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La période des fêtes de fin d’année arriva doucement, avec son lot de réunions familiales et de retrouvailles amicales.

Olivier avait passé les weekends des mois de novembre et décembre chez ses parents, auprès de qui il avait prévu de passer les fêtes.

Il avait tenté de se changer les idées en retrouvant quelques anciens amis du lycée qui étaient restés vivre dans le coin.

Ces retrouvailles lui avaient fait du bien, sauf quand certains avaient commencé à parler de leur vie de famille, de leurs projets d’enfant ou de mariage.

Il était resté évasif, indiquant qu’il sortait d’une relation de trois ans et qu’il devait se reconstruire.

De fil en aiguille, il avait fini par revoir deux amies de l’époque ; Daphnée et Caroline.

Daphnée avait toujours eut un penchant pour lui et sortait, elle, d’une union qui s’était révélée toxique. Caroline par contre, cherchait à passer du bon temps avec un partenaire libre et consentant.

Dès la mi-novembre, Olivier avait partagé son chagrin avec l’une et du bon temps avec l’autre…

Caroline et lui se voyaient tous les soirs. Avec cette liaison, Olivier se sentait revivre, ce qui le motivait lorsqu’il passait ses après-midis à consoler, tendrement, Daphnée.

Il devait reconnaitre qu’il se sentait bien avec Daphnée. Elle avait un côté « maternel » qui le rassurait et lui rappelait Adèle. Cependant, contrairement à ce qu’il avait espéré, elle ne semblait pas prête à passer rapidement dans son lit, contrairement à Caroline.

— Olivier, je sors d’une histoire désastreuse avec Mathieu, tu le sais. Je me sens bien avec toi, mais je me sens encore mal, en moi. Mon ex m’a fait me sentir tellement nulle…

— Tu n’es pas nulle, Daphnée.

Il l’enlaça, elle accepta son étreinte et soupira.

— Merci Olivier.

— De rien Daphnée, c’est avec plaisir.

Il lui caressa les cheveux et lui embrassa le front avant de lui dire,

— Ça me fait du bien qu’on soit ensemble, je me sens revivre. J’aimerais tant te faire ressentir ça aussi.

Au bout de quelques weekends où il se montra très tendre, Olivier finit par obtenir ce qu’il semblait désirer ; il entama une liaison amoureuse avec Daphnée, tout en gardant Caroline « au cas où ». Il en fut si content qu’il décida d’inviter Daphnée chez ses parents, pour le jour de Noël, dans le but d’officialiser leur liaison.

Une fois Daphnée partie, Marie l’interpella, un peu indignée.

— Olivier, as-tu des nouvelles d’Adèle ?

Olivier leva les yeux au ciel et souffla avant de lui répondre,

— Maman, c’est bon, c’est elle qui a rompu, je pense que je suis libre de refaire ma vie, non ?

— Mais enfin, Olivier…

— Mais quoi, maman ?

— D’accord, c’est elle qui a rompu, mais tu y étais clairement pour quelque chose, non ?

— Oui, mais bon… C’est fait maintenant, maman…

— Mais, Olivier, as-tu au moins pris de ses nouvelles ?

— De qui ? D’Adèle ?

— Mais oui, de qui crois-tu que je parle ?

Il souffla bruyamment puis lâcha à sa mère,

— Lâche-moi maman, te mêle pas de ma vie, je crois que, papa et toi, vous feriez mieux de balayer devant votre porte avant de me faire des remarques !

Endéans l’heure, il était en vadrouille, il avait rendez-vous avec Caroline.

***

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