Le pandemonium de toutes les abjections

Une minute de lecture

Je me demande encore pourquoi Monsieur D appelait ce bâtiment une basilique. C’était plutôt le pandémonium de toutes les abjections de ce pauvre monde, et je me mis à regretter de n’avoir pas mené une vie plus vertueuse et ne savoir pas mieux mes prières.

 

J’en avais la certitude : personne ne pouvait ressortir intact d’un tel endroit !

 

Il y avait ici plusieurs centaines de personnes. Peut-être s’agissait-il d’êtres virtuels ou de monstres de cauchemars. Je n'en savais rien. Tout ce que les films d’horreurs et les contes destinés à faire peur aux enfants avaient pu imaginer depuis la nuit des temps était rassemblé ici.

 

Je me trouvais dans un condensé de l’imagination délirante des écrivains les plus dévoyés. Archimède lui-même, n’aurait pas eurêké ça !

 

Malgré la foule, j’ai reconnu tout de suite la vieille comtesse à la colonne cassée d’avoir trop donné de coups de reins pour avaler des hommes, et son chevalier servile au langage incompréhensible et au nez précocement lumineux de sanguinité bachique.

 

Pour des raisons trop longues à décrire, mais qui paraissaient tellement évidentes en cet instant, chacun des invités au mariage de Abrahel semblait disposer d’une dose de péché originel au moins quatre fois plus grande que n’importe quel criminel ici bas.

Annotations

Versions

Ce chapitre compte 2 versions.

Vous aimez lire Oncle Dan ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0