Étincelant et Ténébreux

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Quelque part dans le monde, un phénomène étrange était en train de se produire, l'air se solidifiait, il devenait tangible. Une surface pratiquement opaque et aussi épaisse qu’une vitre apparue à la vertical. Un cheval blanc en sortit. Ainsi qu'une autre centaine.

A des centaines de kilomètres, le même phénomène se produisait, seulement c'était des chevaux noirs.

Dans une grande ville, soudain, un jeune homme de 16 ans se réveillait en sursaut.

 

Plus tard, dans la journée, il alla au lycée, mais finissant à dix heure, il alla faire un tour dans le centre-ville. Seul. Lorsqu'il arriva aux abords de la grande place il y avait une agitation inhabituelle. Des gens couraient dans tous les sens, terrifié !

De plus en plus réticent à s'approcher – il le fit quand même – il vit d'immenses chevaux, l'un d'eux blanc étincelant et l'autre d'un noir ténébreux. Contrairement aux autres personnes il n'était pas effrayé. Il s'approcha jusqu'à se retrouver entre les deux chevaux qui atteignaient presque le dernier étage du plus haut bâtiment d'environ une quinzaine d'étages. Une voix. Celle d'une femme qui avait l'air calme. Pourtant autour de lui personne ne parlait. Un instinct ou un sixième sens, lui fit lever les yeux. Le cheval blanc le regardait.

 

–        Oui c'est moi, qui te parle.

–        Nous avons besoin de toi. Lui dit une voix d'homme, le cheval noir.

–        Comment ?

–        Tu es son descendant.

–        Le descendant, de qui ?

–        Je vais te raconter une histoire... commença le cheval blanc

–        ...il y a très longtemps, dans un autre monde, trois peuples vivaient. Les chevaux Étincelants, les Ténébreux et les Hommes. Les Étincelants et les Ténébreux passaient leur temps en guerre alors que les Hommes tentaient de les séparer. Continua le cheval noir.

–        Un jour, repris le blanc, alors que les hommes décidaient d'intervenir une fois encore entre les deux peuples, la guerre fut terrible. Elle décima le peuple des Hommes presque entièrement. Alors leur chef qui venait d'envoyer sa fille et son mari sur un autre monde, prononça une terrible prophétie.

–        « Lorsque la prochaine guerre éclatera entre vos deux peuples, alors, une personne ayant mon sang qui coule dans ses veines aura le pouvoir d'exterminer le peuple le plus coupable »

–        Nos rois ont décidé de se déclarer la guerre malgré cette prophétie et en tant que représentant de nos peuples respectifs nous te demandons de l'aide.

Le jeune garçon interloqué les regarda, jusqu'à ce que la portée des paroles qui venait d'être prononcé l'atteigne.

–        Vous voulez dire que mon ancêtre a déclaré ça. Vous voulez dire que je suis son descendant ?

–        Oui. Nous savons que c'est difficile à croire mais je t'en supplie aide nous !

–        Je voudrais bien moi, mais comment ? C'est déjà assez difficile à croire !

–        Tu dois tuer nos rois !

–        Pardon ? Vous voulez dire que je dois aller dans votre monde pour tuer vos rois?

–        Oui.

 

Trois jour plus tard, l'adolescent arrivaient dans le monde des Ténébreux. Là où il devait tuer le premier roi. Seulement entre temps, les peuples Ténébreux et Étincelant c'étaient allié contre leur roi qui eux même pour contrer cette opposition avait décidé de faire alliance et c'étaient réfugié dans le même monde, dans le même château. Il devrait tuer les deux rois en même temps.

Il ne comprenait pas tellement ce qu'il faisait ici, après tout ce n'était pas vraiment son combat, mais une sorte d'instinct le poussait à agir et presque sans avoir eu le temps de réfléchir il s'était entendu leur dire oui. Maintenant il était dans un monde inconnu, avec pour unique compagnie des chevaux géants qui l'appelait « l'héritier ». Le lendemain de son arriver dans leur monde on lui dit que l'attaque était prévue pour dans 24h00.

–        Mais vous voulez me tuer ou quoi ? Je ne sais pas combattre moi !

–        Tu as toutes les qualités nécessaires en toi pour réussir ce combat.

 

Plus le temps passait, plus il avait peur. Bien sûr la journée passa extrêmement vite et bientôt il se retrouvait sur le dos du cheval blanc en train de courir parmi les autres noir et blanc qui pour une fois c'était allié. Les partisans des deux rois réunis comptaient une bonne centaine de millier de guerrier, qui représentaient en fait les différentes armées des deux royaumes, tandis que les chevaux qui couraient aux cotés de l'adolescent n'était autre que le peuple des royaumes, ils étaient plus nombreux mais beaucoup moins entrainé. Les premières lignes des alliés tombèrent sous les coups des partisans, et bientôt des combats acharnés se mirent en place. Le cheval noir et le blanc qui étaient venu chercher l'héritier sur terre devait l'escorter jusqu'à la salle du trône. Tant bien que mal ils parvinrent aux portes du château. Mais l'un des gardes les chargea. Le cheval noir s'interposa et leur ordonna de continuer.

–        Non je ne partirais pas sans toi ! Lui hurla le blanc.

–        Si ! Il le faut, pour nous, pour le peuple, pour le monde, pour l'univers, il FAUT que ce garçon arrive à destination !

–        Non ! Fais attention surtout !

Et le cheval blanc parti au galop en laissant le noir se débrouiller avec le garde. Mais le garçon était inquiet de ce qu'il venait d'entendre.

–        Pourquoi a-t-il dit « pour l'univers » ? Que se passera-t-il si j'échoue ?

Le cheval blanc hésitait à lui répondre.

–        Dit ! Dit le sinon je...!

–        Bon, bon d'accord, je vais tout te dire. Tu te rappelles, nous t'avons dit que tu devrais choisir le peuple responsable d'un énième massacre entre nous et le faire disparaître à jamais ?

–        Oui...?

–        Et ben on ne t’a pas tout dit. En vérité si l'un de nos deux peuples disparaît c'est l'univers entier qui sera bouleversé. Nous sommes le yin et le yang. Nous nous complétons et repoussons, si l'un de nos peuples venait à disparaître, l'univers entier serait déséquilibré et il disparaitrait. Cela signifie, nos mondes mais le tient aussi, ainsi que tous les autres.

Rendu muet par cette déclaration, le garçon se rendait compte de tout ce qui pesait sur ses épaules, qui lui paraissait bien petite d'un coup, pour supporter une telle pression: il devait sauvé l'univers !

Plus tard après un moment de réflexion, il reprit la parole.

–        Mais dit moi... tu avais l'air très proche du cheval noir. Je croyais que vous étiez ennemis et que vous ne vous alliez que pour protéger vos deux mondes ainsi que l'univers ?

–        Tout cela, toutes les guerres, correspond à notre nature d'opposé, on s'oppose, mais on se complète aussi. Le cheval noir comme tu dis était mon compagnon et nous allions avoir une fille ensemble. Nous nous aimions même si nous étions incapables de nous supporter dans certains moments.

–        Ah... « était » ? Pourquoi ?

–        Parce qu'il s'est sacrifier pour... pour... nous laisser passer... les gardes de ce château sont trop puissants pour qu'il puisse espérer les vaincre. Tout notre peuple sait qu'il va mourir en combattant ces guerriers, mais ils le font pour que tu puisses parvenir jusqu'à la salle du trône et ainsi rétablir la situation.

–        Mais comment ferais-je ? Je n'ai jamais tenu d'arme et encore moins tué quelqu'un !

–        Tu verras sur le moment.

Il avait une drôle d'impression, comme si une fois de plus on ne lui disait pas tout.

Après un long dédale de couloir ils parvinrent enfin à la salle. Ils n'avaient pas rencontré de résistance puisqu'ils étaient tous au front.

–        Ah tient, voilà le petit homme dont on a entendu parler ! Dit un repoussant cheval noir à l'autre blanc.

–        Oui, il paraît qu'il est censé nous tuer.

–        Quelle bonne blague !

Ces chevaux étaient encore plus grand que les autres. Il ne voyait pas du tout comment il pourrait en venir à bout. Depuis qu'ils approchaient de la salle du trône il sentait monter en lui une sorte de chaleur et en arrivant dans la salle cette boule de chaleur, qui en vérité était une boule de pouvoir était tellement devenu puissante, que ses yeux virèrent au gris, ses cheveux se mirent à voleter autour de sa tête et il s'éleva de 15 cm au-dessus du sol. Il ne contrôlait rien. Ce qui agissait était le pouvoir transmit depuis des générations et des générations par le chef des Hommes sur l'autre monde. Il tendit ses bras droits devant lui en visant les deux chevaux renégats, qui étaient tellement interloqué qu'ils ne pensèrent pas à s'enfuir. Un halo d'énergie grise se forma au niveau de ses épaules et avança en gagnant en puissance jusqu'à ses poignets. Puis soudain dans une formidable explosion l'énergie fut projeté contre les deux chevaux. Pendant un instant la pièce fut inondée de lumière, plus personne ne vit quoi que ce soit. Lorsque la luminosité redescendit pour redevenir normal, le cheval blanc ce précipita sur le garçon qui c'était écroulé par terre n'ayant plus d'énergie. Les deux renégats avaient disparu, comme désintégrer. L'adolescent ne revint jamais à lui. Au moment où le halo quittait son corps et retirait la vie de deux renégats en en sauvant des milliards, lui perdait la sienne. Les deux mondes des chevaux blanc et noir se réunir pour n'en faire qu'un. Le cheval blanc eu une fille grise et elle fut le premier exemple du fruit de l'amour entre deux chevaux de couleur différentes. Elle avait perdu son compagnon, et tous les noms des chevaux étant mort lors de cette terrible bataille furent gravé sur une pierre présente sur la plus grande place de toutes les villes de leur monde. On éleva une statue du garçon en son honneur dans toute les villes et l'une de ces statuts fut envoyé sur terre.

Sur Terre justement, personne ne sut jamais où était passé cet orphelin, depuis qu'il avait été vu disparaissant avec des chevaux blanc et noir, plus personne ne l'avait vu. Depuis ce jour le peuple des chevaux Noir Ténébreux vécu en bonne entente avec les chevaux Blanc Étincelants, il y eu d’ailleurs de nombreux chevaux gris qui peu à peu devinrent l'une des couleurs dominantes.

 

Grâce à la vie d'un adolescent, le peuple blanc et le noir vécurent tout comme des milliers d'autre peuple, ensemble, et surtout heureux.

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