Horia Walter, 20 ans ...

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Installée confortablement dans mon hamac, mon nez plongé dans un roman, je sursautai en entendant la porte claquer. Lentement je fermai mon livre et le posai par terre avant de remonter les marches de la terrasse. Je passai la porte de la baie vitrée du salon et poussai un cri de terreur n voyant le visage abîmé et tuméfié de Stan. Bien que nous soyons mariés seulement sur le papier, je fus inquiète pour lui.

— Stan ! Qu’est-ce que t’es arrivé ? demandai-je en m’approchant de lui terriblement inquiète.

— Ta gueule ! dit-il en rugissant avant de me giffler et de se servir un verre.

La baffe magistrale que je reçus en pleine tête me coupa dans mon élan et vivement je chutai en arrière. Les larmes coulèrent sur mon visage alors que ma joue me lançait terriblement. Ce n’était pas la première fois que Stan se montrait violent à mon égard. Je savais que c'était dû aux clauses de notre mariage. J’étais à trois mois de mes vingt et un an. Son visage était tuméfié, la manche de sa veste était quasiment déchirée et sa chemisé était complètement débraillée. Stan s’était fait passer à tabac.

— Monte dans la chambre et fait une valise. Ne pose pas de questions inutiles, tout ce que tu dois savoir c’est que des gens en ont après moi et vont s’en prendre à toi si je ne te mets pas en sécurité. Un ami est d’accord pour t’héberger le temps que je règle cette histoire. dit-il froidement.

Sans demander d’explication et surtout pour ne pas aggraver sa colère et me faire tabasser inutilement, je me relevai en grimaçant et montai à l’étage en silence pour faire ce que mon mari m’avait demandé. Je posai une valise sur l’ottoman et délicatement je mis des affaires dedans avant de prendre ma trousse de toilette et mes médicaments. Quand ma valise fut prête, Stant la prit et vivement me saisit le poignet avant de m’entraîner hors de la maison d'un pas pressé. Je montai dans la voiture quand il me le demanda en hurlant. Vivement il jeta ma valise sur la banquette arrière et je sursautai quand il claqua la portière.

Le silence était de plomb dans l’habitacle. Je serrais mon collier dans ma main tout en pleurant en silence. La voiture remontait lentement une longue allée gravillonneuse entourée de hauts arbres et de jolis parterre de fleurs. Il y avait aussi des chevaux et le domaine semblait extrêmement grand. La voiture s’immobilisa devant un perron et un homme ouvrit la portière. Stan descendit seul et sortit ma valise avant de laisser l’homme la prendre. Il me saisit le bras et vivement m’entraîna à l’intérieur. Subjugué par la beauté des lieux, je ne fis pas attention au géant brun, métis qui violemment me saisit le bras m’arrachant à Stan. Je reçus un violent coup à l’arrière des genoux et je tombai au sol sans pouvoir retenir un gémissement de douleur.

— Pile à l’heure. dit soudain une voix qui attira mon attention.

— J’ai fait ce que vous m’avez demandé, ma femme est là. dit Stan terrifié.

— Oh mon dieu ! jurais-je en comprenant sans mal ce qu’il venait de faire.

Stan se retrouva avec un flingue sur la tempe et à genoux. Les larmes ruisselaient sur mes joues. Il croisa mon regard et put y voir toute ma haine. Des bruits de chaussures me fit détourner le regard. Je vis l’homme se pencher et violemment il saisit mes cheveux et tira dessus m’obligeant à le regarder.

— Salut toi. dit-il en caressant ma joue avant de saisir violemment ma mâchoire, m’obligeant à regarder Stan. Sais-tu pourquoi tu es ici ? demanda-t-il

Je secouais négativement la tête et l’homme soupira.

— Dis lui Walters ! Dis à ta magnifique épouse pourquoi elle est là.

— J’ai joué au poker avec l’argent de la société et j’ai perdu. dit Stan en bégayant.

— Non Walters ! La vérité, dis lui la vérité. Dis lui que sa vie vaut cinq cent mille dollars et que pour sauver ta maîtresse tu l’as sacrifié elle. Et oui mon ange, ton mari t’a vendu à moi pour solder sa dette. dit-il en souriant. Tu as deux mois pour payer et me rembourser mes un million de dollars, sache que si tu tentes de m’entuber c’est elle qui mangera, si tu tentes de t’enfuir, je bute ta maîtresse et si elle, elle tente de s’enfuir, c’est dix pour cent de plus. dit-il. Tire-toi de chez moi ! Oh dis-moi ma belle, tu as quelque choses à dire à ton mari.

— Allez tous en enfer, tous autant que vous êtes bande de cinglés ! dis-je avant de lui cracher au visage.

Il sourit et se releva avant de s’approcher de Stan. Ce dernier le regarda effrayé et sans le voir venir, l’homme le frappa violemment dans le ventre. Je ne ressentis rien en voyant Stan s’écrouler au sol et encore moins quand deux hommes le sortirent sans aucun ménagement de la maison.

— Emmène là en bas, Magnolia l’attend ! dit-il sèchement avant de me regarder en silence un sourire dans le regard.

Les cheveux châtain, coiffés comme dans les magazines people et une barbe de quelques jours qui recouvrait sa mâchoire carré. Son sourire était carnassier et ses yeux étaient froids comme de la glace. Son regard gris était littéralement insondable. Cet homme était terriblement terrifiant. L’homme qui me tenait fermement, s’empressa de m’attacher les poignets dans le dos et il me souleva comme une foutue poupée de chiffon et me força à marcher avant de me jeter sur son épaule comme un vulgaire sac de pommes de terre. Je traversai un dédale de couloirs et cela la tête en bas avec les cheveux dans le visage. J’entendis une porte métallique s’ouvrir et se fermer, puis on me posa sans ménagement sur une table d’auscultation. Je me débattis mais l’homme me maîtrisa aisément et passa une sangle en cuir autour de ma gorge et de mon front. Chaque parties de mon corps étaient attachées à la table. L’homme sortit et je vis une femme entrer. Elle posa ses affaires sur une tablette non loin et sortit une paire de gants avec une paire de ciseaux. Puis elle s’approcha de moi et découpa ma robe, puis mon soutien gorge et ma petite culotte. Je voulus crier mais vivement elle enfonça ma robe en morceau dans ma bouche et la scotcha. Bâillonnée et ligotée à une table, je sentis les larmes monter quand elle m’ausculta, palpa mes seins, puis mon ventre avant de caresser la cicatrice sur mon flanc. Puis ce fut le moment le plus humiliant de ma vie quand elle se glissa entre mes jambes. Mon cris se fit entendre quand ses doigts froids s’aventurèrent dans mon intimité. Elle se redressa vivement, retira ses gants avant de sortir. Quand elle revint, elle tenait dans sa main une grande seringue. Elle s’approcha de ma tête et vivement désinfecta la peau à l’arrière de mon oreille avant de me piquer. Je poussai un cri strident car c’était la douleur la plus atroce qui soit. Elle retira l’aiguille et pris un boîtier noir qui émit alors un bip vif et assourdissant. Après son injection, elle rangea tout son matériel et quitta la pièce. Elle fut alors remplacée par deux autres femmes dont l’une me regarda avec pitié. Je les vis alors remplir des bassines avant de me laver entièrement. Elles me coupèrent les ongles, les vernirent avant de m’épiler les jambes à la cire ainsi que mes aisselles et mon intimité. Puis la plus froide et professionnelle des deux gifla la seconde femme quand elle hésita pour refermer le collier autour de mon cou. La sadique sourit et me détâcha. Vivement je la repoussai et tentai de m’enfuir. Je courus à travers le couloir quand soudain je poussai un hurlement de douleur. Mon corps fut foudroyé par une décharge qui venait du collier. Pris de spasmes incontrôlables, la sadique s’approcha et se pencha vers moi. Elle me saisit les cheveux et approcha mon visage du sien avant de sourire.

— Bien tenté ma jolie, mais tu n’as aucune chance de t’enfuir d’ici.

— Je … dis-je avant de sentir mon corps se mettre à convulser et à vomir mes tripes. J'étais en train de faire une crise.

— Putain de merde ! dit-elle alors que je sombrai. Va chercher monsieur Kane !

Le bruit d’un bit assourdissant et régulier se fit entendre et j'avais l’impression d’être allongée sur un nuage. Tout cela me donna l’impression d’être en paix. Lentement j’ouvris les yeux et regardai tout autour de moi avant de bouger mon bras quand je remarquai que ce dernier était attaché au lit. Je compris que je n’étais pas à l’hôpital, mais dans une chambre et toujours prisonnière.

— Enfin réveillée ! dit alors une voix qui me fit frissonner de terreur.

Je le vis alors sortir de l’ombre et se lever du fauteuil dans lequel il était assis. Il s’approcha et soupira avant de caresser ma joue en douceur.

— Je vais te poser des questions, si tu me mens je le saurais et crois moi petite fée que je vais te briser tellement fort que tu ne pourras plus te relever. C’est clair ? demanda-t-il.

Pour toutes réponses j’hochai la tête et déglutis.

— Comment se fait-il qu’après deux ans de mariage avec cet abruti fini, sa femme soit toujours vierge ?

— C’est un mariage de raison organisé par mon oncle et Stan. Ce dernier avait besoin d’un femme pour accéder à son fond fiduciaire, mais mon oncle l’a piégé en instaurant une clause qui lui interdit de me toucher avant mes vingt-et-un. Stan a pris une maîtresse, je le savais et je m'en foutai parce qu’il me foutait la paix. dis-je en reniflant.

— La cicatrice sur ton flanc c’est dû à quoi ? demanda ensuite ce dernier.

— Une greffe du foie, j’avais dix ans. J’ai un traitement à prendre au quotidien et une alimentation strict. répondis-je en essayant de ravaler mon sanglot.

— Bien. dit-il en se levant.

— Vous allez faire quoi de moi ? osai-je demander.

— Te remettre sur pied, ensuite je ferai de toi ce que je veux. Tu es à moi maintenant. dit-il en quittant la pièce.

Attachée au lit, je ne pouvais absolument pas bouger et mentalement j’étais lessivée. Je venais de découvrir que mon mari m’avait échangé pour solder une dette et je savais qu’il ne pourrait jamais la rembourser. J’étais condamnée, mais bien déterminée à m’enfuir.

J’ignorais depuis combien de temps j’étais là, tout ce que je savais, c’est qu’un homme m’avait apporté six fois à manger. Les repas étaient délicieux et le régime alimentaire strict lié à ma maladie était respecté à la lettre. Alors que je regardai en silence le peu de paysage par la fenêtre, je sursautai en voyant la porte s’ouvrir sur l’homme à qui mon mari m’avait vendu. Il s’approcha du lit et, délicatement, libéra mes poignets. Puis il mit un bracelet à ma cheville qui se verrouilla électroniquement.

— Bonjour Horia. dit-il.

Face à mon silence, il sourit et appuya sur une touche de son téléphone et soudain je reçu une châtaigne dans la jambe. La décharge était moindre que celle que la folle m’avait affligé mais tout de même douloureuse.

— Dois-je t’inculquer la politesse ? demanda ce dernier.

— Bonjour. dis-je en frottant ma jambe prise de tremblements.

— C’est bien mieux. Maintenant je vais te montrer ta chambre, si tu tentes de t’enfuir, tu sais ce que tu risques. dit-il en rangeant son téléphone.

Je déglutis et hochai la tête avant de le suivre sans dire un mot. On quitta la chambre et on traversa un couloir avant qu’il n’ouvre une porte et ne m’invite à entrer. La chambre était grande et vide, composée d’un matelas à même le sol, un fauteuil soudé au plancher et une pile de livres posée à côté. La salle de bain était ouverte sur la chambre. Il ferma la porte derrière moi et je sursautai en sentant sa présence derrière moi.

— Laissez-moi partir ! suppliais-je.

— Non. répondit-il froidement avant de caresser délicatement ma joue.

Puis brutalement il referma sa main sur ma gorge et m’incita fortement à me retourner. Je m’accrochai à son poignet et tentai de me débattre, ce qui eut pour seul but de l’énerver. Il resserra sa prise sur ma gorge et je sentis les larmes inonder mon visage. Avec son autre main il dégagea les mèches de cheveux de mon visage avant de caresser ma lèvre avec son pouce rugueux.

— Tu es encore plus belle en vrai que sur les photos que j’ai de toi. dit-il.

— Pourquoi ? demandai-je en larmes.

— Parce que je le veux et que je le peux. Ton mari me doit un million de dollars, il ne m’a pas remboursé. Je pensais avoir été clair, tu es à moi maintenant, je prendrais tout ce qui lui appartient à ce fils de pute et en particulier sa douce et innocente petite épouse.

— Vous allez me tuer ?

— Non mais, je vais prendre tout ce que je veux. Et quand je dis tout c’est tout ! Ton séjour dans cette maison ne dépend que de toi et de tes choix. Je vais te faire du bien, je vais te faire du mal et ce dont je suis certain, petite fée, c’est que l’un où l’autre te plaira. dit-il dans un murmure contre ma bouche.

Mon regard écarquillé trahissait ma peur. Délicatement de son pouce, il écrasa la larme qui dévalait ma joue, puis je ne pus me retenir de pousser un cri de surprise quand il plaqua sa bouche brutalement sur la mienne. Je tentai en vain de me débattre mais rapidement mon corps me trahit, mon bassin se colla contre son érection. Le gémissement de douleur qu’il me soutira en mordant ma lèvre était plus que satisfaisant à ses yeux et au grognement sourd qu’il laissa échapper. Quand il mit fin à ce baiser, je le regardai avec effroi et il sourit avant de tirer d’un coup sec, sur le tissu qui couvrait mon corps. Je plaquai instantanément mes mains sur ma poitrine et mon intimité.

— Laisse-moi voir ce qui est à moi petite fée. ordonna-t-il contre ma tempe.

—Vous êtes un monstre… dis-je dans un sanglot.

— Je n’ai pas prétention à dire le contraire, ma puce. Maintenant soit tu m’obéis et je serai peut-être sympa, soit je te donnerai ta première leçon.

— Je vous en supplie ne faîtes pas ça… je…

— Je sais Horia, je sais tout de toi, ce que tu aimes et ce que tu détestes. Je t’ai vu rester à l’écart des hommes lors des soirées. Je t’ai longuement observé, j’ai appris tout ce que je voulais savoir de toi et je connais tous tes points faibles. A commencer par ton affection indéfectible pour les autres. Je pourrais rendre visite à cette charmante dame à qui tu fais les courses et à qui tu offres des fleurs toutes les semaines. Un accident à son âge pourrait lui être fatal.

— Non… ne lui faites pas de mal, je vous en supplie ! dis-je en pleurant.

— Cela ne dépend que de toi. Donne moi ce que je veux quand je le veux et les gens que tu aimes seront sains et saufs. Refuses-toi à moi et je te montrerai ce qu’il en coûte. Alors petite fée, que décides-tu ?

Lentement et avec beaucoup d’appréhension, je retirai mes bras dévoilant ma poitrine. Mes tétons étaient érigés, pointant fièrement dans sa direction. Les yeux clos, j’espérais ainsi m’échapper de son regard et de l’humiliation que j’étais en train de subir. Il fit lentement le tour de mon corps, ses mains me frôlaient et je tentai en vain de lui échapper. Ses mains sur ses épaules nues, il caressa alors ma peau dont je sentis une vive douleur quand il arracha le pansement sur mon épaule. Je tournai la tête et vis un dessin gravé sur mon omoplate et je me sentis frissonner sous ses doigts.

— Je vous en supplie… dis-je dans un murmure.

— Mais tu vas me supplier, tu prieras ensuite. Tu me haïras, tu crieras de douleur mais aussi de plaisir.

— Je vous en …

Vivement il saisit ses longs cheveux et tira dessus. Je criai et portai ma main à ses doigts avant de pleurer en silence. Il m’embrassa à nouveau avec violence tout en refermant sa main sur son sein. Il le malaxa et le serra dans sa main. Je fus certaine que j’en porterais la marque après ça. Puis il sema des baisers dans mon cou avant de pincer son téton entre ses doigts. Il abandonna ma poitrine avant de caresser mon ventre plat et lentement sans me quitter du regard, il trouva le reste de poils que les deux femmes avaient laissé sur mon pubis. Je fermai les yeux et tentai de l’empêcher de me toucher. Il tira alors sur mes cheveux et m’arracha une plainte de douleur.

— Écarte ! dit-il à mon oreille.

Mon instinct de survie m’incita à lui obéir et lentement sans cesser de pleurer, je m’exécutai. Il souris ravi avant de caresser délicatement ma fente humide. Sa bouche contre ma tempe, il murmura à mon oreille.

— La douleur te fait mouiller petite fée. Ouvre la bouche !

J’ouvris la bouche et lentement il plongea son doigt recouvert de son plaisir dans ma bouche avant de m’ordonner de sucer son index. Je le fis et ma langue s’enroula autour de son doigt. Sa queue était tendue, je la sentis contre ma hanche. Il me guida vers le lit et me tourna face à lui. Encadrant mon visage de ses mains, il m’embrassa avec ardeur. Sa langue provoquant la mienne. Je tentai de le repousser mais il me prit par surprise en me soulevant dans mes bras avant de m’allonger dans le lit. Je compris sans mal ce qui allait se passer et je tentai alors de me dérober mais vivement il m’attrapa par la gorge et serra avant de me plaquer contre le matelas. De sa main de libre, il saisit le traversin et lui retira sa housse, puis d’un geste vif il l’enroula autour de mon cou. Vivement, je tentai de saisir la taie mais je cessai de bouger aussitôt quand je le vis l’attacher à la tête du lit m’étranglant encore plus.

— Plus tu bougeras et plus le noeud se serra autour de ta gorge. dit-il en souriant.

Les mains libres, il quitta le lit et se débarrassa aisément de son jogging et de son t-shirt. Mes yeux posés sur ma queue tendue, je ne pus retenir un cri de surprise mêlé à de la peur. Il grimpa dans le lit, à genoux entre mes cuisses, je le fixai longuement, les larmes ruisselant sur mes joues. Ce dernier s’allongea sur moi, me recouvrant de son corps. Son nez dans mon cou, il huma mon odeur alors que je restai immobile.

— Je suis un monstre et ce soir je vais te faire mal, tu vas me haïr, mais sache que j’en ai royalement rien à foutre. Mais ta douleur peut être moindre, si tu ne me résistes pas. dit-il en caressant délicatement ma joue.

La haine dans mon regard était aussi visible que ma peur. Il s’en délecta et tout en savourant les réactions de mon corps sous ses caresses. Ma peau se couvrit de frissons, ma respiration se fit de plus en plus saccadée, en particulier quand il referma sa bouche sur son mamelon dressé. Il le lécha, le suça puis le mordit violemment. Je serrai les dents pour ne pas crier. Les yeux clos, je le sentis continuer sa descente et lécher mon ventre avant d’écarter brusquement mes cuisses que j’essayai en vain de refermer. Mon cri de surprise résonna dans la chambre avant de le supplier de ne pas me faire ça. Il souris avant de lécher très lentement mon sexe trempé. Je fermai les yeux et serra les poings avant de gémir. Mon corps était en train de me trahir, mon sexe était de plus en plus humide et mon bourgeon si sensible. Il le tortura avec sa langue, il le lécha, le suça et violemment sans comprendre ce qui était en train de m’arriver, tout mon corps entier se mit à trembler. Les yeux écarquillés, le visage couvert de larmes, je serrai les dents pour retenir mon orgasme. Mais je ne pouvais pas mentir, mon corps parlait pour moi ainsi que ma respiration. Encore sous l’emprise de mon orgasme, il prit sa queue qui elle était tendue à l’extrême. Il jura tout en se caressant et prit une grande inspiration avant de la guider dans les replis de mon intimité. Je fermai les yeux et tournai la tête pour éviter son regard. Lentement il plongea en moi et tout mon être était en train de se briser de l’intérieur. Je le sentis savourer la sensation de sentir sa queue qui m’étirait en douceur. De sentir mes muscles se contracter autour de son membre avant de sentir la barrière qui ferait de lui le premier. Il se retira et je soufflai en pensant qu’il allait me foutre la paix et renoncer mais vivement il me donna un coup de reins sec et vif. Je poussai un hurlement de douleur et plantai mes ongles dans ses bras. Immobile, le nœud autour de ma gorge m'empêchant de respirer, il profita de cette petite pause pour me libérer. Je pris de l’air à grandes goulées et je le sentis jusqu’à mes muscles qui étranglaient sa queue palpitant en moi. Sa présence en moi était douloureusement invasive. Il m’obligea à le regarder alors qu’il allait et venait en moi dans un rythme lent et doux. Puis quand je sentis que j’allais avoir un deuxième orgasme, il glissa une main entre nous et trouva mon bourgeon sur lequel il fit pression. Mes cuisses se refermèrent autour de ses hanches. Les yeux clos, la tête en arrière, je laissai échapper un hurlement de plaisir et mon corps se mit à nouveau à convulser. Il se redressa après avoir embrassé goulument mes seins tendus par le plaisir puis il m’attrapa fermement par les hanches et accéléra les assauts de ses coups de reins. Je mordis mon bras tellement fort pour retenir mon cri avant de sentir une vive douleur dans mon ventre en ébullition qui m’arracha un cri strident et un troisième orgasme. Le sien lui arracha un râle de plaisir extrêmement bruyant. Je sentis son foutre jaillir dans un jet puissant qui lui arracha un second râle de plaisir, un râle salvateur et libérateur. Littéralement épuisée, il se retirai en douceur avant de regarder son foutre couler le long de mon intimité. Je roulai sur le lit et soufflai avant de chercher ma respiration. Puis je quittai le lit et regardai horrifiée la tâche de sang sur les draps. Je ramassai le tissu déchiré par terre et m’enroulai dedans avant de fondre en larmes contre le mur. Il voulut m’approcher mais j’eus un violent mouvement de recul. On toqua à la porte et il me fit signe de me taire mais on insista et on redonna des coups. Il dut alors se résigner à m’abandonner ainsi.

— La salle de bain est libre, va te laver. dit-il en quittant la chambre sans un regard.

Quand il fut parti, je me levai, les jambes tremblantes et me rendis à la salle de bain avant de vomir violemment dans les toilettes. Je me redressai et croisai mon reflet dans le miroir. De rage contre moi et mon corps, je donnai un coup violent dans le miroir avant de prendre un morceau. La porte s’ouvrit à la volée et un autre homme entra dans la chambre. Il posa son regard sur moi et vit le morceau du miroir dans ma main. Le sang coulait le long de mon bras et je sentis la douleur monter lentement, elle était la bienvenue et salvatrice, alors que ma peau se déchirait sous la force du morceau de miroir.

— Lâche ça ! ordonna ce dernier.

Je ne lui obéis pas quand soudain une violente douleur me saisit la cheville. Je tombai au sol dans la cabine de douche et l’homme en profita pour se ruer sur moi. Il me fit lâcher mon morceau de verre et vivement on se battit dans la douche avant que je ne saisisse un autre morceau et que je le plante dans son bras. Il grogna de douleur et m’asséna une grande gifle avant de saisir ma gorge entre ses mains.

— Stop ! dit-il de rage.

— Laissez-moi mourir. dis-je en sanglot

— Non. dit-il avant de pousser tous les morceaux de miroir loin de ma portée.

Il se redressa et tout en serrant ma gorge, il me releva avant de me faire sortir entièrement nue de la chambre. Il m’entraîna sans dire un mot dans une autre chambre et me projeta sur un lit sans aucun ménagement. Rapidement je vis, l’homme qui m’avait violé entrer et il semblait encore plus en colère.

— Solo, tu as oublié de me dire qu’elle avait du tempérament.

— Comment va ton bras ? demanda Solo à son ami.

— Bien, j’en ai vu d'autres, je m’occupe de nettoyer ça et après je nettoierai son bras. Faut enlever tout ce qui est coupant et tranchant. Elle a tenté de se faire du mal.

— Anton s’en occupe. Mais pour plus de sécurité, je vais faire venir son lit dans ma chambre.

Ils parlèrent longuement entre eux avant que l’ami de Solo ne s’approche de moi. Il s’empressa de soigner mon bras avec douceur. Quand il eut terminé, il se redressa et souffla.

— Dans la douche ! Dépêche toi. Casse quelque chose à nouveau et je ne serai pas aussi gentil. dit l’ami de Solo.

Je déglutis et me levai avant de me rendre dans la salle de bain. Je me rendis dans la cabine de douche et allumai le jet avant de me glisser dessous. L’eau brûlante noya mes larmes quand soudain je sentis une présence derrière moi. Je tournai la tête et vis l’ami de Solo entrer dans la douche. Tout mon corps se tendit et je me planquai dans un coin avant de regarder le sol. Vivement il me tira par le bras et m’entraîna sous le jet. Il me tendit une fleurs de douche et la bouteille de gel douche avant de m’ordonner de le laver. Effarée par sa demande, je fus décontenancée et je le regardai incrédule. Son regard noir, froid et sans émotion me fit violemment frissonner de terreur alors je m’empressai de lui obéir et versai une dose de gel douche sur la fleurs avant de la poser sur son torse. Lentement, je le frottai tout en évitant son regard. Je fis son dos musclés et tatoué, ses larges épaules avant de faire son ventre musclé et souligné de ses huit abdominaux. Puis il m’ordonna de me mettre à genoux et de continuer. J’évitai longuement son regard en particulier quand je dus lui laver son membre qui était tendu à l’extrême. Je lui lavais les jambes puis les pieds avant de me relever.

— Ton innocence est très touchante petit papillon. dit-il avant de me plaquer sans ménagement contre le mur.

Sa main sur ma gorge, son autre main caressant délibérément mon corps. Je déglutis et tentai d’échapper à ses attouchements. Sa main trouvai aisément mon intimité et de ses doigts habiles et envahisseurs, il trouva mon clitoris. Il le caressa avant de le pincer fort, ce qui m’arracha un hurlement de douleur.

— Plus jamais tu ne tenteras quoi que ce soit, sinon je m’en prendrai directement à toi petit papillon.

Les larmes aux yeux, il sourit et plaqua sa bouche sur la mienne avant de caresser mon intimité et mon clitoris douloureux. Mes hurlements de douleurs, mes suppliques, tous furent étouffés par sa bouche sur la mienne et sa langue provocatrice. Je sentis mon ventre se contracter douloureusement, le signe atroce que mon corps me trahissait à nouveau. Son doigt en moi qui allait et venait, mes muscles se contractant douloureusement autour de son index, mes jambes se mettant violemment à trembler. Je serrai les dents avant qu’il ne m’ordonne de jouir dans un murmure contre mon oreille. Mon corps s’exécuta et j’explosai autour de son doigt et sur sa main. Mon plaisir coula le long des mes cuisses, mes jambes cédèrent et je glissai le long du mur de la douche avant de ramener honteusement mes jambes contre ma poitrine. Ce dernier saisit mes cheveux et je fermai les yeux pour ne pas le voir se branler devant moi. Il laissa échapper un grognement jusqu'à ce qu’un liquide chaud de me soit giclé au visage par surprise. Je sentis son membre étaler son sperme sur ma joue et contre ma bouche. Puis il lâcha mes cheveux et quitta la douche. Je m’empressai alors de me rincer le visage ce qui le fit rire.

— Tu as des vêtements sur le lit, habilles-toi une fois lavée. Rassure toi petit papillon, je ne m’en vais pas. Tu es trop dangereuse et intrépide pour être laissée seule. dit-il en quittant la salle de bain.

Je me lavai et frottai mon corps tellement fort qu’il devint rouge et que ma peau était irritée. Je pleurai en silence, mon corps était endoloris et je me sentais littéralement sale et cela malgré la douche. Aucune douche, ne pourrait effacer ce qu’il venait de m’arriver. Je sortis de la douche et m’enroulai dans une serviette avant de me sécher. Quand j’arrivai dans la chambre, l’ami de Solo posa une culotte en dentelle et une chemise noire qui devait probablement lui appartenir.

— Enfile ça. dit-il.

J’obtempérai et enfilai la culotte avant de mettre la chemise. Je me dépêchai de fermer tous les boutons pour me cacher mais ce dernier s’approcha et sortit un couteau. J’écarquillai les yeux, terrifiée et je reculai avant de le voir saisir la chemise. Acculée contre le mur, et bloquée par son corps de géant, il coupa les boutons un par un, exposant mon corps à sa vue.

— Là maintenant tu es parfaite. dit-il en caressant ma joue. Solo a raison, tu es magnifique.

— Pourquoi ? Pourquoi vous faites ça ?

— Parce que le monde est ainsi, il y a des méchants et ton mari a cru stupidement qu’il pourrait nous baiser.

— Mais moi je n’ai rien demandé.

— Tu es en vie, certains sont morts pour moins que ça.

— Je préfèrerai mourir que de subir ce vous m’avez fait.

— Tu mens, tu aimes la vie, le feu brûle dans tes yeux petite fée. Je le vois et c’est ce qui fait que ça rend les choses plus agréables pour Solo et moi. Ce n’est que le début, ma douce. Toi comme nous, tu sais que Walters ne pourra jamais payer enfin pas dans les temps et que sa dette ne fera qu’augmenter. dit-il en souriant. Maintenant si tu es sage, on va aller manger.

Il s’éloigna de moi et je me laissai glisser contre le mur avant de fondre en larmes. J’étais condamnée, Stan m’avait condamné et la réalité me fit très mal. On me souleva du sol, je fermai les yeux et sombrai épuisée.

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