Fournaise 6

4 minutes de lecture

Prendre son temps, ne pas brûler les étapes, ironique dans cette chambre noyée d'une chaleur à se damner. La situation a dérapé, on a voulu trop faire pour essayer de faire comme si les sept années de silence n'étaient pas passées entre notre discussion virtuelle. Il fallait prendre son temps pour se découvrir dans ce jeu de l'intime et de la confiance.

Je me retrouvais dans la position la plus dominante qui soit, allongée entre ses jambes et le visage devant son intimité. Le tout devant lui laisser une magnifique vue de ma chevelure, qui même avec toute la volonté du monde devenait plus blanche d'année en année. Même si le brun avait encore la majorité du territoire.

— Alors qu'avons-nous là, une vulve des plus attirantes et magnifiques, sans bien sûr trop vouloir te flatter.


Je me disais qu'un peu de légèreté après ce rôle un peu absurde et sérieux de maitre ferait du bien à la situation.


— Voyons voir ses lèvres intimes de la disgrâce, dis-je en passant mon pouce document dessus. Disgrâce, il faut le dire vite, car là, j'ai plus envie de les caresser, de les lécher et même de les mordiller pour te faire crier. Je ne vois rien de disgracieux, sauf si le cunilingus est vu comme une pratique disgracieuse. Dans ce cas, je suis le dernier des gueux.

Elle rit à mes bêtises et moi aussi, je suis en général mon public numéro un à mes propres blagues nulles. Je remontais mon pouce au sommet de son sexe.

— Alors là, par contre, je suis perplexe, qu'est-ce donc que cette chose ? On dirait un petit bouton, bien caché, comme s'il ne fallait pas le trouver. Sûrement une erreur de l'évolution, il ne doit pas servir à grand-chose. Étrange pourtant, quand je fais de petits ronds dessus avec mon pouce, tes jambes se contractent. J'étudierai ça plus tard.

— Ne reportez pas vos études de ce bouton à trop tard, maitre, j'espère.

Le fait qu'elle rentre dans le jeu et rigole me parut comme un soulagement personnel, réussir à remettre Estelle de bonne humeur.

— Je vais voir ce que je peux faire, ensuite, qu'avons-nous là, oh étrange, c'est trempé, un lien avec le bouton, à étudier plus tard. Une texture glissante sous les doigts, étrange. Quelle odeur et quel goût cela peut bien avoir?

Je me mis à prendre de grandes inspirations sur son sexe, puis à la lécher comme pour goûter du bout de la langue.

– Définitivement, un goût de revient y est pour l'odeur, comme dire, ça ne sent pas la rose. Non, c'est comment dire? dis-je en relevant la tête et la regardant droit dans les yeux. C'est charnel, ça te crame le cerveau d'hormones, c'est le parfum le plus puissant et intime que tu puisses m'offrir. C'est un privilège d'avoir accès à tout ton corps, à tous tes goûts et à tes odeurs.
— Vous êtes le maitre le plus étrange, le plus excitant et à la fois drolemant bête. Ça vous donne un côté dominant, sans trop savoir pourquoi, très puissant et viril, sans bien sûr trop vouloir vous flatter. Dit-elle plutôt fière de sa repartie.

Je remontais à quatre pattes sur elle pour me mettre à son niveau, ses jambes glissant sur les miennes et ses mains se perdant sur mon dos.

— Puissant et viril, je prends la flatterie.
— Puissant et charnel, je prends aussi.

Pourquoi comment on en est arrivé là, un mystère, mais on s'est embrassé longuement, nos deux corps collés l'un à l'autre. Une chose en entraînant une autre, je glissai mon sexe en elle, guidé par une de ses mains qui s'était malencontreusement égarée il semblerait, dans un gémissement des plus délicieux. Pas de grand coup, non, une pénétration lancinante de deux corps ensemble. Du contact et de la chaleur corporelle dans cette chambre qui n'avait pas besoin d'une autre source de chaleur.
Après un instant suspendu en ouvrant les yeux chacun en même temps, on se mit à rire de la situation.

— L'entretien a vraiment dérapé, soumise, il semblerait.
— Ça arrive, je crois, mais comment diables sommes-nous passés de moi à quatre pattes prêtes à subir tous vos sévices à un missionnaire des plus réconfortants.
– Oui, il faudrait approfondir le sujet, en effet.
On fit durer l'instant encore quelques instants.
— Toujours prête à subir tous mes sévices ?
— Faites-moi encore un peu goûter le goût de mon sexe avec vos lèvres et ensuite, je suis tout à vous, maitre. Réconfortant ne rime pas avec orgasme, pour moi, je le crains.

Je l'embrassais beaucoup plus brutalement, plantant mes ongles dans la chair de ses fesses, se contractant sous la pression et ses gémissements avant de me relever et de me mettre debout sur un bord du lit.

– Nettoie ma queue pour voir à quel point ta chatte est un délice.

D'une allure féline, elle se mit à quatre pattes, se dirigea sur mon sexe et l'engloba sans retenue de sa bouche. Machinalement, je saisis ses cheveux pour bloquer son visage. Indéniablement, sa langue était experte dans le domaine. Je profitais de ce moment avant de tirer sa tête en arrière.

— Alors ?
— Vous avez raison, maitre, je suis plutôt délicieuse.
— Il ne me reste plus que "trois fois rien" du reste de ton corps à te mettre en confiance. Retourne-toi.

Elle s'exécuta pour me présenter ses fesses cambrées, le dos creusé.
— Reprenons notre petite séance. Dis-je en claquant ses fesses, arrachant un cri bien plus proche de l'excitation que de la douleur. Puis refaisant un grand coup de langue de la base de son sexe à son anus.
— J'avais fait ça, ensuite, c'était l'humiliation de ta bouche et ta punition suite à tes grossièretés, si je ne me trompe pas.
— Exactement, maitre.
—As-tu du lubrifiant ta chambre ?
— Oui, maitre, le tiroir à gauche sous la lampe.
—Merci

Effectivement, dans la table de chevet se trouvait un tube de lubrifiant que je pris avant de revenir derrière ma soumise.
— T'as goûté ma bite sale, ta chatte trempée, il va rester ton cul.
—Avec plaisir maitre .

Annotations

Versions

Ce chapitre compte 1 versions.

Vous aimez lire L'ingenieur ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0