21. Gingembre.

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Sur le chemin du restaurant où Bertrand l’attendait, elle posta la lettre et s’exclama,

— Bon débarras ! Il est temps que je passe à autre chose, moi aussi.

Devant le restaurant, elle aperçut Bertrand qui était déjà assis et qui avait commandé de l’eau et du vin. En l’observant à travers la vitre, elle sentit son cœur se serrer et songea,

Mon cher Bertrand, toi au moins, je peux compter sur toi, tu as toujours été là pour moi, tu me connais… Tu es « vrai » avec moi, ça me fait tellement de bien que tu sois « toi »… Et tu restes « toi », même depuis notre liaison secrète. Merci.

Elle se ressaisit et entra dans le restaurant.

Après le repas, ils choisirent de rejoindre l’appartement de Bertrand, plus proche du restaurant.

Ils firent l’amour, d’abord dans la cuisine puis dans le salon et enfin, dans la chambre.

Reprenant sa respiration, Bertrand lui dit,

— Ah, purée, c’était bien chaud ce soir… C’est le gingembre de la salade qu’on a mangé au restaurant, tu crois ?

Elle éclata de rire puis lui répondit, après lui avoir suçoté un mamelon,

— Non, c’est notre relation qui se révèle de plus en plus épanouissante, tant pour moi que pour toi, je crois.

— Ah oui ? Ce qui veut dire ?

Elle l’enlaça et l’embrassa goulument pour seule réponse, avant de se lover contre lui.

Soudain, alors qu’ils se bécotaient tendrement, Bertrand sursauta et lui dit,

— Zut, il est presque deux heures du matin, tu n’as plus de transport en commun, tu veux que je te reconduise chez toi ?

Avec une petite moue boudeuse, Adèle lui répondit,

— Non, je crois que je vais dormir ici, je n’ai pas envie de briser l’ambiance de ce soir…

— Mais, Camille arrive tôt, demain matin… Et elle possède la clé de l’appartement, on ne l’entendra peut-être pas entrer. Si tu ne veux toujours pas qu’elle se fasse des idées sur nous…

Elle lui embrassa le torse, remonta jusqu’à son visage et lui glissa, avant de l’embrasser tendrement,

— Tant pis, je n’ai plus envie de cacher le bonheur que nous vivons ensemble, Bertrand.

Alors qu’elle avait lâché sa bouche pour embrasser son cou et le haut de son torse, il lui répondit,

— Tu m’en vois ravi ma belle… Et je sens que tu as envie de remettre le couvert…

Elle releva la tête vers lui, son regard était, on ne peut plus explicite, ainsi que sa main qu’elle laissa filer vers son bas-ventre. Bertrand se mordilla la lèvre inférieure et savoura l’instant présent.

***

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