30 octobre

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Je me levai de bonne humeur. Le soleil était présent et les oiseaux chantaient. Nous étions en octobre mais il faisait chaud et beau. Les vacances, qui, pour l'instant s'annonçaient déjà géniales,allaient sûrement être encore meilleures aujourd'hui. Même si j'allais rester là à m'occuper de ma sœur pendant que ma mère était partie chez ses parents pour une semaine et qu'elle nous laissait seules à la maison. Mais elle a raison d'y aller avant de ne plus jamais pouvoir les voir et puis j'ai 17 ans je suis assez grande maintenant.

J'attrape deux tartines et remonte dans ma chambre pour m'affaler sur mon lit. Mon portable indique 9 : 30 et Léa devrait déjà être réveiller.

En parlant du loup, une petite figure, haute comme trois pommes, entrouvre la porte. Elle me regarde en tournant la tête dans l'entre-bâillement.

- Cassandre, tu peux venir me faire chauffer du lait ?

- Bien sur. J'arrive, deux secondes.

Léa était encore trop petite pour verser son lait dans son bol ou encore pour mettre le bol dans le micro-ondes et appuyer sur les bons boutons. Mais je ne lui en voulait pas, elle était encore petite.

Une fois son bol chaud, je m'assis devant elle. Elle saisit une tartine avec ses doigts fins et délicats puis commença à la tremper dans son lait.

- Est-ce qu'on pourra aller au parc cet après-midi ?

- Oui si tu veux. Mais pas très longtemps par ce que Paul vient me chercher pour faire un bowling avec des amis.

- C'est qui ? C'est ton copain ?

- Ne dis pas de bêtise, petit bout de chou !

Je lui frottai les cheveux. Il est très sympa Paul et c'est un très bon ami. Mais ça s'arrête là. Ma sœur est trop petite pour comprendre ce genre de choses. À 4 ans moi non plus je n'avais pas conscience de ce qu'était l'amour.



Après être rentrée de ma promenade au parc avec ma soeur, je monte dans ma chambre afin de me préparer pour la sortie de ce soir. Je choisis une robe et l'enfille. je me tourne et fait face au miroir. Je me regarde. Ma robe me paraît trop courte, mes cheveux trop dégagés et d'autres petits détails ne me plaisent pas. En vérité rien ne me plaît dans ma tenue mais je l'ai mise pour la personne que j'aime, pour lui faire plaisir. Et même si elle ne le dira pas, je suis sûre que cette robe lui plaira, au fond d'elle-même.

La sonnette retentit.

- Cassandre, C'est pour toi, me crie ma soeur depuis la cuisine.

- J'arrive !

Je descends quatre par quatre les marches. Je dis au revoir à ma soeur en lui déposant un léger bisou sur le front. Puis j'ouvre la porte.Paul, resté sur le seuil du paillasson, me regarde attentivement.

- Waaaooouh. Cette robe te vas à merveille. Tu devrais la mettre plus souvent, dit-il avec un grand sourire.

Je me mis aussitôt à rougir.

- Mer... Merci !

Il me fais signe de le suivre. Nous marchons jusqu'à sa voiture.

- je vous prie, princesse, dit Paul de manière très sérieuse tout en ouvrant la porte. Il fit une petite révérence pour aller avec ses paroles.

- Merci beaucoup, dit-je en signe de reconnaissance.

Il fais de même à l'arriver avant qu'on entre ensemble dans le bowling. Toute la bande nous attendait déjà en chaussant les chaussures prévues pour aller sur la piste.

Je mis mon manteau et sorti dehors. Ça ne m'étonnait pas qu' Helen avait gagner, c'est elle qui gagne toujours de toute façon, elle a ça dans les veines.

D'ailleurs c'est elle qui me rejoins, 3 minutes plus tard, dehors.

- Cassandre ? Il faut que je te parle d'un truc.

- Vas-y je t'en prie.

Elle baisse la tête en direction de ses pieds puis elle me regarde avec de grands yeux ronds.

- Comme c'est la guerre et ça tu le sais, c'est d'ailleurs pour ça qu'on profite des bowlings encore ouverts et autre, même si on a promis de rester unis et de lutter, je crois que je vais m'inscrire dans l'armée.

Mon cerveau n'en croyait pas ses oreilles.

- Je ... mais ... et si tu meurs ?

- Je mourrais pour la patrie, pour protéger les autres, pour les gens aussi bien que toi.

- Si tu y vas, Alors je viens avec toi.

Elle hoche la tête.

- Réfléchis bien avant. Je ne voudrait pas te perdre toi aussi.

Cette fois ce fut à mon tour de hocher la tête.

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