardif c'est 6ans. Les test que nous avons fait on révélés que tes capacitées avaient été mise en dormant… Nous ne savons toujours pas pourquoi…

Je reste bouche béa, ne comprenant rien de ce qu'il me raconte. Fusion entre un animal et un être humain? Accident? Je sais que ma mémoire ne me laisse pas allez au delà de mon arrivé chez Martia, mais un accident laisse des traces non? Je fait partis des Nevezamzer, mais nous sommes quoi exactement? Je m'apprête à le submergé de question quand Dimitri rentre haletant.

- Il faut qu'on parte, tout de suite!

Il parait affolé, il suffoque comme s'il avait couru 80 km. Ses force semblent complètement épuisées et peine à nous rejoindre.

- Combien de temps? lui demande Alex

- Une journée, ... grand maximum. Les mots peine a sortir de sa bouche.

- Aerin peut tu allez prévenir Dav à l'étage? N’oublie pas de redescendre tes affaires et la boite que Martia t'a fait parvenir.

- Mais je…

Il me coupe, ses pupille passent au blanc:

- Ne discute pas, nous reparlerons du reste plus tard, ce n'est plus le moment.

Max me bouscule et m'oblige à obéir rapidement, il se met à tourner en rond et à japper, façon a lui de me communiquer l'urgence. Même lui comprend plus de choses que moi.

La peur me porte jusqu'à l'étage, j'attrape les sacs resté dans la salle d'eau et appel David.

- David?

Sa tête apparaît trois porte plus loin.

- Oui? son regard se pose sur mes valises, interloqué.

- Dimitri est rentré, nous devons partir, on à une journée tout au plus apparemment... Alex m'a dit de prendre mes affaires. Mon regards reste interrogateur mais quelque chose me dit que une foie de plus il me faudra être patiente pour en savoir plus.

J’essaie de profiter de la situation mais rien y fait et mon visage Angélique n'y change rien. Il disparaît de l'entré puis ressort avec deux carton, Max collé a ses talons.

- Ce n'est pas le moment Aerin!

Sa voie est paniqué, je le suis, les gars s'active au rez de chaussé.

- Ce n'est JAMAIS le moment quand je demande quelque chose!

Ils ne prêtent même pas attention à mes jérémiade et s'active à rassembler tout ce qui aurais pu témoigner de notre passage.

En a peine une heure nous sommes tous les cinq monté dans la voiture, je ne comprend rien au mots qu'ils échange tellement ils parlent vite et que les phrases se chevauche. Je me demande même si chacun fait attention à ce que dit l'autre! Le simple mot confrérie ressortant à plusieurs reprise ne fait que s’accumuler à toute mes interrogation. Tout d'abord c'est quoi une confrérie et pourquoi ils en on autant peur?

La voiture à du mal à démarrer, ce qui ne fait qu'énervé David qui s'irrite un peu plus. Des bruits sourd me parvienne, je me retourne vers le manoir. Des animaux fuient à tout allure, des rafales de neige happe petit à petit leur petit coin d'été devant mon regards ébahis. Un énorme nuage noir passe au dessus de nous laissant entrevoir quelque oiseaux, eux aussi paniqués.

Max se colle à moi, pose sa tête sur mon épaule. Son contact me rassure mais n'apaise aucunement ma panique grandissante. Alexandre, est assis à côté de mon compagnon à quatre patte, le corps penché en avant essayant de se faire entendre. Dimitri à l'avant s'égosille, tournant sa tête vers le conducteur puis vers Alex. J'ai l'impression d'être simple spectatrice dans une scène entre trois fou! Mais au moins, Dimi et Alex ne sont pas à se lancer des pics ou regards méprisant!

La voiture avance en un crissement de pneu et manque d'atterrir contre un arbre. David la redresse avec habileté, et la dirige sur la petite route. Le véhicule prend peu a peu de la vitesse, je commence à ne plus distingué ce qui m'entoure, comme une toile fraîchement peinte par dessus laquelle on aurais passé la main, enlevant chaque détail. Le compteur m'indique que nous roulons à 110km/heure, mon cœur fait un bon dans ma poitrine.

Je ne sais pas si c'est la vitesse, le brouhaha ou la panique, mais une forte nausée me prend. Si on continu à se rythme, j'ai bien peur de déverser tout le contenu de mon copieux petit déjeuner sur le passager en face de moi!

J'essaie de calmer ma respiration, je ferme les yeux.

Allez ma grande reprend toi!

La voiture s'arrête brutalement à l'embranchement de deux route, j'ouvre précipitamment la porte. Je ne sais pas si l'un d'eux ma vue faire, et peut être qu'ils repartirons en me laissant seul dans cette forêt mais je m'en moque, a peine descendu que mon repas remonte dans ma gorge et ressort, dessinant un de ses tableau abstrait de pub pour musé.

Les haut de cœur s'arrête, une bouffé d'air frais emplis mes narines. Un silence macabre s'abat sur ce qui m’entoure. Je n'entend même plus le ronronnement du moteur, la respiration saccadé de Max me rassure tout de même, ils ne sont pas partis sans moi!

J’essuie tant bien que mal ma bouche avec une poignée de neige, en reprend une deuxième pour calmé la chaleur de mon visage et relève la tête.

Je sent que l'on m'observe. Mes yeux scrute le sous bois, des ombres blanches transperce la noirceur du dessous des arbres. L'une d'elle s'approche, dévoilant de petits yeux jaune et une énorme fourrure blanche. Je n'ai pas le temps de réagir que Max et Dimitri s'interpose entre nous. Mon compagnon à poiles essaye de me pousser à l'intérieur de la voiture avec sa tête mais je suis tétanisé! Dimitri s’accroupit, tête baissé vers le sol, sa main droite tendu.

Il est complètement fou ou quoi?

Je manque de pousser un cris en voyant le mastodonte s'avancer vers lui. L'animal se rapproche doucement et ne semble avoir d'yeux que pour Dimitri. Il flair sa main, puis se courbe comme pour lui faire une révérence. La tête de Dimitri se redresse, il reste là, accroupis devant ce qui me semble être un loup blanc! Mon corps ne répond plus à mes supplications, je suis comme prisonnière de la neige qui selle mes jambes jusqu'au genoux. Je reste tétanisée devant cette scène loufoque, IL VA N'EN FAIRE QU'UNE BOUCHER!!

L'homme et l'animal reste là, les yeux dans les yeux, sans un geste, sans une parole. Au bout d'une dizaine de minute, la boule de poile s'en retourne d'où il était venu, les ombres disparaisse peu a peu dans le sous bois. Je reste là, interloqué. Dimitri se lève, fait un signe de la main droite à Max pour qu'il remonte dans la voiture, et tente de me pousser pour rejoindre les autres. Chaque centimètre de mon corps tremble.

Je m'assois difficilement et reste le regards posé sur l’appui tête. La voiture repars doucement, je n'entend pas ce que Dimitri reporte à David et Alex, ma tête bourdonne, le choque me tétanise. Le silence s'installe entre les trois hommes, le véhicule reprend sa course.

Mon cerveau à du se mettre sur pause, je n'entend pas la clef s'enlever de la serrure, ni la voiture se garer. David et Max sont déjà descendu du véhicule quand mon esprit se décide enfin à fonctionner. Il fait nuit et je ne distingue rien. Dimitri entrouvre ma porte mais est de suite repoussé par Alexandre. Mon regards est vague et mes membres me semble comme paralysés.

Dimitri marmonne des mots incompréhensif, la main d'Alex se pose sur mon épaule, la deuxième effleurant mon menton pour tourner mon visage vers lui. Une légère électrode viens réchauffer mes joue rougis par le froid.

- Elle est glacé! Aide moi a l'emmener à l'intérieur! Il parait paniqué.

D'un coup, Alexandre est projeté en arrière, fesse au sol. Son regards surpris toise Dimitri, qui vient de lui passé devant.

Mes yeux s’étant fermé s'entrouvre au contacte de sa main sur ma joue. J’entends des grognement sortir de la bouche d'Alex, énervé du comportement de son agresseur. Je sent un bras passer sous mes jambes et un second derrière ma nuque. On me soulève délicatement. Ma tête viens heurté son torse masqué sous un tissus en laine. Cette odeur... Seul son contacte et son odeur me procure cette sensation, me déstabilise et me fait tourner comme un flocon au rythme de la danse d'Eole.

Il me porte sur quelque mètre, je me colle un peu plus à lui, j'aime son contact effaçant ma peur et mes sombres pensées. J'entends le crissement des chaussures martelant du gravier. Nous passons le seuil d'une porte, Dimitri me pose sur un grand lit rouleau. Un duvet de chaleurs se pose sur mes jambe, son poids m'en fait déduire que Max à décidé de faire lui même la couverture, et le comportement tel deux adolescent de mes protecteur n'a pas l'air de le mettre de bonne humeur.

J'aimerais qu'il reste auprès de moi. Qu'il continu à tenir éloigner ce froid qui s'empare de mon hêtre quand il s'éloigne.

Mon cerveau à finit de préchauffer, et, comme une voiture diesel commence à reprendre procession de tous ses moyen. Je peu désormais distinguer ou je suis, une grande pièce entouré de mur en brique, la porte par laquelle nous somme entré, les trois petite fenêtre sur les murs, le sol en béton. Seul les deux lit superposé deux place, d'un gris souris et une grande table ronde entouré de six chaise en ferraille orne la pièce. Un radiateur en fonte à été branché à la hâte, sûrement il y a peu de temps, car la pièce me semble humide et glaciale.

- Le changeling n'aurais pas du arrivé tout de suite, rétorque David.

Je vois sont regards se mêler d'incompréhension et d'énervement en même temps qu'il s’assoit sur l'une des chaise. Sa main frappe la table, comme s'il s'en voulais de quelque chose, faisant sursauter Alexandre.

- Et toi, Alex lance un regards méprisant à Dimitri, tu peu me dire ce qu'il ta pris de me balancer dans la neige comme un vulgaire sac?

Dimitri le regarde, ses pupilles habituellement verte sont au bleu, sa posture me glace le sent. Elle me fait pensé à celle du loup tout à l'heure, m'apportant avec elle cette peur mêlée de fascination indéfinissable.

En quelque seconde il redeviens ce Dimitri, serein, un voile éclipse sa pupille pour laisser réapparaître sa couleur originel. Malgré ce regards électrique et assassin lancé à Alexandre. Il ne cesse de se regarder de leurs air dominant. J'ai l'impression de voir deux mâle, près à se sauté à la gorge pour marquer son territoire! Ils sont complètement dingue! David les coupe dans leur affrontement.
- Dans deux jours nous pouvons être sur l'île, j'ai bien peur que d'ici là Aerin nous réserve de nouvelle surprise... Je pense qu'il serait bon, aussi bien pour elle que pour nous, de lui administrer le Bach...
- Pardon? Je suis debout, tel un ressort de clown sortant de sa boite. M'administrer quoi? Et mon avis dans tout sa, je peu le donner? Hors de question de subir un de vos truc bizarre sans savoir le pourquoi, je ne suis pas un cobaye qu'on met dans une cage et qu'on regarde courir sur sa roue!

Je ne sais pas d'où ressort toute cette énergie, mais à vrai dire je n'y fait aucunement attention, je ne vais pas me laisser injecter un je ne sais quoi de Bach sans savoir ce que c'est et le pourquoi!

- Aerin je pense que.... Dav n'a pas le temps de finir.

- Je pense qu'elle à le droit de savoir, le coupe Dimitri.

Un silence se pose, la bouche de chacun n'osant s'ouvrir. C'est Alexandre qui décide de prendre la parole, sous l'œil rassuré des deux hommes. Comme si ce qu'il allait se permettre de me dire allais me tuer!

- Le produit que tu prends depuis ton arrivé chez Martia, celui dont je t'ai parlé... Apparemment il t'a été injecté depuis ta naissance et nous ne savons pas pourquoi. Comme si quelqu'un s’efforçait de faire disparaître ce que tu es et qui tu es, il n'y a aucune trace de toi dans nos registre...

Bon, je n'ai que 20 ans, donc Alzeimer ne me guette pas encore, et au qu' ou il aurait oublié, sa il me l'a déjà dit! Son regards se détourne du mien incommodé mais soulagé de m'en dire un peu plus il reprend.

- Depuis ton dépars de chez Martia tu as subis contre notre volonté un sevrage, faisant ressortir tes capacités,... Je suis désolé princesse, nous comme les anciens ne comprenons pas plus que toi certaine choses. Ce qui c'est passé dans la forêt nous laisse à pensé que l'étape changeling est amorcé, le fait que Fenrir ne t'ai pas attaqué nous laisse perplexe.

Dimitri à fusionné avec un loup, ce qui le fait partis intégrante de la meute... Mais toi... Ton double est un chien, et malgré leur descendance proche c'est incompréhensif... En te mettant dans le coma nous pouvons ralentir le processus le temps de trouver des réponses et savoir ce que tu risque et l'étape suivante. C'est pour ta sécurité Aerin, mais aussi la notre sans vouloir t'offenser. L'étape du changeling ce fait toujours seul, et pour de bonne raison.

Je reste là, les yeux écarquillé comme s'il venait de me dire que les trolls et animaux qui parle sa existait. Mes pieds se dérobe, heureusement le lit est derrière pour amortir ma chute. Les trois homme se lance des regards comme dans un tournois de ping-pong. David prend alors le relais, sa voie est pensive et lointaine.

- Ma femme, Mira... Sa voie se casse, il se racle la gorge, puis reprend. Ma femme Mira était présente lorsque mon fils est passé à l'étape changeling. Elle n'a ni eu le temps de comprendre, ni le temps de s'enfuir, le processus est normalement progressif… Personne ne sais ce qu'il c'est réellement passé, mais aucune trace d'eux n'a été retrouvé, comme s'il c'étaient évaporé et n'avaient jamais existé.

Il baisse la tête, sa main couvre son visage, une larme roule le long de sa cicatrice. Je m'en veux d'un coup d'avoir été aussi égoïste avec mes questions, d'avoir fait ressurgir des moments aussi douloureux. Malgré la rancœur que je portais a David, je lui en était néanmoins reconnaissant d'avoir pris soins de moi ces derniers jours. Je m'avance vers lui, remonte la manche de mon pull recouvrant mon bras droit.

- Fait le. Ma voie est ferme.

Je ne veux plus objecter a quoique ce sois, je n'en ai plus la force et je ne tiens pas à être un danger pour quiconque.

Sa main disparaît à l'intérieur de sa veste, il en sort une petite boite en bois simple, lisse. Il fait coulisser une petite plaque sur le dessus laissant apparaître une petite fiole bleu et une seringue. Sa main tremble, j'ai juste le temps d'entendre Alexandre murmuré qu'il est désolé, sentir le regards triste de Dimitri. Je ne sent pas l'injection. Le liquide s'engouffre dans mes veines, enlevant toute sensation à mon corps au fur et a mesure qu'il se propage. Je ne sent plus mon bras, mon torse, mon ventre, mes jambes qui se dérobe sous mon poids, ma tête. Je ne sent plus cette colère et cet incompréhension, je ne sent plus cette peine qui me broyais le cœur, juste le silence qui m’enveloppe... Juste le néant.

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