Chapitre 9

14 minutes de lecture

Je suis en route pour le Palais.

Je me suis levée très tôt, Markus endormi à mes côtés et me serrant dans ses bras. J’ai réussi à sortir du lit sans le réveiller, me suis rhabillée sans bruit, et j’ai ensuite filé chez moi. C’est beaucoup mieux comme ça, je n’aurais pas su quoi lui dire. J’ai réellement souffert de notre séparation il y a deux ans, et même si Markus semble avoir changé, je ne suis pas prête à prendre le risque de me remettre avec lui de nouveau. Même si je pense encore avoir des sentiments pour mon premier amour de jeunesse.

Askyn m’attend, assis sur le capot de la jeep. Il me serre dans ses bras, prend mon sac et le jette à l’arrière. Je m’installe à côté de lui.

-  Comment vas-tu princesse ?

-  Je suis exténuée ! Je viens de travailler six mois non stop, tout ça
pour aller décrocher une place de stagiaire dans ce maudit Centre.
Je réalise trop tard qu’Askyn n’est peut-être pas au courant de Storm II. Je dois apprendre à tenir ma langue.

- Je croyais que tu détestais les chiffres et les formules scientifiques,

s’étonne-t-il.
Je me reprends tant bien que mal.
- Moi aussi. Mais au final, j’y ai pris goût. Et comme dit Sirius, cela me

sera peut-être utile dans le futur qui nous est promis.
Zut, je viens à nouveau de faire une bourde. Heureusement, Askyn ne relève pas cette fois-ci.

-  Et toi ? je lui demande, histoire de changer de sujet.

-  Eh bien comme c’était à prévoir, l’hostilité grandit entre la
population et les militaires du Commandement. Les militaires ont presque terminé leur recensement. C’est l’inquiétude parmi la population, personne ne connait la destination de ces listes.

-  Et as-tu revu nos nouveaux amis ?

-  Oui, et j’avoue que ça a égayé mes longues journées sans toi, me
répond-il en riant. C’est quand même incroyable cette séparation entre nos deux mondes, à cause de politiques oeuvrant soi-disant pour un monde meilleur. J’ai commencé à découvrir le système de gouvernance des irradiés, et au final, il ne vaut pas mieux que le nôtre.
Oui, mais comment réagiront-ils lorsqu’ils apprendront que leurs homologues du Commandement Suprême s’apprêtent à quitter le navire en les y abandonnant ? me dis-je en moi-même.

- Nous devons d’ailleurs les retrouver demain, pour une réunion au

QG de chez Leto.

Askyn me dépose devant l’entrée du Palais, me promettant de passer demain matin tôt. J’acquiesce en baillant. Ce n’est que la fin de journée

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ici, mais avec le décalage horaire, j’ai l’impression qu’il est l’heure d’aller se coucher.

Mon père m’accueille sur le perron. Il prend ma valise, en me demandant si mon voyage s’est bien passé. Shirin a prévu que nous dinions tôt, me dit-il, car je dois sans doute être épuisée. Je souris. Je reconnais bien là la grand-mère d’Askyn. Effectivement, mon estomac se rappelle à mon souvenir en gargouillant à l’évocation du diner. J’entre dans ma chambre. Aussitôt, la boule de poils sur mon lit bouge, fait le dos rond en s’étirant, puis saute du lit pour venir se frotter en ronronnant autour de mes jambes.

- Alors, mon gros matou, je t’ai manqué ?
Pour toute réponse, les ronrons redoublent de force.
Je me débarrasse de mes vêtements de voyage et me fait couler un bain chaud. Quel délice ! Je laisse mon corps se détendre de toutes ses tensions si bien que je manque de m’endormir. Caramel me réveille en miaulant à l’entrée de la salle de bain.

La table est dressée dans le salon. Shirin a mis les petits plats dans les grands. Elle a sorti la belle vaisselle. C’est magnifique, ça brille de partout.
Mon père m’attend assis sur un fauteuil en train de lire. Je m’installe en face de lui.

- Alors les choses avancent comme le souhaite le Commandement ?
Il ne me répond pas. Rien d’étonnant de sa part.
- Vous savez, père, j’ai bien réfléchi pendant ces six derniers mois.

Nos enseignants nous ont préparé psychologiquement à l’arrivée de la seconde tempête, et à l’évacuation. Au Collège, mais également dans la Mégalopole. Ici, personne n’est au courant. Notre province se situe peut-être en Territoires Sains, mais je me rends compte que nous vivons dans deux mondes différents. Le fossé est encore peut- être plus grand entre nous et eux qu’entre nous et les irradiés.

Mon père reste muet. Je continue.
- La construction des vaisseaux avance très vite, d’après ce que j’ai

entendu de grand père. Mais je ne suis pas naïve, je sais qu’il n’y aura pas de place pour tout le monde. Il faudrait être idiot pour ne pas comprendre la raison de ce recensement. C’est-à-dire quelles compétences embarquer en haut, et qui de la piétaille laisse-t-on mourir, ou se faire irradier, sur terre.

Mon père réagit enfin.

-  Je n’en sais pas plus que la dernière fois et la visite de Balthus, se
défend-il.

-  Moi si. Je me suis renseignée sur tous les avants postes auprès de
mes camarades concernés. Ils ont vécu le même type de scénario. Ils ont été mis sous tutelle pour un soi-disant non respect des frontières entre nous et les irradiés.

-  Oui je sais, me répond-il avec un air abattu. Tu sais nous communiquons entre nous aussi. Mais je ne voulais pas te le dire.
Je suis furieuse.

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-  Mais comment fais-tu pour rester sans rien faire ?

-  Tu ne crois pas que j’ai tourné le problème dans tous les sens ? Si je
proteste maintenant, ils me démettront. Et par qui serai-je remplacé ? Par une personne à la solde du Commandement. Et là, plus personne ne pourra protéger la population. Nous aurons tout perdu. J’attends donc d’en savoir plus avant d’agir.
Je n’avais pas envisagé le problème sous cet angle.

-  Excusez moi père. Je suis sous pression, je viens de passer six mois
intensifs. Avec les images en tête de ces pauvres gens qu’on va
abandonner, les nôtres, mais aussi ceux de l’autre côté du bouclier.

-  Oui, je comprends ma chérie. Justement, il ne faut pas agir sous impulsion et se laisser dominer par ses sentiments. La situation est très grave et nécessite prudence et recul, afin d’être surs de nos
actions. Il y a trop de choses en jeu pour se permettre une erreur. Mon père a raison. Je le regarde. Il a changé en six mois. Ses épaules se sont affaissées. Il prend sur lui tout le poids de la situation. Je ne veux pas être une source de tourment et d’inquiétude supplémentaires. Je décide donc de lui taire mes activités annexes, il a assez à faire comme cela.
* **
Le soleil se lève à peine. Shirin a préparé hier soir notre panier pique- nique. J’ai expliqué à mon père avoir besoin de passer la semaine à l’air libre, avant de m’enfermer dans les bâtiments du Centre, et qu’Askyn avait accepté de se libérer pour m’accompagner et assurer ma sécurité. Je vais donc pouvoir vaquer tranquillement à l’extérieur toute la semaine.
Nous passons chercher Sirius. Je somnole tout le long du trajet, contre coup du voyage de retour. Je me réveille lorsque nous arrivons en ville. En six mois, les constructions ont avancé à une vitesse incroyable. Des immeubles sont pratiquement terminés. De belles maisons cossues. De plus en plus de personnes dans les rues.
Léto nous accueille avec à ses côtés Duncan et Adam. Léto a l’air soucieux. Duncan serre Askyn dans ses bras. Le courant a l’air d’être bien passé entre eux. Adam comme à son habitude demeure sur la réserve. Léto nous invite à prendre place autour de la grande table de réunion. Des domestiques nous déposent des rafraichissements et de quoi grignoter. Mais le sujet sur lequel risque de tourner la réunion me tord l’estomac de crampes.
Léto prend la parole.

- Nous avons appris que le Commandement a commencé à déployer

des exercices d’entrainement face à une possible deuxième tempête. Mais nous n’arrivons pas à savoir et démêler le vrai du faux. Deux de nos agents ont été pris alors qu’ils tentaient de s’infiltrer dans les bâtiments scientifiques du Commandement. Aura, dit-il en me

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regardant, a été contactée par un des nôtres, afin de savoir s’il lui

était possible d’en savoir plus. Aura ? dit-il en me regardant.
Tous les regards convergent vers moi. Mon cœur s’accélère.
- Effectivement, Léto a raison. Notre programme d’enseignement au

Collège a été bouleversé pour y intégrer des modules spéciaux. J’ai choisi un module sur le pilotage. J’ai ainsi accès aux vaisseaux fabriqués par Titan Industries pour se déplacer et ravitailler le vaisseau amiral.

Je m’arrête, je regarde Sirius, puis je me lance.
- En fait, je suis au courant de cette rumeur avant même notre

première rencontre. Je suis désolée, mais j’avais du mal à y croire, et j’ai tenu à m’assurer de la véracité des informations avant de semer la panique. C’est pour cela que je ne vous ai rien dit. Une seconde éruption se prépare bien, d’après nos scientifiques.

Un murmure s’élève autour de la table. J’évite les regards de Sirius et d’Askyn.
- C’est même pour cela que les militaires ont débarqué chez nous

pour recenser la population. A mon avis, pour faire le tri, à savoir

qui on garde et qui on laisse sur terre.
Léto est sur le point de poser une question, mais Sirius l’interrompt brutalement, avec une voix très froide :
- Attends Léto, laisse la terminer.
Le ton de mon oncle me met au supplice, une envie de m’enfuir loin d’ici me saisit. Mais il me faut aller jusqu’au bout, même si cela m’en coute.
- Les seules interrogations qu’on a, c’est la date à laquelle

l’événement va se produire, et comment. S’il y aura des radiations pré-éruptions, si l’éruption va se produire d’un coup, si les radiations vont gagner peu à peu les terres dites saines... Quant à la date, j’en ai discuté avec mon professeur de sciences. Le calcul n’est pas si difficile à faire, il suffit de reprendre les données de la première éruption. Le souci, c’est que ces résultats ont été mis au secret par le Commandement.

Je prends mon courage à deux mains et fait face à Sirius et Askyn.
- C’est pour cela que j’ai demandé à effectuer mon stage de fin d’année au Centre, afin de les récupérer. Et oui Askyn, même si je déteste les mathématiques. Mon professeur de sciences pense que celles-ci sont faciles d’accès, et que le staff du Centre travaille

dessus. Il serait donc possible de les récupérer de l’intérieur.
Tout le monde est sous le choc de l’information. J’en profite pour continuer, et en terminer le plus vite possible.
- D’après ce que je sais du plan d’évacuation, le Commandement

suprême a mis en chantier d’énormes vaisseaux qui resteront en orbite autour de la terre, en attendant de trouver une solution aux radiations. Les chaines de production de Titan Industries fonctionnent 24 heures sur 24 depuis longtemps en secret. Le Commandement est en train de mettre au point un bouclier anti radiation, mais celui-ci protégerait seulement la Mégalopole, afin d’avoir un point de chute sur la terre afin de poursuivre les expériences.

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Je suis très mal à l’aise, je n’ose plus regarder personne. Un grand silence règne autour de la table. Je croise sans le vouloir le regard d’Adam. Indéchiffrable. En revanche Askyn a l’air furieux. Il explose.
- Alors en fait, c’est ça, ils viennent faire le tri et choisir qui est digne

d’intégrer leur vaisseau ? Mais Aura, pourquoi as-tu mis tout ce temps pour nous dire ce qui se passait ? Tu te rends compte de ce que tu nous as caché ?

Ma gorge se noue, ma vue se trouble par la montée des larmes. L’accumulation de la pression ajoutée à la fatigue. Pour ne pas craquer, je force la voix.
- Je n’ai voulu affoler personne, c’était si incroyable. J’ai commencé à

réaliser que ce scénario était véridique lorsque je suis retournée au Collège. C’est pour ça que pendant six mois je n’ai fait que travailler, jour et nuit, pour sortir dans les premiers de ma promotion. Pour pouvoir intégrer ce maudit Centre. Si je peux trouver ces fichues données, je le ferai.

Je ferme les yeux, en ajoutant : « Mais je peux t’assurer que ça été terrible de garder cette information pour moi seule ».
J’ai terminé. Au final je suis soulagée.
Léto prend la parole, avec un ton apaisant.

- Aura ne fait que confirmer ce que nous redoutions. Reste maintenant à prédire la date exacte de l’événement. Le bon côté des choses, c’est que cette fois-ci, nous pourrons anticiper. Nous avons vécu underground des années, donc s’il le faut, nous retournerons sous terre, si cela sauve nos vies.

Il me regarde moi et Askyn.
- Sachez que nos propres scientifiques travaillent également sur

plusieurs projets, notamment la mise au point du fameux antidote contre les radiations. Maintenant, au vu de ces nouvelles informations, de nouvelles orientations vont devoir être prises. De toutes les façons, il va falloir informer l’Etat Major afin de prendre les mesures pour protéger la population.

Mon intervention m’a épuisée et mon corps me trahit. Ma tête tourne, je lutte contre la nausée en train de monter. J’ai besoin d’air. Je me tourne vers Duncan, à mes côtés, et lui murmure :
- Je suis désolée, mais je dois sortir, je ne me sens pas bien.

A mon grand étonnement, Adam se lève, s’approche de moi et dit à Duncan : « C’est bon je m’occupe d’elle ». Je veux protester, mais je n’en ai pas la force. Adam me prend par le coude et m’entraine avec lui. Je me concentre sur ma respiration, je ne veux pas faire une crise de panique devant lui : un, deux, trois, quatre, cinq j’inspire, un, deux, trois, quatre, cinq j’expire. Il s’arrête devant une porte, qui se révèle être un ascenseur. Il me tient toujours le bras, appuie sur un des boutons. L’ascenseur se ferme, puis ouvre dix secondes après sur un magnifique jardin.

Je me précipite dehors en prenant une énorme inspiration. L’air est frais, il emplit mes poumons. Je tombe à genoux dans l’herbe, pose mes mains dans le creux de mes reins, et essaie de respirer normalement. Je ferme les yeux. Me représenter une image apaisante pour me calmer.

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Adam ne dit rien et me laisse reprendre mes esprits. Je lui en suis reconnaissante. Petit à petit, la crise de panique reflue. Ma respiration retrouve un rythme presque normal. J’ai toujours les yeux fermés. Adam s’approche de moi et me parle doucement : « Tu sais, tu n’as rien à te reprocher. Comme toi, je n’aurais surement rien dit avant d’être certain des évènements ».

Je ne lui réponds pas de suite. J’ouvre enfin les yeux. Ma tête est surement épouvantable, reflet de mes tourments.
- Mais qu’allez-vous pouvoir faire ?
Il s’accroupit en face de moi, me prend la main et dit simplement :

- En bien nous allons nous battre.
Et avec un petit sourire.
- Ça, ici, nous savons le faire. Nous avons toujours lutté contre les

éléments.
Il fait une pause, regarde le ciel bleu.
- Nous pensions avoir un répit. Mais ce n’est pas grave, ce ne sera que

partie remise. Et même si nous ne voyons pas le résultat de notre vivant, nous le ferons pour nos enfants, nos petits enfants ou nos arrières petits enfants. Comme auparavant nos grands parents et arrières grands parents l’ont fait pour nous.

Il me serre la main.
- C‘est une belle motivation, n’est-ce pas ?
Ses paroles ont pour effet de faire tomber toutes mes défenses qui avaient tenues jusqu’ici. Les larmes coulent sur mes joues.

-  C’est horrible de voir se reproduire le scénario d’il y a 150 ans.

-  Mais non, ça sera différent. Des voix se sont élevées pour nous aider.
Regarde Sirius, et maintenant toi et Askyn. Nous allons trouver une
solution ensemble. Et ça s’est déjà une grande chose. J’essaie de sourire et de dédramatiser la situation.

- Ah c’est sur ! Ça fait six mois que je travaille comme une acharnée

pour prouver à mes professeurs que j’ai largement le niveau pour aller intégrer ce maudit Centre, alors que je déteste les sciences. Ça, c’est vraiment de l’altruisme !

Il éclate de rire. C’est la première fois que je le vois ainsi.
- Effectivement ! Vu sous cet angle, alors nous te devons un grand

merci.
Puis plus sérieusement :
- Ça va mieux ?
Et là, je n’arrive plus à m’arrêter de parler
- Si tu savais tout ce que j’ai enduré pendant ces six mois. Cacher la

vérité à Askyn, à Sirius. Penser à tous les malheureux qu’on risque d’abandonner, alors que j’apprends à piloter, en sachant que je ne pourrai sauver tout le monde. Me demander qui va s’occuper de mon chat et de mon cheval, quand je ne serais plus là. C’est égoïste ça, comme attitude, n’est-ce-pas ? Je me soucie du sort des mes animaux, alors que des millions de personnes risquent de mourir.

Nouveau flot de larmes. Adam s’assoit à côté de moi. - Non, c’est humain tout simplement.
Je fixe le ciel afin d’éviter son regard.

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-  Merci Adam.

-  Tu es une fille très courageuse Aura. Tu as gardé tout ça pour toi, et
tu vas prendre d‘énormes risques, alors que tu aurais pu te contenter de préparer ta place dans la prochaine structure, sans te préoccuper de nous.
Il s’arrête, semble hésiter, puis il ajoute.

- Je voudrais également m’excuser de mon attitude. Je t’ai mal jugée

dès le début. Je pensais avoir affaire à une petite fille gâtée, même si tu étais la nièce de Sirius. Puis j’ai appris à connaitre Askyn, et te découvrir à travers lui. Il ne peut s’empêcher de parler de toi. Et là je viens d’apprendre ce que tu acceptes de faire pour nous, alors que rien, au contraire, ne t’y oblige, et que tu as tout à perdre.

Je hausse les épaules en souriant.
- Askyn a du te dire que depuis toute petite, j’ai toujours détesté

l’injustice. Et puis tu sais, tout n’a pas été si simple pour nous. Askyn et moi avons perdu nos mères en même temps. Nous connaissons le sentiment d’abandon, mais également le sentiment d’entraide. C’est ce qui nous a permis de tenir l’un l’autre.

Adam demeure silencieux un moment. Je m’apprête à me relever pour lui demander de me ramener auprès de mon oncle lorsqu’il reprend la parole.
- Ecoutes, j’ai une idée. Sirius nous a dit que tu avais une semaine de

répit avant de repartir au Collège. Que dirais-tu de venir la passer avec nous et Askyn au ranch ? Un bon bol d’air ne te ferait pas de mal avant d’aller jouer les apprenties espionnes là-bas. Et Duncan pourrait t’apprendre deux ou trois choses utiles et peut-être te fournir du matériel.

C’est vrai, je n’avais pas pensé à ça. J’aurais peut-être besoin de matériel spécial. Adam se méprend sur mon silence et se met à rire.
- Tu sais, on est évolué, même plus que vous ! On vous montrera. Tu

ne peux pas imaginer tout ce qu’on peut faire sous terre, me dit-il en me faisant un clin d’œil. Mais allons rejoindre les autres, sinon ils vont s’inquiéter de notre absence.

Il se relève et me tend la main pour m’aider à me lever. Je lui tends la mienne, et nous descendons rejoindre les autres.

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