Horia ...

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Assise dans la baignoire, je regardai le paysage et repensai à ma vie avant qu’elle ne vole en éclat. Je me souvenais de ma mère qui adorait partager ses connaissances sur la tribu, celle qu’elle avait quitté par amour pour mon père. Elle n’avait jamais renié ses origines et je ne les avais pas reniées non plus. Mais rapidement mes pensées revinrent à ce contrat que Solo et Crow m’avaient proposé. Un contrat qui n’avait qu’un seul but, légitimer ce qu’ils m’avaient déjà fait mais seulement ils auraient enfin mon accord. Je pouvais négocier, j’étais libre de mes choix mais ils n'étaient pas sans conséquences et ils m’entraînaient dans un monde que je ne connaissais pas et qui me terrifiait. Me donner entièrement à eux en échange de galets et de plumes, je trouvais cela complètement stupide, mais c’était le prix de ma liberté.

Il était près de midi quand je sortis de la baignoire et après avoir trouvé des vêtements dans le dressing, j’avais été surprise de les trouver à ma taille mais surtout à mon goût. J’optai pour un jean troué au niveau des genoux. Je retroussai le bas jusqu’à mes chevilles et j’enfilai un débardeur blanc en coton que je nouai à mon ventre avant d’attraper un long gilet en tissus de toutes les couleurs, il était à moi, et avait appartenu à ma mère. Comme à mon habitude, je relevai mes cheveux en chignon avant de nouer un foulard autour de ce dernier. Je descendis au rez-de-chaussez et me rendis à la cuisine où je vis George en train de préparer à manger.

— Bonjour mademoiselle.

— Bonjour George. dis-je.

— Vous avez besoin de quelque chose ?

— Vous êtes le gardien de mes médicaments.

— Oh, oui désolé. Les voici. dit-il en me tendant mes cachets et un verre d’eau.

— Je pourrais avoir une pomme ?

— Bien sûr. dit-il en me lavant une pomme avant de me la donner.

— Merci. Je vais aller me poser dehors, il fait beau.

— Je vous en prie. dit-il en reprenant sa tâche.

— George, je sais que vous n’êtes que l’intendant et le cuisinier mais…

— Que voulez-vous ? demanda ce dernier avec bienveillance.

— Faire des cookies maison.

— Je crois que cela ne posera pas de problème. Je vous laisserai de la place dans la cuisine et vous pourrez faire des cookies. dit-il.

— Merci George.

Je quittai la cuisine tout en croquant dans ma pomme et je me rendis dans le jardin. Sentir l’herbe fraîche sous mes pieds me donna le sourire. Sentir l’air frais sur mon visage était quelque chose qui m’avait manqué. Je visitai le jardin et je repèrai aisément les gardes et les caméras de surveillance. Un garde en particulier était en train de me suivre partout où j’allais. J’arrivai au niveau des écuries et m’approchai d’une barrière qui donnait sur un pré avec des chevaux. Un grand étalon noir s’approcha de la barrière et je tendis ma main pour caresser son chanfrein. Un palefrenier arriva et me regarda étonné.

— C’est la première fois que ce cheval se laisse approcher.

— Il a peur et ressent vos émotions. Il est comme un miroir. dis-je en grimpant sur la barrière pour m’asseoir tout en lui donnant le reste de ma pomme.

— Vous vous y connaissez en chevaux ?

— Non, mais je le sens en moi. Ca vient peut-être de ma mère, elle était indienne. Comment il s’appelle ?

— Snowden.

— Ça te va bien. Je doute que ton propriétaire soit d’accord pour que je te monte dessus mais tu vaux bien le risque. dis-je en me mordant la lèvre avant de grimper à l’aide de la barrière sur son dos.

Snowden hennit et je m’accrochai à sa crinière avant de me promener dans le grand champ sur son dos. On tournait en rond mais cela semblait lui convenir. On m’appela au niveau de la barrière et je vis alors le garde métis qui m’avait violenté à mon arrivée. Je soufflai et m’y rendis avant de grimper en équilibre sur la barrière en bois.

— Monsieur Kane ne veut pas vous savoir près des chevaux. dit-il froidement.

— Monsieur Kane sait-il que je suis à moitié indienne et que j’ai besoin d’être proche de la nature? Et puis pour être honnête je m’en tape royalement de ce qui veut où pas. dis-je en descendant des barrières avant de rentrer à la maison. Vivement je me ruai à l’étage et claquai la porte furieuse. Même absent, il était présent et arrivait à me saper le moral.

Il était près de dix-neuf heures quand la porte d’entrée s’ouvrit. J’étais toujours en cuisine avec George quand je sentis leur regard sur moi.

— Bonsoir monsieur Kane, monsieur Delgado.

— Bonsoir George. Dit Solo avant de froncer les sourcils en me voyant mélanger la salade verte.

— Tu n’es pas ici pour cuisiner. Dit-il.

— Je m’ennuyais et George a accepté mon aide. Je n’ai rien fait de mal.

— En effet. Dit-il. Le docteur Bas va arriver et t’ausculter. Ensuite nous dînerons et nous discuterons de la proposition que nous t’avons faite.

— Merci George pour cette journée.

— Merci à vous. Laissez, je vais terminer et ranger.

En passant devant la plaque qui contenait les cookies encore chauds, j’en piquai un et le portai à ma bouche.

— Putain que c’est bon! Dis-je la bouche pleine.

Solo haussa un sourcil alors que Crow était en train de s’étouffer. Je mis un moment pour comprendre pourquoi ils avaient réagi ainsi et me retins de les insulter d’obsédés. Au même moment, on sonna à la porte d’entrée. Emilio ouvrit et une femme sublime passa la porte. Elle salua poliment Crow et Solo avant de me regarder de la tête aux pieds.

— Ainsi c’est vrai ce qui se raconte. Vous avez un nouveau jouet ? Dit-elle. Elle est plutôt mignonne, vous l’avez trouvé où?

— Gill. dit Solo pour la remettre à sa place mais elle balaya sa remarque d’un mouvement de la main.

— Horia… menaça Crow en voyant mon regard.

Mais ce fut plus fort que moi et je m’emportai contre tout le monde!

— Je ne suis pas un jouet ! Je suis une personne ! Une femme qu’on a vendue pour solder une dette! Une femme qu’ils ont violée et à qui ils ont proposé un jeu stupide pour lui faire croire qu’elle pourrait acheter ma liberté. Vous êtes des monstres ! Contrairement à vous, moi je peux me regarder dans le miroir sans avoir un problème de conscience! Vous êtes bons à enfermer tous autant que vous êtes !

La baffe de Crow me fit tourner la tête mais je l’affrontai et lui crachai au visage. Il m’attrapa par les cheveux et je me débattis en le griffant et surtout en visant le visage. Il me relâcha et je sentis la douleur de la décharge me saisir la jambe. Je serrai les dents et saisis un vase que j’envoyais en direction de Solo et de la garce en talons aiguilles. Solo prit le vase dans le dos pour protéger la blonde en robe blanche. Puis je vis Crow m’attraper par la gorge et la serrer. Il me souleva contre le mur et je voulus me débattre. Ma vision se brouilla par les larmes et des points noirs altérèrent ma vue et mon souffle se coupa. Lentement je me sentis partir, et j’accueillis la mort avec la paix.

Réveillée par un jet glacial, je poussai un hurlement avant de tousser. J’ouvris péniblement les yeux et réalisai que j’étais attachée par les poignets au plafond. J’étais littéralement nue, mes jambes attachées à une barre métallique qui était, elle-même accrochée au sol. Je sentis une présence derrière moi avant de sentir une sangle être passée autour de mon visage. On me bâillonna avant de faire le tour. Je vis Crow avec la joue tuméfiée et des griffures. En mon fort intérieur s’était une victoire. Une toute petite victoire mais c’était la mienne et j’en étais heureuse. Il s’approcha de moi et caressa ma joue. Il approcha son nez de mon cou et je tremblai d’appréhension et de terreur à l’idée de savoir qu’il allait me le faire payer. Il sortit de la poche de pantalon des épingles à linge avant de venir caresser mes seins. Il provoqua mes tétons avant d’y accrocher les épingles. Je voulus me débattre mais rien n’y faisait, j’étais entravée et à sa merci. Concentrée sur Crow, je ne vis pas Solo arriver par derrière et se plaquer dans mon dos. Alors que Crow déroulait une corde en jute, j’écarquillai les yeux horrifiés en sentant les doigts de Solo s’aventurer vers mon anus. Il le caressa, le provoqua avant d’y étaler un gel froid. Son autre main se glissa entre mes cuisses et il vint caresser mon clitoris avant de pousser sur mes sphincters. Les yeux clos, les larmes coulant sur mes joues, je le sentis envahir mon anus de son doigt. Il le fit aller et venir avant de le retirer, puis il en glissa un second et je mordis dans la la balle avant de gémir de douleur en le sentant m’écarteler douloureusement. Solo retira ses doigts après m’avoir longuement torturé et s’éloigna. La tête lourde, je la laissai tomber en avant. Puis je le sentis à nouveau derrière moi avant de sursauter quand un truc froid caressa mon intimité. Il le fit glisser dans mon intimité avant de le ressortir, puis il le dirigea lentement vers ma rose. Sa bouche dans mon cou, son souffle chaud contre ma peau, il murmura.

— Si tu veux que ce soit plus facile pour toi, souffle et détends toi. dit-il contre mon oreille.

Je sentis la boule en métal forcer sur mon orifice et mes sphincters s’écarteler sous la pression. La première boule entra en moi et je me mis à trembler, puis Solo attendit quelques secondes avant de reprendre sa torture. Je sentis alors mes muscles aspirer l’objet et se refermer autour d’une tige fine mais tout de même intrusive. Je le sentis en moi, il m’étirait, mon corps avait du mal à accepter cette intrusion. Puis Solo saisit la corde que Crow lui tendit et la passa dans la tige qui était dans mon dos et reliée aux boules enfoncées dans mon anus. La corde fut passée dans une poulie au plafond et accrochée à mes cheveux m’empêchant alors de pencher la tête en avant, sans tirer sur le crochet enfoncé dans mon cul et me faire du mal. Solo apparut devant moi et avec un sourire vicieux il donna une pichenette à l’épingle accroché à mon sein.

— Tu as dépassé les bornes ce soir! Tu as agressé un médecin, Crow et moi-même. dit Solo en colère.

Il défit mon bâillon et sans attendre je lui répondis avec toute ma rage et ma haine.

— Vous m’avez violée ! Vous êtes des monstres sadiques et complètement malades. Vous êtes incapable d’éprouver du plaisir sans humilier et torturer une femme, ça en dit long sur qui vous êtes. La vérité de te fait mal Solomon Kane, et bien sache que je m’en tamponne. Tu veux me torturer, me briser, me violer, fait le, ça ne changera en rien le fait que tu ne vaux pas mieux que mon oncle et l’homme qui était mon mari. Toi comme Crow ! dis-je avec véhémence.

Le coup fut atroce et cinglant. Le bruit du fouet résonna dans la pièce et claqua brutalement sur l’arrière de mes cuisses. J’hurlai et me débattis avant de le sentir atterrir ensuite sur mon cul. Les coups pleuvèrent sur mes fesses, dans mon dos, avant de passer sur mes cuisses à l’avant, sur mon ventre et ma poitrine. Crow se montra intraitable et à chacuns de mes mouvements, chacunes de mes contractions musculaire le crochet anal se rappela à ma mémoire. Le souffle court, ma peau échaudée par les coups, je fermai les yeux et comptai dans ma tête. Soudain, Crow visa mon intimité et sans comprendre comment, mon ventre se contracta douloureusement, il était en ébullition. Mon intimité pulsait et mon plaisir coulait le long de mes cuisses. Effarée par cette terrible constatation, je sentis mon dégoût pour moi-même s’attiser. Solo s’approcha de moi et délicatement glissa sa main entre mes cuisses sur mon sexe douloureux et hypersensible. Honteusement ce dernier frissonna sous cette caresse et Solo porta ses doigts à sa bouche.

— Tu es trempée. dit-il ravi avant de reprendre ses caresses.

— Ce soir, tu vas recevoir ta première leçon et nous supplier. assura Crow en rangeant le fouet.

Je le regardai alors pousser une sorte de cheval d’arçon alors que Solo me détachait les jambes de la barre. Puis il me souleva et me fit chevaucher le cheval d’ arçon. Crow détacha alors mes poignets du plafond pour les attacher au sol. Puis Solo mit du mou dans la corde qui reliait le crochet anal dans mon orrifice anal à mes cheveux avant de m’ordonner de m’allonger contre le cuir du cheval d’arçon. Ma tête fut tirée en arrière, et il était impossible pour moi de la poser sans tirer sur le crochet anal et le faire entrer en moi un peu plus. Mes bras et mes jambes étaient eux attacher au sol et mes jambes étaient légèrement écartées ce qui mettait indéniablement mon sexe et en particulier mon clitoris au contact d’une sorte de matelas en silicone fait de petits picots. Crow passa une énième corde autour de ma taille m’empêchant ainsi de me redresser. Puis Solo s’approcha et caressa ma joue avant de plaquer sa bouche sur la mienne, sa langue provoqua la mienne, son baiser était dur, implacable et possessif. Crow caressa mon dos et mes fesses meurtries avant de poser un baiser sur mon épaule.

— Ton seul moyen de t’en sortir petit papillon c’est de nous supplier. dit Solo avant d’appuyer sur un bouton.

Je poussai un gémissement de surprise en sentant les vibrations sur mon clitoris. Crow et Solo quittèrent alors la pièce, je voulus y échapper mais cela était impossible sans que le crochet ne me rappelle à sa mémoire et sans que les cordes autour de mon corps ne meurtrissent ma peau. Les larmes aux yeux, je sentis alors le plaisir monter en flèche en moi et rapidement mon premier orgasme éclata. Les vibrations ne firent qu’augmenter me rendant littérallement folle. Je sentis mon sexe dégouliner de plaisir et ce dernier couler le long mes jambes. Tout mon corps tremblait, je pleurai tellement j’étais épuisée par ses orgasmes à répétition. Après le quatrième, je craquai et hurlai pour qu’ils arrêtent. La porte s’ouvrit sur Crow et Solo. Ce dernier s’abaissa à genoux devant moi pour être à la hauteur de mon visage.

— Je t’écoute petit papillon. dit-il en caressant ma joue tendrement.

— Je vous en supplie, je n’en peux plus. dis-je en sanglots.

— Tu recommenceras ? demanda Solo.

— Non. dis-je en reniflant.

Solo arrêta la machine et Crow libéra mes cheveux. Impuissante et fracassée je m’écroulai et fermai les yeux. Je sentis qu’on retirait lentement la barre de mes fesses et cela m’arracha des gémissements de douleur mais aussi de plaisir. Mes muscles anaux se contractèrent dans le vide et je ressentis comme un vide. Mais rapidement celui-ci fut comblé par un objet froid et dur.

— Détends toi, ce n’est qu’un plug en verre. dit-Solo dont la voix était lointaine pour moi et étouffée par le brouillard dans lequel j’étais inconsciemment plongée.

On me souleva alors délicatement et naturellement je posai ma tête sur l’épaule de Crow. Il me porta jusqu’à un bain chaud et me garda dans ses bras, caressant mes cheveux et plongeant son nez dedans. J’ouvris les yeux et vis Solo s’asseoir dans la baignoire. Délicatement, il prit mon pied et entreprit de me faire un massage.

— Ce soir, tu dormiras avec moi. dit Solo avant d’embrasser ma cheville.

Je ne répondis pas, je n’avais plus aucune force et mais surtout je n’avais rien à dire. Mes pensées ne cessaient de me hanter, ma culpabilité, ma haine, mon dégoût, ma colère, mais également la douleur et les souvenirs de ma vie d’avant ne cessaient de me tourmenter. Je me sentais sale, répugnante, je haïssais mon corps pour ses réactions. Comment pouvait-on éprouver du plaisir à se faire fouetter ? Comment pouvais-je en éprouver avec eux alors que le contact de mon propre mari me répugnait ? Je fixai un point dans le jardin avant de sentir Solo m’attirer dans ses bras.

— Horia !

— Quoi ? dis-je en tournant la tête pour affronter son regard.

— Comment tu te sens ?

— Ma réponse risque de ne pas te plaire. dis-je.

— J’aime bien, la petite sauvage en toi n’est jamais loin. Donne moi ta réponse, je pense que tu as été assez punie. dit-il contre mon front.

— Qu’est ce ça peut vous faire de savoir comment je vais ? Si j’en suis là c’est parce que vous l’avez décidé. Vous êtes comme des gosses, vous faites quelque chose sans penser aux conséquences ni aux dommages collatéraux et après vous vous demandez comment je vais ? A ce stade ce n’est plus de l’hypocrisie.

— En effet, je n’aime pas ta réponse. dit-Solo avant de poser son doigt sur ma bouche pour me faire taire.

— Je te l’avais dit.

— Horia…

— Vous savez qu’à aucun moment vous ne vous êtes jamais protégés ?

— Crow et moi sommes clean et tu l’es également. assura Solo.

— Je ne peux pas prendre de contraceptifs à cause de mon traitement et vue la situation actuelle et la précarité de celle-ci, je ne me vois pas tomber enceinte. dis-je vivement.

Solo croisa le regard de Crow et vivement je compris sans mal que ces derniers y avaient pensé. Je les regardai tour à tour et l’horreur se peignit sur mon visage. Mon coeur se serra et je pris une grande inspiration pour contrôler ma nausée. Je comptais dans ma tête avant de sursauter en sentant la main de Crow sur mon épaule.

— Horia…

— Je ne veux pas d’enfants, jamais tout comme je n’ai jamais voulu me marier. Je veux juste être en paix. dis-je en ramenant mes genoux contre ma poitrine.

Sans dire un mot de plus, Solo et Crow se contentèrent de me laver. Et je me laissai faire. Solo me sécha avec précaution. Je croisai mon reflet dans le miroir et vis les stries rougeâtres et violacées marquer mon corps.

— Allonge toi sur le lit, j’arrive. Dit Solo contre ma tempe.

Pour ne pas subir une deuxième punition, je me rendis sur le lit et m’y allongeai. Le lit s’affaissa derrière moi, mais aussi devant moi. Je tournai la tête et vis Solo entièrement nu à genoux devant moi. Il caressa ma joue et lentement prit ma main qu’il posa sur son érection.

— Touche-moi. dit-il.

Je fermai les yeux et obéis en me laissant guider. Solo utilisa ma main pour se caresser. Soudain je sentis de l’huile couler sur mes fesses meurtries et dans mon dos, puis les mains calleuses de Crow qui lentement me massa. De mes épaules endolories à mes chevilles. Il s’attarda longuement sur mes fesses et le plug qui ornait mon fessier. Avec une douceur innée, il glissa deux oreillers sous mon ventre alors que Solo caressait mes cheveux tout en me demandant de le caresser. Mon corps entier frissonna sous leurs caresses et la douceur de celles-ci. Larguée dans mon esprit, je me déconnectai et fis taire ma raison, mes pensées et mon coeur. Je voulais seulement ressentir autre chose que de la souffrance, de la contrainte et décidai de suivre mon instinct. Celui de profiter de ce moment de répit et de trouver de la chaleur humaine même si cela était avec mes bourreaux. Solo jura quand je posai un baiser sur sa queue tendue dans ma main.

— Putain, oui ! dit-il en grognant avant de me guider.

Je le laissai faire et tout en le léchant, je caressai ses couilles. Les yeux clos, Solo grogna quand je le pris dans ma bouche. Il saisit mes cheveux mais me laissa pour la première fois y aller à mon rythme. Un rythme fortement pertubé par les caresses intimes de Crow.

Je geins de plaisir avant de pousser un cri quand dans un élan brusque il me pénétra jusqu’à la garde dans une puissante poussée. Son pelvis contre mes fesses, il me baisa avec fougue et son pouce provoquant mon anus remplit. Il tira sur le plug et me le retira en douceur avant de cracher sur mon orifice et je sentis son doigt s’enfoncer en moi. La queue de Solo dans ma bouche, je gémis autour de celle-ci, lui arrachant un grognement de plaisir.

— Putain ta bouche est un paradis… dit Solo en grognant, ses mains dans mes cheveux.

Solo me baisait langoureusement la bouche de profonds coups de reins. Je l’incitai silencieusement à rester longuement dans ma bouche et jusque dans ma gorge avant de se retirer. Puis je sentis un gel froid contre ma rose, Crow l’étala délicatement avec ses doigts. Puis quelque chose de dur fit pression sur mes muscles. Lentement je soufflai et je me détendis avant de sentir la queue monstrueusement bien tendue de Crow m’étirer. Ses mains écartant mes fesses, il donnait de petits coups de reins avant qu’il ne s’enfonce jusqu’à la garde. J’avais l'impression que tout mon corps allait se déchirer en deux à partir du milieu. Je gémis autour de la queue de Solo qui se retira avant d’encadrer mon visage de ses mains.

Crow m’allongea sur le lit en cuillère et lentement Solo vint plonger dans mon sexe trempée et encore sensible des tortures qu’il avait subi. Je fermai les yeux et je les sentis tous les deux me comprimer et me déchirer. La douleur se mélangea au plaisir, un plaisir violent qui ressemblait à un cocktail molotov grisant et qui m’envoya dans un monde complètement brumeux. Ils trouvèrent rapidement un rythme et ensemble dans une parfaite harmonie ils me baisèrent rudement avant que Solo ne glisse une main entre nous et ne me caresse. Mon orgasme monta en flèche dans mon ventre, mon sexe et tous mes muscles se contractèrent autour de leurs queues qui allaient et venaient en moi. La vague de plaisir se transforma en tsunami de plaisir et brutalement elle explosa et ravagea tout sur son passage. Je plantai mes dents dans la main de Crow alors qu’il me mordit l’épaule pour étouffer son râle de plaisir. Mon cri étouffé résonna dans la chambre et fut rapidement suivi du râle de Solo qu’il étouffa en m’embrassant violemment. Solo me donna un violent dernier coup de rein, ses doigts dans ma hanches et ceux de Crow dans mes fesses allaient laisser des empreintes à coup sûr. Convulsant entre leurs bras, je restai prisonnière de leur étreinte brûlante et pour rien au monde, je ne voulais les voir partir. Un sentiment qui raviva ma culpabilité et mon dégoût mais que je m’empressai de chasser de ma tête avant de sombrer à nouveau dans ce monde brumeux.

Les yeux clos, je sentis le foutre de Crow inonder mon orifice. Lentement il se retira avant de remettre en douceur le plug dans mon anus. Solo me serra contre lui et murmura contre mon front.

— On peut éprouver du plaisir autre qu’en t’infligeant de la douleur. Tu nous hais pour ce qu’on t’a fait, tu te hais pour ce que tu ressens. Tu as le choix, soit tu continues sur la voie que tu as prise et jamais tu ne seras en paix, ce combat contre toi-même t’épuisera, soit tu acceptes que même dans l’enfer tu puisses ressentir autre chose que de la haine, de la colère, du dégoût mais parfois du plaisir. Avec Crow nous sommes disposés à te laisser une dernière chance. Gill t’a manqué de respect et ta colère était justifiée, mais pas tes actes. La proposition qu’on t’a faite tiens toujours. Tu as jusqu’à demain midi pour nous donner une réponse.

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