Solomon Kane, 40 ans ...

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Assis à la table de la terrasse, Crow me regardait en silence. Je levai la tête de mon journal et soupirai.

— Un problème ? demandai-je.

— Walters a disparu des radars. annonça Crow.

— Je vois et tes hommes le recherchent ?

— J’ai fait surveiller sa maîtresse. dit Crow.

— Bien. Et sinon les préparatifs du club ça donne quoi ?

— Tout est prêt. Pour ce qui est d’Horia, tu comptes faire quoi ?

— Elle sera des nôtres, ce sera notre cavalière. Je ne peux me permettre de la laisser seule ici et notre présence au club est attendue. Tu y vois un inconvénient ?

— Aucun. dit Crow avant de porter sa tasse de café à sa bouche tout en souriant.

Georges, mon intendant arriva et s’excusa pour le dérangement.

— Oui Georges ?

— Votre invitée est là monsieur.

— Bien, préparez lui son petit déjeuner. dis-je avant de poser mon regard sur Horia qui avait resserré les pans de la chemise pour couvrir son corps. Bonjour Horia.

— Bonjour. dit-elle d’une petite voix.

— Assieds toi je t’en prie. Georges va t’apporter une salade de fruits et ton lait d’avoine.

— Merci Georges. dit-elle.

— De rien mademoiselle. dit Georges avant de s’éloigner.

— As-tu bien dormi ? demanda Crow.

— Non. dit-elle en détournant le regard.

— Horia a fait un cauchemar. dis-je.

— Si tu veux, elle peut dormir dans ma chambre ce soir. dit Crow en souriant.

— Tu n’as pas besoin de mon aval pour cela. Tout ce qui est à moi est à toi mon ami.

Horia déglutit et grimaça. Georges arriva avec son petit déjeuner et ses médicaments. Horia le remercia avant de prendre ses cachets. Ses yeux étaient cernés, mais malgré tout cela elle était magnifique. Châtain, les cheveux très longs dans lesquels se trouvaient des plumes et des tresses fines. Ses yeux vairons étaient d’une beauté à couper le souffle. Horia Walters était tout simplement la plus belle femme sur lequel j’avais posé mon regard. Crow et moi avions pour habitude de partager nos conquêtes et Horia ne dérogerait pas à la règle, mais quelque chose était différent chez elle. Quoi je l’ignorai mais j’avais à présent tout mon temps pour le découvrir.

— Ce soir nous sortons. annonçai-je. Un dîner en ville avec des investisseurs. annonçais-je.

— Bonne soirée à vous. dit-elle sans me regarder.

— Tu viens avec nous. Il est impossible pour nous de te laisser seule, tu es trop dangereuse pour toi-même et les autres.

— Vouloir échapper à cet enfer n’est pas quelque chose de dangereux, c’est juste un instinct de survie où de désespoir. dit-elle en répliquant.

— En effet, mais tu vois petite fée, je n’ai aucune envie que tu puisses m’échapper quelqu’en soit la manière.

— Stan ne vous remboursera jamais, vous le savez et moi aussi et vous croyez que je vais rester ici indéfiniment ? Je suis jeune, pas stupide et je n’ai aucune intention de devenir votre poupée de chiffon sur laquelle vous vous défoulerez. Si je ne peux pas m’échapper d’ici, je trouverai un moyen de m’échapper tout court quelque soit le temps que ça me prendra. dit-elle sans baisser le regard, défiant ainsi mon autorité.

J’appuyai sur le bouton qui déclenchait les décharges électriques de son bracelet à la cheville. Horia lâcha son verre qui se brisa au sol et poussa un cri strident avant de tomber à genoux au sol, un regard noir à mon égard. Je me levai et m’approchai d’elle avant de me baisser.

— Termine de manger, on règlera cela plus tard. dis-je. Je vais prendre un mâlin plaisir à t’apprendre où est ta place.

Horia ne baissa pas le regard, je me redressai et quittai la terrasse pour répondre à un appel. Crow continua de terminer son petit déjeuner. Horia s’installa à table et mangea en silence. Quand elle eut terminée, elle remonta à l’étage. Crow me rejoignit et se laissa choir dans le fauteuil devant mon bureau.

— Tu penses à quoi comme leçon ?

— Je ne sais pas encore. avouai-je. Mais quelque chose me dit que tu veux y assister.

— J’ai une idée, elle est insolente et j’ai bien envie de lui apprendre à utiliser sa bouche pour autre chose. Elle est novice et si on y va trop fort on va la briser et ce n’est pas ce qu’on veut dans l’immédiat.

— Tu penses à quoi ?

— Une petite leçon pratique sur la fellation. dit Crow en souriant.

— Je t’en prie, j’ai un appel à terminer, tu sais où se trouve le donjon. dis-je.

Crow sourit et se leva avant de quitter le bureau.

— Mec, si on utilise la machine, je pense que les vibrations seront suffisantes pour la torturer.

— Je n’ai pas encore baiser sa chatte, il est hors de question qu’un jouet en plastique le fasse avant moi. dit Crow avant de quitter le bureau.

Je me plongeai dans mon travail et passai mes appels avant de me rendre à l’étage. Je me rendis à l’étage et vis Crow sortir de sa chambre vêtu seulement d’un jean.

— Elle est où ?

— Dans le donjon. L’attente attise son désespoir et sa peur. Je l’ai bâillonné provisoirement.

— Je me change et j’arrive. dis-je.

Crow hocha la tête et je me rendis dans ma chambre pour troquer mon jogging contre un jean défoncé. Cinq minutes plus tard, je passai la porte du donjon et écarquillai les yeux en voyant Horia attachée les bras au-dessus de la tête. Ses jambes aussi étaient attachées suspendue dans le vide et écartées m’offrant une vue monumental sur son sexe épilé et luisant. Bâillonnée, sa salive commençait à couler le long de son menton et sur ses seins dont les tétons étaient érigés.

— Putain de merde qu’est-ce qu’elle est magnifique. dis-je.

— Je trouve aussi. dit Crow.

— Il manque un truc. dis-je en me dirigeant vers la commode noir.

J’ouvris le premier tiroir et trouvai exactement ce qu’il me fallait. Je m’approchai lentement d’ Horia qui tenta de bouger mais ne fit que se balancer, elle gémit pour protester avant de fermer les yeux pour éviter mon regard. Je saisis son mamelon entre mes doigts et je le provoquai avec ma bouche avant de refermer mes dents dessus. Elle poussa un cri de douleur avant de se débattre. Je refermai la pince à sein sur son téton avant de faire la même chose avec l’autre. Je tirai sur la chaînette et elle gémit.

— Maintenant, elle est parfaite. dis-je.

— Tu as raison. Elle est magnifique et complètement à notre merci.

— Tu as été très insolente ce matin petite fée et pour cela tu mérites une punition. Tu aimes utiliser ta bouche pour nous manquer de respect, on va t’apprendre à l’utiliser autrement.

Crow donna du mou dans la corde et Horia se retrouva penchée en avant, sa tête à la hauteur de ma taille. Je caressai sa joue avant de lui retirer son bâillon. Elle laissa échapper un soupir et déglutit avant de faire jouer sa mâchoire. Je vis Crow s’approcher d’Horia par derrière et caresser son dos avant de lui asséner une tape sur son cul bombé. Elle poussa un cri et tourna la tête pour voir Crow mais je lui attrapai les cheveux et lui ordonnai d’ouvrir la bouche. Les yeux écarquillés, elle refusa jusqu’à ce que je lui bouche le nez. Elle ouvrit alors la bouche et j’en profitai pour enfoncer mon érection dans sa bouche. Elle voulut se débattre et je sentis ses dents sur ma hampe dressée.

— Mords moi et Crow t’encule à sec ! menaçai-je.

Livide, elle ferma les yeux et me laissa lui baisser la bouche.

— Tu as besoin d’apprendre à faire une fellation petite fée. Léche-moi. dis-je, doucement.

Horia obéis et me lécha, elle fit tournoyer sa langue maladroitement autour de mon gland avant de me prendre dans sa bouche. Les yeux clos, je sentis le plaisir monter en moi. Elle était maladroite et timide mais cela avait un putain d’effet. Mes mains dans ses cheveux, l’autre sous son menton je lui maintenais la tête avant de lui dire d’ouvrir la bouche en grand et sans ménagement je lui baisais la bouche avant de sentir mon gland taper dans sa gorge. Je restai jusqu’à ce qu’elle déglutisse autour de mon gland. Je me retirai et elle prit une grande inspiration alors que ses joues étaient couvertes de larmes. De la salive couvrait son visage et coulait par terre. Mon regard se posa alors sur Crow qui se tenait debout derrière elle, sa queue entre les mains. Il se branlait entre ses fesses.

— Putain petit papillon, prendre la queue de Solo dans ta bouche te fait mouiller. Tu es trempée, je n’ai même pas besoin de te préparer pour me recevoir en toi. dit-il en la pénétrant en douceur.

Ses deux mains sur sa taille, il se retira et s’enfonça sans aucun ménagement en elle. Horia poussa un cri qui fut rapidement étouffé par ma queue. Crow se montra passionné et brutal dans ses assauts. La sueur perlait sur son front alors qu’il allait et venait en elle dans un rythme plus que soutenu. Les cris et les gémissements d’Horia étaient étouffés par ma queue qui allait et venait dans sa bouche et sa gorge. Horia tira sur ses liens, s’arqua et hurla avant de jouir violemment. Crow se retira de son intimité et elle gicla de plaisir sur le plancher.

— Putain de merde, c’est une petite fontaine. dit Crow émerveillé.

— On échange ? demandai-je.

— Ouais, sa chatte est parfaite et délicieuse, mais sa bouche insolente me tente assez bien. dit-il en s’approchant d’Horia.

Il caressa sa joue et se pencha avant de l’embrasser avec une fougue désarmante. Je me glissai derrière Horia et glissai ma main entre ses cuisses avant de plonger mon index en elle. Je souris et le fis aller et venir en elle. Ses muscles se contractèrent aussitôt autour de celui-ci. Je le retirai et en insérai un second avant de le faire aller et venir violemment en elle tout en caressant son clitoris. Horia hurla et ses jambes se mirent à trembler puis elle gicla à nouveau de plaisir. Jamais une femme n’avait autant jouit dans cette pièce. Je guidai ma queue douloureusement tendue dans sa fente trempée et sans ménagement je la baisai. Crow était tout aussi impatient et brutal que moi dans ses assauts. Je sentis alors mon plaisir monter en flèche en moi et une douleur lancinante me descendit dans les reins. Je glissai ma main sous le ventre d’ Horia et saisis la chaînette. Crow pencha la tête en arrière et ferma les yeux. Le plaisir déforma son visage et il se crispa avant de laisser un râle résonner dans la chambre. Il ordonna à Horia de tout avaler et elle n’eut pas le choix que d’obéir et d’encaisser mes derniers assauts. Vivement je tirai sur la chaînette qui pendait sur ses seins. Elle hurla et se mit à convulser autour ma queue. Enfoncé en elle jusqu’à la garde, je cédai à mon tour et jouis puissamment en elle laissant un râle de plaisir m’échapper. Lentement je me retirai et vis mon foutre s’écouler de son intimité et tomber sur le sol. Horia n’était plus qu’une loque et avec Crow on se dépêcha de la détacher. Elle tomba dans les bras de Crow qui la posa au sol pour lui enlever les cordes qui avaient laissé de jolies stries rougeâtres sur son corps. Allongée sur le plancher, le souffle court et les yeux clos, je m’approchai d’elle et me baissai pour la prendre dans mes bras. Je la portai jusqu’à la baignoire de ma chambre et la posai délicatement dedans avant de remplir la baignoire d’eau chaude. Le regard dans le vide, je la vis s’éloigner et ériger des barrières autour d’elle dans son subconscient. Crow arriva et prit une fleur de douche avant de se glisser dans la baignoire avec nous. On la lava, je lui fis son shampoing alors que Crow lavait son corps. Horia pleura et délicatement je la pris dans mes bras, sa tête sur mon épaule.

— Je vous déteste. dit-elle en reniflant.

— Et ce n’est que le début. Tu es à nous, petite fée. Ton corps nous appartient et comme tu l’as dit, ton connard de mari ne paiera jamais. dit-Crow.

— Vous êtes des monstres ! dit-elle dans un murmure étranglé.

— Oui et toi petit papillon, on va t’arracher les ailes. Tu es condamnée dis-je en posant un baiser sur son front.

Après l’avoir lavé, séché et habillé, Crow l’allongea dans son lit et la borda avant de froncer les sourcils quand son téléphone sonna. Il se leva et s’empressa d’aller décrocher. Je quittai la chambre à sa suite alors qu’ Horia venait de sombrer. Crow semblait furieux. Il descendit au bureau et se rua vers son ordinateur avant de mettre sur haut-parleur.

_ Répète ça ?

_ Il a tenté de se rendre à la banque pour récupérer de l’argent sur le compte de sa femme.

_ Transfère l’argent sur un compte offshore au Caïmans. Maintenant.

_ C’est fait, l’argent n’est plus sur le compte. Il va péter un câble.

_ Combien possède Horia Walters ?

_ Son compte est bloqué mais elle est à la tête d’une fortune. Vingt-sept millions de dollars en liquidités sans parler de capitaux et des maisons. Sa fortune est gérée par son oncle et j’ai peur qu’à ses vingt et un an, ils lui piquent tout.

_ Liquide tout et place l’argent d’Horia en lieu sûr.

_ Sans sa signature…

_ Je te les envoie dans l’heure.

— Je vais réveiller Horia. dis-je avant de remonter à l’étage.

Horia dormait paisiblement mais c’était urgent. Je m’approchai d’elle et je la réveillai. Elle ouvrit les yeux et recula vivement.

— Je ne vais pas te toucher. dis-je. Crow vient de recevoir un appel et ton mari compte détourner ta fortune pour se tirer parce que crois moi ma belle, il ne le fait pas pour venir te chercher.

Horia me regarda sans comprendre.

— Je n’ai pas d’argent. dit-elle.

— Si et tu en as beaucoup même. Mais c’est ton oncle qui gère tout et à ta majorité ils vont tout dilapider. Crow a besoin de ta signature pour quelques papiers. dis-je.

— Laissez-moi partir.

— Aucune chance, descends et viens signer les papiers.

— Je me fous de ce fric. dit-elle en me tournant le dos.

— Horia… ne m’oblige pas à me mettre en colère. Menaçai-je froidement.

Elle se leva et me suivit en grimaçant. Quand on arriva à mon bureau Crow était en train d’empiler des papiers. Horia sans un mot prit le crayon et signa tous les papiers. Quand elle eut terminé, j'appelai Georges pour qu’il la conduise dans ma chambre. Je fermai la porte du bureau et vis Crow me tendre un papier. Je le pris et vis son entête.

— Tu lui as fait signer ses papiers du divorce. Dis-je surpris face à son tour de passe-passe.

— Oui, et ça c’est la signature de Winters sur sa reconnaissance de dette. Ghost s’occupe du reste. dit-il.

— Les fonds d’Horia sont en notre possession, Winters va devoir trouver des fonds ailleurs pour te rembourser, mais sa femme ne pourra plus être ton moyen de pression. Va falloir trouver un moyen pour la garder ici.

— Les papiers ne sont pas validés par un juge de paix donc pour le moment j’ai le temps pour envisager une autre solution. Horia se fout de l’argent.

— La fondation de sa mère. Elle y travaillait souvent. On pourrait la menacer.

— Je vais y réfléchir. dis-je.

— Tant que Winters et son oncle sont dans la nature, elle n’est pas en sécurité.

— Je sais… Demain soir il y a une partie de poker, je m’arrange pour que ce porc de Macnamara en soit et je l’utilise lui et sa société pour garder Horia ici.

— Il est en lien avec ceux qui ont tué mon frère.

— C’est le seul moyen pour faire sortir Carselov de son trou.

Crow et moi, on discuta longuement pour trouver un moyen de garder Horia ici sous notre coupe. Jusqu’à ce que j’ai une idée en tête. Je passais presque tout l’après-midi dans mon bureau avec Crow pour rédiger un contrat que je proposerai à Horia après le dîner de ce soir.

Il était tard quand je montai à l’étage avec les trois paquets que je tenais dans mes mains. J’entrai dans la chambre et trouvai Horia assise sur le matelas face à la fenêtre. Elle regardait le paysage et semblait méditer.

— Horia ? appelai-je.

Elle tourna la tête et resta silencieuse.

— Tu te souviens que ce soir on sort. Je t’ai apporté un cadeau.

— Je…

— Tu n’as pas le choix ! Mais sache que si tu te montres coopérative, que tu ne tentes rien de stupide alors peut-être qu’on pourra négocier ta liberté. dis-je en voyant une lueur d’espoir s’allumer dans son regard. On part dans une heure, prépare-toi. Dis-je en la laissant seule dans la chambre.

Je me rendis dans une autre chambre pour me préparer et me laver. Une demi-heure plus tard, je rejoignis Crow dans le salon et me servis un verre avant de fixer l’horizon. La musique de la stéréo couvrait le silence pesant. Crow réglait les problèmes de sécurité pour la soirée d’ouverture du club. Je vidais mon verre et regardai ma montre avant de l’entendre descendre les escaliers. Je me tournai et la vis. Crow jura et pour cause, Horia était sublime. Ses longs cheveux étaient relevés en un énorme chignon approximatif et elle portait des bijoux lui appartenant. Vêtue de la robe noire à fines bretelles et au décolleté ravageur laissant apparaître le vallon de sa poitrine et le bijou de corps que je lui avais offert. Ses longues jambes dorées furent mises en valeur par la paire de talons aiguilles à plateforme laissant apparaître ses pieds magnifiquement manucurés.

— Tu es magnifique. dis-je.

— En général une femme dit merci après un compliment.

— En général une femme dit merci quand elle n’est pas forcée de faire tout ça. Quand elle n’est pas victime de deux montres qui abusent d’elle sans sourciller.

— Horia. grondai-je.

— La vérité fait mal. Pourquoi ne pas vous en prendre directement à celui qui vous doit de l’argent? Pourquoi vous en prendre à une personne sans défense qui n’a rien demandé ? Dit-elle sans me quitter des yeux.

Sans qu’elle n'ait eu le temps de comprendre, Crow la saisit par la gorge et la plaqua sans ménagement contre le mur. Sa tête cogna contre le mur et la fureur de Crow la fit pâlir.

— Ton mari nous a entubé en pensant qu’on serait assez stupide pour se laisser faire. Mais il n’est qu’un petit soldat dans l’organisation de ton oncle. Macnamara est un trafiquant d’armes et il a fait tuer mon petit frère qui était malade et handicapé ! Il l’a fait exécuter dans le seul but de m’atteindre. Alors tu devrais t’estimer heureuse que je me contente simplement de te baiser au lieu de verser ton sang. La seule raison qui fait que tu sois encore en vie c’est nous parce que si Solo avait buté Walters tu serais morte au moment où on parle! Dit-il avant de la relâcher.

Horia se tenait la gorge, les joues baignées de larmes.

— Maintenant tu fermes ta gueule c’est clair ?! Dit-il en s’éloignant d’elle.

Horia resta prostrée, la respiration saccadée. Je m’approchai d’elle et elle eut un mouvement de recul. Je tendis ma main vers sa joue et essuyai ses larmes. Puis je l’attrapai par le bras et la relevai. Elle tituba et s’accrocha à la barre de l’escalie.

— On y va. dis-je.

Elle resta silencieuse avant de me suivre. Je la guidai jusqu’à la voiture et elle s’installa en silence. Crow assis à côté d’elle était encore sur les nerfs. Je fermai la portière et la voiture démarra.

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