Fournaise 5

4 minutes de lecture

Oui, soyons honnêtes un instant, voir Estelle jouir était vraiment des plus jubilatoires et assouvissait une fierté personnelle, même si ce n'était pas moi qui la masturbais. La seule chose sûre, je voulais l'entendre gémir de nouveau.

— Douleur et stimulation, j'ai bien retenu ta demande, je crois.

— Oui, maitre, on dirait que vous aimez me voir jouir.

— Je suis démasquée, oui, je trouve ça extrêmement excitant de te voir t'abandonner au plaisir.

— Puis-je poser une question, maitre, peut-être un peu bête ou déplacée ?

— Tu peux, dans le SM, je préfère ne rien cacher, tout doit être dit.

— Merci maitre. C'est sûrement un peu contradictoire avec mon discours au début, mais dans le passé, disons qu'on m'a fait comprendre à plusieurs reprises que mon sexe et mon anus n'étaient pas désirables. Que j'avais les lèvres trop pendantes, l'anus d'une salope, désolée pour le terme. 

Sa voix était devenue chancelante.

—On m'a dit « qui voudrait d'une chatte qui coule de cyprine, que c'était dégelasse, que ça me faisait puer de la chatte ». Je sais que c'est étrange par rapport à tout ce que j'affirmai depuis le début, mais ça me travaille, désolé, c'est venu comme ça.

Mince, elle a dû en voir des choses pas cool dans le passé. De mauvaise relation, dans quels mondes vit-on ? Ce genre de phrase a toujours tendance à me mettre mal à l'aise, à me dire comment des gens en arrivent là, pourquoi quel est le but ? 

— Les excuses, c'est pour quand tu fais une erreur et qu'ensuite, je te punisse. Ici, je ne vois pas pourquoi tu dois être désolé. 

J'essayais l'humour, certe douteu. Mais ça la fit sourire.

— Je suis sincèrement désolé de ce que tu as pu vivre avant, et encore plus si par ma faute j'ai fait re-sortir une crainte, une peur. Je comprends mieux ton paradoxe de tout à l'heure sur la sodomie. Assissions-nous sur le lit.

Assis nu, la tension sexuelle redescendait malgré la chaleur.

– Je ne t'ai pas encore pénétrée, car je n'ai pas envie de mettre fin à cet instant. Je n'ai pas envie de déclencher une éjaculation, même si ce n'est pas la fin, ça avancerait inévitablement à la sortie de cette chambre de cet instant. Ta chatte n'est pas dégelasse, personne n'a le droit de dire ça, personne. J'ai adoré lécher ta cyprine, j'ai adoré explorer ton sexe, foutre mon nez entre tes lèvres et me noyer de tes odeurs intimes. Soumise, pas soumise, c'est ton corps, personne ne peut le juger. Ici, dans cette pièce, tu m'as donné ta soumission, ton corps. Seul toi choisit ce que tu veux.

– Je crois que j'aimerais ne plus avoir de doute, de peur.

– De peur ?

– Au moment où vous avez mis ma culotte sous mon nez, l'idée que vous l'avez fait, car vous trouvez que ma chatte puait, m'a traversé l'esprit. J'avais peur d'être la soumise à la chatte horrible. Je suis partagé entre confiance et doute sur certains points. J'ai l'impression maintenant de vous avoir menti sur ma confiance. Je m'enfonce. Dit-elle en se forçant à rire.

— Pardon, c'est plus à moi de m'excuser d'avoir peut-être un peu trop pris mes aises avec toi aussi vite avec du SM. J'ai fait un peu déraper l'entretien, je crois ?

— Et vous aviez bien raison, c'est juste moi et mon cerveau anxieux.

— Non, par contre, je peux t'assurer une chose, je te remercie pour ta franchise. Ce n'est pas facile, merci de ta confiance.

– De rien, j'ai cassé toute l'ambiance.

— Oh non, il fait toujours une chaleur à crever, cette lumière orange est un supplice, et on est à poil, la situation n'a pas changé, dis-je en rigolant. Je suis tout oui sur tes doutes et questions, si tu en as d'autres.

— Désolé si je fais une fixette, ma chatte pue ?

— Horrible, tellement horrible que dès que t'as enlevé ta culotte, j'ai eu envie de la bouffer, de la lécher, de la sentir. Ta chatte est parfaite, la culotte, c'était plus une punition cérébrale du côté sale de la culotte portée. Et moi, ma bite était propre ? 

J'essayais de faire le pitre pour la détendre. Ça marchait, je crois.

— C'est différent, c'est pour ma soumission. J'ai adoré subir l'odeur de votre pisse et le goût acre de la transpiration, mais pour vous, je dois être la bonne soumise propre. Oups, désolé pour le langage.

— Ce n'est pas trop grave là pour le moment. Mais tu ne lâcheras pas le morceau, je comprends que tu as pu être blessé sur ta chatte et je ferais tout pour te faire passer le cap, même si je dois te lécher matin, midi et soir.

Elle rit de bon cœur à ma blague.

— Vous allez avoir du travail, désolé d'avance.

— D'autres parties de ton corps où je dois faire attention.

— Oui, enfin trois fois, rien, tout le reste qui se trouve autour de ma chatte, répondit-elle en riant.

— Ah oui, trois fois rien, je devrais m'en sortir.

– Désolé, j'ai remplacé mon psychologue par le SM pour subir encore plus mes traumatismes jusqu'à les guérir.

— Et moi, j'essaye de reprendre confiance en moi en ressayant le SM à près de sept ans, une rupture compliquée et une destruction cérébrale de plus de cinq ans. Enchantée Maxence

— Enchantée, moi, c'est Estelle, mais vous pouvez m'appeler Soumise.

—Moi maitre ca me va.

—Soumise.

—Oui maitre

— Allonge-toi et écarte les jambes, je vais te prouver que ta torde sur ta chatte

— Merci, maitre, d'être compréhensif.

Annotations

Versions

Ce chapitre compte 1 versions.

Vous aimez lire L'ingenieur ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0