8 - Freddie Mercury

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Elle était Stone et lui Beatles mais Ils se retrouvait sur le groupe Queen.
Queen… un souvenir bien agréable pour Claire. Souvenir qui toujours l’émeut malgré un gros sentiment de culpabilité.

Ils sont allés à un concert. Claire et Pierre se tenaient la main, autant par connivence, amitié, que pour ne pas se perdre dans la foule. La salle du Palais des Sports était bondée.

Dès le début du concert il y avait une ambiance de folie avec une énorme envie de partage.

Le groupe jouait, le public, conquis, était hypnotisé. Les spectateurs criaient, chantaient, se serraient, se bousculaient, se déhanchaient sur la musique. La chaleur montait.

Un grand moment de communion.

Les mouvements de foule ont séparé Claire et Pierre et celui-ci s’est retrouvé quelques mètres devant.

Un homme, derrière Claire, gesticulait lui aussi. Et petit à petit est venu se coller dans son dos et tous les deux ont synchronisé leurs mouvements avec la musique.

Claire s’amusait de ce jeu. Jeu qui est devenu de plus en plus sensuel.

Les mains ont caressé ses seins par dessus son top et Claire a laissé faire.

Les mains ont glissé en dessous pour caresser à même la peau, et, pendant que Claire levait les bras d’enthousiasme pour le groupe, elles ont dégrafé le soutien-gorge pour libérer la poitrine et empoigner les seins à pleines mains.

J'étais excitée comme une puce.

De temps en temps Pierre se retournait pour s’assurer de la présence de Claire. Il y avait de la pénombre. Remarquait-il quelque chose ? Claire l'oubliait, hypnotisée par la musique... et les mains.

Puis, par derrière, une main s’est faufilée sous sa courte jupe et sans détour s’est introduite dans sa culotte pour caresser ses fesses et sans perdre de temps elle est passée devant pour se glisser sur sa chatte.

L’homme l’a plaquée contre lui. Une main caressait sa poitrine, et de l’autre, il doigtait son sexe mouillé.

Une méthode rapide qui n’offusquait pas Claire. Bien au contraire.

Devant Freddie Mercury, une de mes idoles, j'étais hors contrôle.

Le désir s'intensifait, et, les bras levés, offerte, elle se déhanchait contre son partenaire et sentait son sexe gonflé contre ses fesses.

Elle fermait les yeux par moment, s'adonnant au plaisir.

La musique enivrante,

la main caressante,

les doigts conquérants,

elle a joui une première fois et elle a abandonné complètement son corps contre la poitrine de l’homme, qui l'a soutenue.

Les sons l’enivraient. La tête sur l’épaule de l’homme, elle lui a soufflé de la baiser.

Au milieu de cette foule, elle se sentait déraisonner, mais combien de femmes comme elle, fantasment de faire l’amour sur la musique de leur chanteur ou groupe préféré. Et là, devant Freddie Mercury, c’était trop. Elle ne pouvait résister !

« Baisez-moi »

Il ne se l'est pas fait pas dire deux fois. Il a baissé la culotte de Claire. Elle l’a aidé, et l'a fait glisser à ses pieds.

Elle aura fait la joie de ceux qui ont nettoyé le lendemain. Et il y en a eu sans doute quelques autres !

Dans le bruit, elle n'a pas entendu le zip de la fermeture éclair. L’homme l'a fait pencher un peu en avant, d’une main il a soulevé sa jupe et de l’autre il a guidé sa queue dans son sexe, qu’il n’a eu aucun mal à envahir !!

Puis il l'a redressée. Claire ne touchait plus terre !

Empalée sur sa bite, l’homme la maintenait solidement contre lui. Et il s'est mis à danser en rythme !

Génial, dément, insensé, je ne touchais vraiment plus terre dans tous les sens du terme.

Elle a mis ses pieds en arrière et les a agrippés aux mollets de l’homme.

Elle ne vivait plus que pour Freddie sur la scène et la bite qui la clouait.

Tout était vibration.

C’était Freddie Mercury qui me baisait.
C’était sa queue que je sentais tout au fond.

Pas de va-et-vient.
Uniquement des ondulations, des variations musicales.

Le concert dure, le con serre dur ai-je pensé à l’époque avec délice.

D’une main, tout en continuant de la maintenir, l’homme caressait son clito.

J'étais indécente. J'étais incandescente.

L’homme a été endurant, et plusieurs fois Claire a joui, jusqu’à ce qu’il se déverse en elle.

A la fin du concert, Pierre avait disparu. Elle a compris qu’il avait tout vu.

Je t'en ai voulu Pierre de m'avoir abandonnée. Ca paraît irrationel et pourtant j'ai pensé que ta susceptibilité n'avait pas de raison d'être. Après tout, je n'avais pris aucune obligation à ton égard et tu le savais.

Aujourd’hui, elle serait prête à recommencer. Mais avec Pierre. Uniquement avec lui.

Ce jour là, c’est l’homme qui l’a ramenée chez elle. Il l’a baisée une dernière fois sur le capot de sa voiture. Elle n’a pas voulu le revoir.

C’est la première fois qu’elle faisait l’amour en présence de Pierre.

Cette aventure a laissé une cicatrice.
Les relations entre Claire et Pierre se sont alors rafraichies.

Si Elle, a continué à rechercher la compagnie de Pierre, celui-ci, au contraire, a mis de la distance. Il trouvait des excuses pour l’éviter.

Claire a bien compris l’origine du malaise, et bien qu’il n'était pas question pour elle de s’excuser, elle regrettait la connivence qui s’était instaurée entre eux.

Il avait idéalisé Claire. C’était le problème.

Pierre tu m'as raconté ton tourment.

Souvent, il maudissait cet Amour excessif.
« Comment puis-je m’amouracher à ce point d’un garage à bites ! »

Il la mettait plus bas que terre pour se désenvouter.
« Elle a un cul, on dirait une bouche de métro ! »

Il l’associait à des images dégradantes.
« Je pourrais garer mon vélo dans la raie de ses fesses. »

Et invariablement, cela se terminait par une branlette. Et, en pensées, il arrosait Claire de son sperme en signe de mépris.
« Va te faire foutre »

Ambiguïté de ses sentiments !

Il jouissait en pensant à Claire.
Il la punissait en jouissant sur elle.

C’était déjà l’enfer.
Pour lui, aller avec une femme, c’était rendez-vous en terre inconnue !
Mais il voyait bien que c’était lui l’élément « exotique » !
Pour une fille ou une femme, sortir avec lui, c’était comme travailler pour une ONG.

Timide, gauche.
Emprunté.

Claire lui avait donné de l’éclat. Et pas seulement en lui astiquant le poireau !

Elle l’a défriché. Déchiffré.

Et il avait plus que de la reconnaissance pour elle.

En sa présence, sa vie rayonnait.

En son absence son cœur étouffait.

Bref, il l’Aimait.
Il l’Aime.

D’un amour exclusif.

Et à l'approche des vacances d'été, tu es parti Pierre. Sans rien me dire. Et ce vide m'a paru abyssal.

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