Sixième chapitre : Johanna

3 minutes de lecture

Elle était assise sur le bord de la fenêtre, elle écrivait dans son journal intime ses pensées et sa banale vie. Le soleil éclairait ses cheveux blonds étincelants. Elle avait des yeux aussi verts que l'émeraude et une fine bouche d'une beauté à charmer n'importe quel homme. Elle s'habillait simplement, un débardeur et un short. Cette fille avait l'âme d'une poétesse et d'une grande rêveuse. Passant sa journée à contempler l'horizon, Johanna admirait la nature. Pieds nus, ses jambes se balançaient dans le vide.

Un oiseau venait se poser sur un arbre devant elle. Un autre le rejoignit aussitôt et ils volèrent ensemble formant une danse harmonieuse. Leurs ailes virevoltaient dans le vent avec force et leur chant étaient telle une mélodie magique.

Elle se relevait et fit une pirouette dans le vide. Son corps se balançait en arrière et elle amortissait avec une roulade dans l’herbe. Elle s’amusait beaucoup depuis petite à s’entrainer à la gymnastique et les divers arts martiaux qu’elle avait pu découvrir. Son père lui répétait que c’était trop violent pour elle et qu’un jour elle allait vraiment se blesser mais elle ne faisait qu’à sa tête. Sa mère moins inquiète, était enthousiasmé par sa curiosité et rassurée qu’elle pouvait se défendre seule.

A l’âge de huit ans à peine, un incident c’était produit et elle avait donné une raclée à un garçon qui s’était moqué d’elle. Il avait fini le nez fracturé et elle fût rapidement punie.

Elle avait des merveilleux parents mais ils étaient souvent en voyage et elle ne les voyait pas beaucoup. Au moins, elle put être contente de la présence de Flash. Le nom donné à leur chien en raison de son énergie débordante.

Johanna n’était sans doute pas moins une fille ordinaire. Un soir, alors qu’elle dormait quelques années auparavant, elle était victime de sons étranges.

*

Elle serait sa couette près d’elle. Elle regardait dans tous les sens et elle tremblait. Le fracas des fenêtres résonnaient et elle crut apercevoir des formes se mouvoir près d’elle.

La petite fille posait ses mains sur ses oreilles et se forçait à ne pas pleurer. Elle luttait contre les bruits. Elle entendait une multitude de voix dans sa tête.

- Johanna tu es la seule à pouvoir nous aider…

- Tu es bien plus forte que tu le crois

- Sauve nous de cette prison

Les paroles affluèrent dans son esprit. Elle résistait jusqu’à cédé. Il fallait qu’elle libère ses chaines de ses voix. Elle serrait les poings et elle se mit à crier de toutes ses forces. Elle s’effondrait puis pleurer. Un silence marquait la pièce et plus rien ne s’était mis à bouger.

Ses parents accoururent aux pleurs de leur fille. Ils prirent l’escalier et ouvraient la porte avec inquiétude. La mère étreignait son enfant et l’apaisait.

- Ce n’est rien, c’était encore un cauchemar. Un vilain cauchemar.

Son père se tenait à ses côtés et chantait une berceuse. Une poésie fantaisiste dont les mots s’évaporaient comme des étoiles dans la nuit.

Chasse les cauchemars de la nuit

Rêve des douceurs de la vie

Danse avec les étoiles de l’univers

Vole au-dessus des flocons d’hiver

La petite fille s’endormait tout au chaud dans sa couverture. Ses parents souriaient et ils sortaient de la chambre.

*

Elle s’échauffait et commençait par des simples exercices. La jeune fille s’attachait les filles et s’étirait. Elle fit un bond sur la barre en fer et se musclait le haut du corps. Elle pivotait de haut en bas avec la force de ses bras et pratiquait cet entrainement avec aisance.

Elle descendait sur le tapis et enchainait les pompes telle une amazone. Johanna se plaçait ensuite devant un mannequin entrainement et se mit en position de combat. Elle donnait des coups de poings avec une rapidité impressionnante. Une parfaite fluidité dans le mouvement de ses bras et des chocs violent vibraient à l’impact. Elle déployait beaucoup de force mais elle ne réussit pas à s’épuiser vite.

Elle enchainait avec des coups de pieds, se tournant avec grâce dans les airs. Des mois d’entrainement ou elle avait appris seul et qui permettait de libérer toute sa rage quand c’était nécessaire.

Johanna terminait son entrainement par deux heures de course. Elle se rendait au salon et mangeait une pomme qui était posée sur la table.

Elle prit une douche et ses longs cheveux tombaient le long de son corps. Elle était fine et très grande pour son âge. Elle s’habillait en portant une robe rouge et arrangeait ses cheveux avec précision.

Elle quittait chez elle à dix neufs heures pile. Johanna n’avait pas oublié l’heure exacte du rendez-vous pour le bal. Une voiture s’arrêtait juste devant son portail. Un jeune garçon vêtu d’un costard arrangeait son col avec classe et se tenait debout devant la maison.

e"�̺Y5=

Annotations

Vous aimez lire Clyx ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0