chapitre 6

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Les journée qui suivirent furent assez éprouvantes. Le sommeil ne voulait pas s'emparer de moi, me gardant éveiller par des flashs. Certains m'étaient familiers: mon arrivé au manoir, mon départ, le visage terrifié de Martia me sortant de mon lit, les étoiles, ma dernière visite à Glen, la douceur du poil de Max, l'odeur des madeleines, mon arrivé chez Martia... Quand aux autre il me semblais familier mais appartenir à une ancienne vie.

Tous passaient, décroissant, d'un souvenir proche à un souvenir ancien. Chaque seine se rajoutant chaque foi que la machine repartais à zéro.
Dimitri venait régulièrement, son corps se penchant au dessus de moi. Sa voie était rassurante, fredonnant comme une chanson dont les paroles m'étaient incompréhensibles. Sa mélodie calmais l'affolement de toutes ces images, passant devant mes pupilles comme un film au ralentis. Toute les deux ou trois heure, il m'injectais quelque chose dans le bras.

Au deuxième jours il avait commencer à espacer les injections, laissant à mon âme une petite porte pour revenir à la réalité. Me laissant chavirer entre la lumière du soleil et de la lune se faufilant a travers la crasse de la fenêtre.
Au quatrième jours, je pu revenir totalement de mes songes. Ceux ci m'avaient laissé quelque minute, puis quelque heure de répits la veille. Mais aujourd'hui il me semble qu'ils on définitivement lâcher leurs emprise sur moi. Des pas légés arrivent dans ma direction.

Dans un premier temps ma mémoire flanche. Je ne reconnais pas cet homme, statue grecque inerte sur le seuil de ma porte. Il me fixe, hésitant. Ses yeux son cernés par la fatigue.
- Je suis Dimitri, me dit il d'un ton rassurant. Ne t'inquiète pas, le sérum rend légèrement amnésique, d'ici quelque heure se sera passé.
Sa voie m'apaise, je me sent si détendue et en sécurité face à cet homme. Ma tête bourdonne, mes yeux me brûle laissant échapper un cris de ma bouche. Mon visiteur se précipite à mon chevet, s’accroupit au sol me prend les mains.
- Ça va allez Aerin, laisse allez, plus tu lutte plus la douleur grandiras, détend toi. Sa voie est douce.

Le contacte de ses mains recouvrant les miennes propage des à-coups de courant électrique dans mon corps, pas de ceux désagréable non, mais de ceux semblable à une brise piquant notre visage en plein hiver. Des images de cette homme me parvienne, refaisant vivre les sentiments éprouvé à sa rencontre, sa présence auprès de moi ces dernier jours. Mon corps m'aspire, comme s'il voulais m'enfermer au plus profond de lui. C'est la tornade dans ma tête. Je m'évanouis sous les flots de toute ces émotions.

Max ronfle, couché sur le sol de moquette à carreaux. Le bout de ses oreilles blanches dépasse du matelas. Mon corps est brûlant. Les événements se remette un peu en place chronologiquement. Je sent un souffle dans le creux de mon coup envoyer des signaux d'apaisement dans tous mon corps.
Quelqu'un est allongé contre moi, je lui tourne le dos.

L'étranger me signale sa présence par ses mouvement saccadés que font ses doigt. Je n'ose bouger, et comme un grippé, mes muscles se torde à chaque essais. La douleur des courbatures naissante me fait grimacer. Je sent que la présence commence à se réveiller. Un léger sentiment de désespoir émane malgré moi de tout mon hêtre , lorsqu'il s'écarte lentement.

Mais qu'est-ce qui se passe et qui c'est permis de se mettre dans mon lit ?

Je referme mes yeux pour faire mine de dormir. Une main douce retire une mèche de cheveux couvrant mes yeux pour la glisser derrière mon oreille gauche. Un léger tracé de feu se dessine derrière elle. La chaleur étourdissante disparaît lentement comme la brume au levé du jour. Des bruits, étouffés par la matière, se dirige vers la porte.
Je me retourne avec peine sur le dos, je m'assois quelque peu étourdis durant une dizaine de minutes.

Une énorme envie me prend de courir à la salle de bain et me fondre sous la cascade brûlante. Mes pieds se pose délicatement sur le sol. Je prend quelque précaution pour me lever, marchant comme si c'était la première foi. Je tangue essayant de retrouver mon équilibre et arrive enfin à faire quelque pas. La porte de la salle de bain et juste en face de la chambre, pourtant j'ai l'impression de mettre une éternité pour la rejoindre. Je tend une oreille au dessus de l'escalier. Pas un bruit. La maison est silencieuse, seul le vent fait claquer les volets.

Ma main se pose sur la poignée glacé. A mon contact sa froideur s'estompe, un léger cognement se fait sentir sous ma paume me faisant sursauter. La porte s'ouvre doucement sans même que je n'ai à tourner le loquet. Mon corps se fige. Dimitri est devant moi, face au miroir. Il est concentré sur ce qu'il fait et ne m'entend pas.

Son corps est recouvert d'une simple serviette enroulé autour de sa taille. Je reste là incapable de dire un mot. Mes pieds son comme celé dans le sol et ne me réponde plus. Ses épaules se dessine sous la lueur du levé de soleil, illuminant les quelques gouttes restant sur son torse. Son corps athlétique laisse entrevoir un tatouage lui prenant la moitié du dos, descendant le bas de ses reins et réapparais sur sa jambe gauche en dessous du minuscule tissus. Je n'ai pas le temps de voir ce que c'est, il doit surprendre mon regards et se retourne.

Son visage marque son étonnement, puis laisse paraître un sourire moqueur.
- Euh.. Je... La porte n'étais pas fermé a clef je... Balbutiais je.
- Tu ferais une bonne cambrioleuse, rit il. Il n'est pas donné a tous de crocheter une serrure en la touchant! Tu n'étais pas obligé de prendre ta revanche aujourd'hui.

Mes joue chauffante s'enflamme à la pensé que quelque jours auparavant il c’était faufilé dans la pièce, qu'il ai pu m'apercevoir nue sous la douche. Même si il m'en avait dit le contraire.

Je profite que mon corps ne sois plus sur ses garde pour faire volte face et m'engouffrer dans les escaliers. Je me réfugies dans le canapé, honteuse d'être rentré ainsi dans la pièce, honteuse de ces nouvelles sensations qui me submergeais et dont je n'en comprenais pas encore le sens.

Mon attention se porte sur ses paroles: "Il n'est pas donné a tous de crocheter une serrure en la touchant!". Il pouvait parlé, il avait été le premier à le faire, de plus je suis loin de ressembler à une voleuse, je manque beaucoup trop de confiance en moi!

Je me liquéfie sur le canapé et cache ma tête en dessous du plaid. Il devait sûrement bien rire de sa blague là haut! Qu'elle idées aussi de ne pas fermé a clef, sachant que l'on ai pas seul dans une maison? Un frisson me parcourt en repensant à son corps. Il va probablement me prendre pour une de ces filles rancunière qui profite de la moindre occasions pour se venger d'un mauvais tourd!

Je l'entend descendre les marches, et me rue l'air de rien devant le feu, laissant la couverture glisser au sol. Il n'a pas vraiment besoin d'être re-fournit mais j'y insert tout de même quelque brindille. Elles laissent échapper un petit crépitement puis disparaisse dans les flammes.

- Comptant de te voir debout petite marmotte, sa voie est tout aussi rieuse que tout à l'heure, puis redevient grave. David à du partir il y a deux jours. Il devrais être là d'ici une semaine grand maximum. Il s'excuse de ne pas avoir attendu que tu redescende de ta crise mais c’était urgent qu'il aille a Glen.
- Cela fait combien de temps que j'étais là haut? ma gorge se sert.

J’essaie de prendre la voie la plus décontracté que possible. J'espère qu'il n'a pas remarqué le légers déraillement à la fin de ma phrase. Mon réveil de tout à l'heure me déstabilisait toujours, pourquoi était il dans mon lit? Cette simple idée remet en marche les petite fourmis dans mon ventre et me fait rougir. Je n'avais jamais passé la nuit avec quelqu'un dans mon lit... Enfin si, Martia, mais les effets ressentis n'étais pas vraiment les même et remplissais ma tête de confusion.

Je me retourne, manquant de me prendre les pieds dans la table ce qui le fait rire.

- David est allez faire quoi à Glen? lançais je

Je sent son regard sur moi, me faisant rougir de plus belle. Je recul près du feu. Au moins s'il me fait une remarque je pourrais toujours prétexter que c'est à cause de la cheminée. J'esquive pour ne pas que mes yeux croise les siens. Il doit ressentir ma gène et tranche le silence.

- J'ai du resté avec toi cette nuit, tu étais en pleine descente et malgré les couvertures tu étais aussi froide que la neige. J'espère ne pas t'avoir froissé en prenant cette initiative... Un légers sourire se sent dans ses paroles, comme s'il lisait mes pensées ou s'il essayait de me tester.

- Euh non... ma réponse est timide, je rougie de plus belle.

J’aimerais qu'il réponde à mes questions et change de sujet plutôt que de lire dans ma tête! Il reprend d'un coup son air sérieux, je croise ses yeux qui on repris leur vert habituel.

- Il faut que je te face une injection. Je sais que ce n'est pas agréable, mais sa contrôleras tes émotions. Et sa éviteras que tu joue à la belle au bois dormant.

Il se dirige dans la cuisine, fouille dans un sac, en ressort une seringue de quinze centimètre et ne parlons pas de son aiguille. J'esquisse une grimace et le regarde s'approcher tout en tapotant son extrémité. Il appuis sur le piston pour évacuer l'air. Approche sa main à mon bras.

Je recul d'un bon au contact de sa peau, il se crois où celui là? David sa passe mais LUI? Ce n'est pas parce que il c'est permis de se glisser dans mon lit que maintenant on est grand copain!

- Si j'avais voulu te tué je l'aurais fait avant, si c'est a sa que tu penses. De plus cela fait quelque jour que je te l'injecte, il pointe la seringue du doigt, sa te fera bien moins de mal que la mixture que tu prend depuis des années. Il sourit, son regard se veut rassurant. J'ai du retard dans tes prises, je me suis assoupis cette nuit et n'ai pas fait la première. Si je ne la fait pas tes sensations vont t'être incontrôlable, je ne tient pas vraiment à passé les prochaine nuit dans ton lit… Quoique…

Il ne prête pas attention au regards interrogateur que je lui jette, ni au frisson me parcourant à son contact. Ma peau ressemble à celle d'un poulet déplumé. Je tourne la tête pour ne pas voir l'énorme aiguille s'enfoncer dans mon avant bras.

- Tu peu ouvrir les yeux ma belle, c'est finit.

Je n'ai ressentis aucune douleur. J'avais l'habitude des prise de sang, Martia m'en faisait chaque semaine. Sans oublié le petit rectangle blanc avec lequel elle me piquais le doigt quand elle voyais mes pupilles devenir rouge jaunis. Cela m'étais extrêmement douloureux, d'où le fait que j'appréhendais phobique-ment les aiguilles et tout ce qui s'en rapprochais. Mais là, c’était différent, un coup de langue de Max aurait été tout aussi agréable.

- Je te prépare quelque chose a manger? Tu n'as rien avalé depuis quatre jours, sont ton est désapprobateur.

Il reviens vite de la cuisine avec une tasse et une assiette couverte de gâteau. Réflexion faite il ne devait sûrement pas me poser une question. Son regards insistant m'indique que je n'ai pas le choix et que tout doit disparaître.

Je me suis efforcer le reste de la matinée à ne pas me retrouver dans la même pièce que lui. Les sensations de mon réveil était encore omniprésente, ainsi que certaine image. Je ne tenais pas à me mettre en faiblesse face à lui, de plus il avait l'air d'en prendre un malin plaisir!

Je passait donc les deux heure suivant la prise de mon petit déjeuner, à arpenter les 9 pièces de l'étages. Chacune étaient fermé à clef, en ne comptant pas la salle de bain et ma chambre évidement.

Six d'entre elle était vide, hormis les araignées et leur toiles. La dernière s’ouvrait sur ce qui me semblait être un bureau. Des tonnes de feuilles étaient empilées sur celui-ci, je m'approche et regarde mais ne vois rien d'inscrit dessus, elles sont blanche, y compris celle ranger dans les classeur sur l'étagère derrière... Étrange... Je m'arrête tout a coup en découvrant une énorme fresque constitué de noms reliés entre eux.

Je n'en connais pas la plupart, et certain on été griffonne à l'aide d'un ustensile. Comme si on les avaient gratté à l'aide d'un cuter jusqu'à ce qu'ils disparaissent. Je reconnais le nom de Martia, David, Dimitri, Catiopé, relié à des numéros.

Décidément en ce qui s'agit de code et d'énigme, je ne suis pas encore rendu à leurs niveau pensais-je. Laissant derrière moi les feuilles blanche, un organigramme indéchiffrable et les photos de paysage vide encadré derrière la porte, je profite d'un éland de courage et me décide à rejoindre Dimitri.

Il est assis, dos collé à l'assise en bois, comme si il m'attendais. Je le rejoins et m'assois à côté de lui, laissant assé de distance pour caché ma contrariété.

Au rythme des crépitement de l'âtre, il me fait par de ces derniers jours. David était allez à la ville la plus proche pour contacter ce qu'il appelais les anciens, qu'il voulais se rassurer sur les derniers phénomène me concernant. Il était revenu en coup de vent pour informer Dimitri qu'il partais pour Glen. Lui faisant mainte recommandation, radotant comme une personne atteinte d'Alzheimer, puis était partis en pleine nuit pour être sur d'arrivé au plus vite à la ville.

Dimitri ne c'est pas attardé sur les détails. Et à en jugé par son récit j'avais l'impression qu'il réfléchissais à ses paroles et essayais de tourné sa en dérision. Assise sur l'épaisse assise, j'hésite puis me lance:
- Et c'est quoi au juste ce qui c'est passé?
Il hésite, puis d'un air triste:
- Je suis désolé Aerin, il y a certaine réponse que je n'ai pas le droit de te donner... Tout ce que tu dois savoir, c'est que sans la prise du sérum, ce que tu as ressentis reste du pipi de chat comparé a ce qui pourrais t'arriver.

Rien de ce qu'il me disait était sensé me rassurer, pourtant j'avais cette sensation de devoir lui faire confiance, il est vrai que s'il l'avait voulu, il aurait trouvé le moment adéquat pour me faire du mal… Nous étions seul Max et moi, avec cet inconnus depuis plusieurs heures… J'avais l'impression pourtant, malgré son comportement passant de l’être attentionné à celui de l'homme indifférent et quelque peu piquant et déstabilisant… J'avais cette impression que je pouvais lui vouer une confiance aveugle que je ne pouvais expliquer...

Il a l'air embarrassé, une main se faufile dans ses cheveux. La lumière du feu éclaire son visage avec douceur. Je détourne mon regard, ressentant ses étrange impression revenir. Je sent que je n'aurais pas le droit à plus aujourd'hui et décide de changer de sujet.

- Sa te dit une ballade? Max à l'air d'avoir du mal a se remettre autant qu'il reste au calme. Je pense qu'allez prendre l'air nous ferais du bien?

Il laisse échappé un soupir, comme soulagé que je ne lui en demande pas plus.
Il me suit et l'on se dirige vers la porte menant à l'extérieur.

L'air me saisit comme les brise en une nuit d'été. Sauf que là nous sommes en hiver, et qu'il doit faire 1ou2° d'après les stalactites.

Je me ravise de lui poser la question qui se tend à mes lèvres, son air d'homme des caverne malgré son allure de mannequin me laissait penser qu'il n'était pas du genre à entamer de long discourt explicatif le temps d'une promenade!

. Je le vois contourner l'immense bâtisse. Je m’arrête proche du sentier qui mène à la route, puis le délaisse en voyant Dimitri prendre la direction opposé.

Une légère odeur de menthe me parviens, mon souffle se coupe. Je suis comme transporté dans une autre saison. Une barrière invisible se dessine devant moi, empêchant la neige de se déposer à deux mètre et sur plus d'un kilomètre.

J'hésite à avancé, stupéfaite et apeuré de la beauté des lieux qui s'offre devant moi. L'arrière de la bâtisse est comme coupé du monde, comme si une main était au dessus d'elle et projetais sa chaleur sur les pierre et le terrain attenant. Le sol est recouvert d'herbe, de fleurs multicolores. Dimitri est a deux mètre de moi, me tant la main et m'enveloppe de son regard. Je suis comme pousser à lui, ma main rejoint la sienne et ne la lâche plus comme aimanté. Le sentiment de peur à disparus pour laissé place à cette chaleur et ce bien être, le même que ce matin à mon réveil. Sa voie calme un léger tremblement de mon bras.

- Ne t'inquiète pas Aerin, tout ce que tu vois ici est normal.

Normal? Qu'est-ce qui était normal ici? Un été bouillonnant en plein hiver? Ou la cassure entre la neige blanche et l'herbe verte? Les questions emplissaient mon cerveau, je devais sûrement rêvé? Rien de ce que j'avais vécus depuis mon départ de chez Martia me paraissais rationnel, tout me semblais étrange et ces sentiments nouveaux me faisaient peur. Malgré toutes mes inquiétudes, je suivais cet homme, me fondant dans le magnifique paysage.

Nous avons du marché toute la journée, muet de toute parole. Je me laissais subjugué par la beautés des arbres, aussi rouge et avec la même étrangeté sur leurs feuilles que celle entraperçus sur le chemin de Glen. Chaque hêtre vivant avaient comme des électrodes sur leurs fourrure, leurs racines. Les pierres paraissais elles aussi parcourus par cette étrange phénomène, comme si chacun était constitué d'un cœur propulsant une énergie que je ne connaissait pas.

Les animaux que je croyais en pleine hibernation, étaient face a moi, sangliers, chevreuil, renards, à se balader sous le regard des oiseaux chanteurs. Le soleil commençais à décliné quand Dimitri nous fit faire demi tour. Ce n'est seulement en arrivant au passage entre les deux monde que je me rendit compte que nos main étaient resté entrelacé.

J'avais pourtant essayé de savoir ce qu'étais se phénomène auquel j'avais assisté, profitant d'un léger arrêt pour admirer l'étendue de la forêt. Les seul paroles au-quelle je semblais avoir le droit furent de me faire comprendre qu'il fallait que je m'habitue, que c'était «normal» et que lui ne pouvais me répondre, mais que bientôt je saurais.

Une foi de plus je restais sur ma fin, frustré d'être la seul à ne pas comprendre. A notre arrivé, sous le porche de la maison, Max nous attendais. Assis sur son arrière trins, la langue haletante et le regards désapprobateur. Il faisait un de ses balancement de la tête, de nous à l'intérieur, comme se retenant de nous faire la morale et nous pressant d'entrer.

Il esquiva ma main quand je m'abaissais pour lui caressé le haut de la tête, et s'empressa d'aller se coucher auprès du feu. Je distinguais une ombre accoudée à la cheminé.

Comme suivant ma pensé, Dimitri s'empressa de se poster devant moi et avança à l'intérieur de la maison.

Je mis peut de temps avant de reconnaître David, il était rentrer bien plus vite que prévus! Sa vois trancha l'air:

- Ou étiez vous donc passez? Il se retourne vers Dimitri, Tu es complètement inconscient ou quoi? David le toise, ses yeux lance des éclairs presque perceptible.

- Allons Dave, laisse les, ils sont jeune et insouciant du danger.

Cette voie... Elle m'arrive comme un écho, rentrant par mes oreilles et met mon cœur en mode tambour. J'accours dans la cuisine en direction de l'intonation familière. Mes yeux s’embue de brouillards, des larmes de joie monte, je saute à son coup.

- Dimi, je te présente Alexandre. La voie de David se fait plus douce.

Un grognement sourd sort de la gorge de Dimitri, je me retourne sourire au lèvre. Son regard est froid, un fusil serait à la place de ses pupilles et la personne visé serait morte sur le champ!

Je m'écarte d'Alex, ses yeux sonne l'incompréhension face à ceux de l'assassin. Dimitri fait volte face et s'engouffre dans la fraîcheur de la nuit.

Mais sa ne tourne pas rond dans sa tête ou quoi ? Je m'apprête à le suivre mais Alex m'en dissuade en me retenant par le bras.

- Laisse princesse, je pense qu'il a besoin d'être un peu seul.

Mes esprit retourne vers mon grand ami.

- Que fait tu ici? ma voie est euphorique, ou sont Catiopé et Astix?

Mon regard cherche une trace d'eux, en vain, et finit par se plonger dans celui d'Alex, interrogateur.

- Catiopé est en lieu sur, elle ne pouvais m'accompagner. Astix est avec elle. Ne t'inquiète pas, il me fait un clins d'œil, tous les deux vont bien.

Sa vois essaye d'être la plus rassurante possible, mais il n'a jamais vraiment su me mentir. Il me parait soucieux.

Nous nous dirigeons vers le canapé, je m'assois entre les deux grands homme.

- Qu'es-ce que tu en pense Alexandre? l'interroge David.

Les deux m'observe et j'avoue que j'ai horreur de sa.

- Elle a l'aire de bien répondre au nouveau traitement.

Ils m'examine tel des médecin faisant leur bilan et continu de parler entre eux comme si je n'étais pas là, comme un vulgaire rat de laboratoire!

Il lève mes bras, examine la dilatation de ma rétine, prennent mon pou, tapote mes genoux... Je sent une colère trop longtemps étouffer monter le long de ma gorge, mes point se sert et si je le pouvais, de la fumé jaillirais de chaque coté de mes oreilles.
- Vous allez peut être me dire ce qui se passe? EH oh! Je suis là! Mes mains font les marionnettes de chaque côté de ma tête.

Les deux compère reste là, figé et surpris.Alex est le premier, après bien des minutes, a reprendre la paroles:

- Pardon Aerin, nous sommes désolé... Je pense que des explication s'impose... Il se gratte la tête comme ne sachant pas par ou commencer. Je pense qu'une bonne nuit de sommeil nous ferais le plus grand bien, et on en reparle demain? Ses yeux son comme suppliant, pétillant d'étincelle rose.

- Non mais je rêve? Je suis outré! Cela fait plus d'une semaine que l'on me mène en bateau, que l'on esquive mes questions, que l'on me fait comprendre que je dois attendre, mais SA ME CONCERNE non? Que eux me face ça, mon doigt pointe David, sa passe encore mais toi?

Une main se pose sur mon épaule, je me retourne près a décoller une droite sur son propriétaire. Je n'avais pas entendu Dimitri revenir. Il esquive maladroitement ma main manquant de tomber en arrière. Ma colère s'étouffe en croisant son regard démonstratif de sa peine. Mes mains se porte à mon visage pour couvrir mes yeux.

J'ai honte du comportement que je viens d'avoir, de cette colère que je ne contrôle pas, de ce sentiment qui me ronge à l’égard de Dimitri et que je ne comprend pas... Les larmes se déverse entre mes doigt, Alex s'approche vers moi, mais le regards que Dimitri lui lance le fait reculer. Sa main se repose sur mon épaule.

- Allons Aerin, fait pas ta tête de mule... Ils on raison, eux on besoin de sommeil et toi aussi. La voie de Dimitri m'apaise.

- Dimi sa te dérange de dormir sur le canapé? tranche David, je dormirais dans le lit une place à côté de celle d'Aerin et Alex.

Le visage de Dimitri se fait passif, nous lançant a chacun des regards, celui dirigé vers Alex se fait beaucoup plus agressif et froid. Mais bon sang qu'est-ce qui lui prend?

- Allez tout le monde au lit, dit David pour détendre l'atmosphère, ce n'est que pour une ou deux nuit Dimi, et tu comprend qu'après le premier contact… après nous devrons partir. En attendant demain tu es attendu en ville pour un remplacement de livraison. Et à la première heure donc ne tarde pas!

- Euh non je ne comprend pas rétorquai-je agacé.

- Allons princesse, Alex semble vouloir m’amadouer mais là, je ne plierais pas!

- Je ne supporte plus toute vos cachotteries, JE VEUX COMPRENDRE ce qu'il m'arrive!

Je suis peut être de nature à dire amène à tout pour éviter les conflits, me faire aussi discrète qu'une petite souris mais là s'en est trop!

- Tu es une Nevezamzer…

- Dimitri ! Le regards et la voie de David en dit long sur sa pensé

- Elle le sauras à un moment ou un autre! S'agace Alexandre.

Je reste perplexe face à ce nom que je n'ai jamais entendu, Nevezamzer, c'est quoi ça au juste? La voie de Dimitri efface les ridules s’étant formé par mon questionnement sur mon visage .

- Tu t'es jamais demandé pourquoi tes yeux changeais de couleur ou que du courant électrique apparaissait de nul par sur toi?

A vrai dire, le changement de couleur des yeux me paraissait normal pour un humain, je n'avais aucun souvenir de ma vie antérieur, ma naissance avait comme débuté par ma rencontre avec Alexandre… Quand au fameux filament de lumière, OUI j'avais été perplexe la première foi, mais Martia m'avais de suite rassuré en me disant que c'était normale, que certain humains était exceptionnel, et que c’était la main des anges qui descendais pour nous bénir… D'où le fait que nos cheveux ou notre corps devenais étrange… Je n'avais que 9ans, j'aurais du réagir comment? A cet âge là on peu tout avaler non?

David essaye de calmer le jeu, les voie monte crescendo, et je ne sais vraiment pas qu'elle tournure cela va prendre!

- Elle n'avait aucun contact avec les humains Dimitri, comment veut tu qu'elle puisse faire une comparaison avec ce qui est normale ou nom d'un point de vu mortel ?

Dimitri ne prend même pas la peine de répondre, mais son soupir en dit long!

- Tu n'as pas à t’inquiéter Aerin, reprend David, je pense que Alexandre pourra bien prendre quelque minutes demain pour t'en dire plus…? Son regards se pose sur l'homme en question.

- Je te le promet Aerin, maintenant allons tous nous coucher…

Cela ne me suffisait pas et de nouvelles interrogation jaillissaient de ma tête, je savais que je n'aurais pas le droit à plus ce soir...

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