35. Le voyage à Venise.

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Contre toute attente, le jour du départ vers Venise, c’est Vanessa qui conduisit le couple à l’aéroport. Camille avait comploté cela avec sa mère qui, finalement, appréciait Adèle et la relation qu’elle avait construite avec sa fille et avec son ex.

Camille trépignait en leur faisant des signes de la main alors qu’ils venaient de passer les portiques. Elle était pleine d’espoir. Pour elle, ce voyage devait couler le couple dans le béton. Elle souhaitait que l’ambiance romantique de Venise les amène à de grandes déclarations d’amour. Ce qu’elle espérait le plus, au fond d’elle, c’était qu’ils reviennent fiancés.

Fouineuse, elle avait surveillé les préparatifs de son père, mais n’avait rien trouvé de « suspect » lorsqu’il fit sa valise en sa compagnie. Dépitée, elle espérait que la demande viendrait du côté d’Adèle.

***


Une fois installé dans la chambre d’hôtel, le couple s’émerveilla ; cette dernière était superbe, typiquement vénitienne, un ciel de lit décoré dans des couleurs chatoyantes, assorti aux tentures. Les installations sanitaires étaient en marbre, dont une grande douche « à l’italienne » qui leur donna envie de se rafraîchir après le voyage qui les avait amenés jusque-là.

En peignoir, ils s’affalèrent sur le lit et savourèrent l’instant.

— Je crois qu’on va adorer cette chambre… Tu ne penses pas ?

— Oui, elle invite à rester à l’intérieur et à se bécoter.

— Je trouve aussi.

Bertrand ne répondit pas, mais plissa le nez. Adèle l’interrogea du regard et il finit par lui glisser,

— Mais j’ai faim !

Adèle éclata de rire et renchérit,

— Moi aussi, mon amour.

Elle fit une pause puis le regarda, avec un petit air mutin,

— On va devoir se rhabiller…

Avec un grand soupir et en lui défaisant le nœud de son peignoir, il renchérit,

— Oui, on va devoir se rhabiller… Mais avant, il faut se déshabiller !

Elle suivit sa proposition et les amants se retrouvèrent, avant de, finalement, se préparer à sortir et trouver un restaurant à leur goût.

La ville ne manquait pas de possibilités de restaurations, ils eurent du mal à arrêter leur choix puis optèrent pour l’établissement que leur avait recommandé la réception de l’hôtel.

Ensuite, comme ils l’avaient prévu, ils se perdirent dans les rues de Venise, savourant la douceur de la soirée et la légère brise qui caressait leurs visages

Ils prirent le temps de visiter les magasins encore ouverts malgré l’heure tardive et s’émerveillèrent de certaines créations en verre, si typiques à Venise.

De retour à l’hôtel, Bertrand proposa de demander à avoir le petit-déjeuner en chambre pour le lendemain.

— Oh oui, comme ça, on pourra manger en pyjama, à l’aise, tous les deux…

— En mode farniente, comme cette soirée.

Elle l’embrassa tendrement, il l’enlaça puis lui glissa à l’oreille,

— Monte déjà, je te rejoins dès que les détails sont réglés.

— D’accord. Précise leur bien pour le thé… J’ai plutôt envie de thé, je trouve les cafés italiens trop forts.

— Je règle ça vite fait, bellissima.

Elle s’éloigna alors qu’il réglait les aspects pratiques.

Lorsqu’il arriva dans la chambre, elle s’était endormie en travers du lit, il la trouva si belle, là, allongée, en nuisette.

Ne voulant pas la réveiller, il œuvra délicatement pour la placer dans un autre axe et s’allonger contre elle, en épousant son corps.

***

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