18. L'an neuf.

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Le jour de l’an, après une soirée bien arrosée chez Bertrand, ce dernier proposa à Adèle de rester chez lui.

— Reste, tu n’es plus capable de retrouver ton chemin !

— Meuh non, m’sieur !

Elle éclata de rire puis lui dit,

— C’est vrai, je suis trop entamée ! Kader a raccompagné Adeline, il n’a rien bu comme alcool, il pouvait donc conduire. Adrien, lui, est rentré à pied avec sa nouvelle dulcinée… Elle s’appelle comment encore ? Isabelle ?

— Oui, c’est ça, Isabelle. Ça va, tu suis encore !

— Mais oui, Bertrand, j’ai encore des neurones fonctionnels malgré les délicieux cocktails que tu nous as servis ce soir.

Elle s’affala dans le divan et lui tendit les bras, il s’installa à côté d’elle et la prit par les épaules.

— Ça va ? Tu es fatiguée ?

— Oui, un peu, mais je suis bien, là, avec toi.

Elle posa la tête contre son torse et répéta, doucement,

— Je suis bien avec toi, Bertrand.

— Moi aussi, Adèle.

Il lui caressa les cheveux en soupirant doucement. Au bout de quelques minutes, il lui caressa la joue et lui proposa de se préparer pour dormir.

— Je te passe un pyjama ? Et puis je chercherai une couette pour que tu puisses dormir dans le divan-lit que je te préparerai dans la foulée.

Elle s’étala sur le divan en s’exclamant, dépitée,

— Bouh ! Encore tout ça à faire…

Il sourit franchement et lui proposa,

— Tu peux dormir dans mon lit si tu préfères.

— Avec toi ?

Elle gloussa et poursuivit,

— Attention Camille pourrait encore se faire des idées !

— Avec ou sans moi, c’est comme tu veux Adèle.

Elle ferma les yeux et souffla,

— Une chose à la fois, d’abord, le pyjama !

Bertrand éclata de rire. Il l’invita à se lever et la conduisit vers son dressing.

— Viens, je vais te montrer le choix que j’ai !

Elle le suivit en lui chatouillant la taille. Sur place, elle se colla à son dos et lui chatouilla le ventre au travers de sa chemise. Elle rigolait, lui, se tortillait sous ses chatouilles.

Tous les deux hilares, il finit par lui faire face, elle le regardait, les yeux brillants. Il prit son courage à deux mains et rapprocha son visage du sien. Elle ne recula pas et répondit au baiser qu’il posa sur ses lèvres.

Une fois rassasié de baisers, Bertrand posa son front contre le sien, elle avait les yeux fermés et se mordillait la lèvre inférieure. Il la tenait toujours dans ses bras et sentait qu’elle continuait à l’agripper, comme lorsqu’ils s’embrassaient.

Il continua alors à lui embrasser le visage puis descendit dans son cou, qu’il dévora littéralement. Adèle se lova contre lui, sentant son cœur battre la chamade dans sa poitrine, comme elle ne l’avait jamais senti en présence de son ami. Son corps entier fut parcouru par une bouffée de chaleur qui irradia dans son bas-ventre. Elle sentit l’érection de Bertrand contre elle, contenue par la toile de son pantalon. Elle se sentait grisée par la situation et prit part au jeu en mordillant le lobe de l’oreille de Bertrand puis en l’embrasant plus franchement. Elle s’en rendait bien compte ; elle le désirait, elle désirait l’homme qu’il était, là, collé à elle, dans ce petit dressing.

Il se décolla doucement d’elle, qui eut le mouvement de resserrer son étreinte, Bertrand sourit et l’invita à sortir du dressing pour la conduire à côté de son lit.

Sur le chemin, sans mot dire et guillerette, Adèle commença à ôter ses vêtements, Bertrand l’imita. Une fois nus, ils s’assirent au bord du lit. Alors qu’il lui caressait la nuque et le cou, en descendant, du bout des doigts, vers sa poitrine, il lui souffla, en la regardant dans les yeux,

— J’ai envie de toi, Adèle, j’ai envie de te faire l’amour.

— J’en ai envie aussi, Bertrand…

Il continua à caresser son corps avec douceur puis découvrit les recoins de son intimité dont il rêvait de faire connaissance depuis quelque temps déjà. Adèle s’ouvrit à ses propositions et découvrit des qualités qu’elle ne soupçonnait pas chez son ami.

Après l’avoir emmenée au septième ciel, Bertrand s’endormit en l’enlaçant. Adèle, resta éveillée et songea,

Qu’ai-je fait Bertrand ? Je ne veux pas te perdre comme ami, mon cher et tendre ami.

Elle ferma les yeux et songea aussi,

Mais bordel, je ne savais pas que tu étais un si bon amant ! Quel pied !

Elle soupira puis caressa le bras de Bertrand qui pesait sur sa poitrine et s’endormit.

***

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