SCP Scribopolis : Riposte sournoise.

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Après la terrible frappe infligée à la fondation, celle-ci décida de répondre malgré le traumatisme subit. Grande réunion au sommet. Comment leur faire payer une telle ignominie ? Pas facile, cette entité savait aisément tenir tête à de puissant scp, et avait même réussi à infiltrer leur locaux à trois reprises, ce qui n'était jamais arrivée. Le grand conseil reprit le dossier de Scribopolis, rapport monté rendu public par la cité elle-même pour humilier la fondation. Là, l'idée leur vint assez facilement.


Une méthode peu conventionnel, même discutable. Pourtant au grand maux les grands remède , et il fallait leur faire comprendre qu'eux ne rigolait pas. Ils allaient donc attaquer les scribes sur ce qu'ils pensaient être un point faible. Ou peut-être que ce fut justement la violence de la bombe à incise qui incita à utiliser ce genre de méthode. Après de nombreuses missions et analyses de l'entité, il fut proposé de la prendre à son propre jeu. Puisque celle-ci jouait de contes et de personnages à la fois loufoque et haut en couleur, on leur envoya des adversaires « spéciaux ».


Plus de monstres ou de gros bourrins, mais une troupe de SCP enfants. Après tout, l'entité aimait raconter et mettre en forme des histoires. Qu'est-ce qui pourrait mal se passer avec des bambins pour les infiltrer ? Plusieurs furent choisies sur différents critères. Leurs capacités à survivre, à attendrir et à pouvoir infliger des dégâts à la cible.


Spc 053, une adorable petite fille indestructible. SCP 191 une ado cyborg parfaite pour inspirer pitié et compassion. SCP 1076, mômes qui ont le don de monopoliser l’attention, ressemblant à de pauvres orphelins, idéal pour occuper l'entité. Enfin, SCP 2118, une fillette rousse capable de reproduire la voix et la personnalité d'un autre enfant mort, présent dans le passer de sa cible. Parfait pour infliger des dégâts psychologiques. Ho oui ! Avec un tel casting, ils allaient la regretter leur bombe à incise ceux de Scribopolis.


Les gamins furent déposés à quelques kilomètres, avec un plan réalisé grâce aux informations collectées, principalement par Abel, le seul à en être revenue sans trop de difficulté. De là, ils se dirigèrent vers une zone encore inexplorée de la cité, afin de contourner les défenses connues à ce jour par la fondation. Ils tombèrent alors dans un quartier aux diverses constructions, avec une pancarte mentionnant « zone administrative ».


Sérieusement ? Une administration dans une entité SCP ? C'était sans précédent, et pourtant, ils en avaient vu d'autre à la fondation. Devant un bâtiment portant la mention « ressources humaines » sur son fronton, que ne fut pas la surprise des enfants. Quand on leur ouvrit la porte après qu'un deux y ait frappé, voilà un être humain qui se tenait face eux. Pourtant il n'y en avait aucun de mentionné dans le rapport.



Germaine : Si c'est pour les bonnes œuvres, barrez-vous. On a déjà donné l'année dernière.



La secrétaire leur avait répondu sans un regard, avant de refermer la porte brusquement. Les enfants insistèrent à nouveau.



Germaine : C'est pour quoi ?


SCP 053 : On est perdu, madame. Pourriez-vous nous aider ?


Germaine : Ha des petits mendiants ! Foutez le camp ! Il y a des gens qui travaillent. Et si Madame Sahiane vous trouve ici à son retour, c'est moi qu'on va gronder.


SCP 191 : mais vous n'allez pas laisser des enfants seuls et égarés ?


Germaine : Je vais me gêné tien ! Je suis occupé alors allez voir ailleurs si j'y suis !



Elle claqua une fois de plus la porte aux marmots, et s'en retourna à son nouveau magazine de mots croisés. Les mômes n'en revenaient pas. D'habitude, les gens autour d'eux étaient souvent affectés par l'influence de leurs capacités. Mais cette femme était comme immunisée. Ils tentèrent encore leur chance, et frappèrent à la porte. Puis, appuyèrent joyeusement sur la sonette jusqu'à avoir une réponse, l=fire de blague sur le physique de la secrétaire, firent de bruit d'animaux, de rots et de pets. Des gosses quoi. Porte ouverte avec conviction, en avant pour de dernières négociations. 



SCP 2118 : S'il vous plaît Madame !



Bang !



Germaine : Mais dehors les romanos ! Cassez-vous ou je vous dégage moi-même à grand coup de plomb dans le derrière !


Enfants : HAAAAAAAA !



Bang !


Tadada dada GERMAINE !

Tadada da da GERMAINE !


Cette fois-ci s'en était trop. Germaine sortie furieuse avec son fusil de chasse et poursuivit les enfants dans le quartier administratif en tirant des coups feu dans les airs. Paniqués, terrorisés, traqués, les petits SCP s'enfuir jusqu'à se retrouver devant un bâtiment bien différent, à l’apparence plutôt accueillante. L’Académie leur donna l'occasion de se cacher de cette secrétaire folle furieuse. Les portes franchies, ils tombèrent face à un personnage tout à fait adorable.



SCP 053 : Un Monsieur toutou !


SCP 2118 : Il est trop beau et trop mignon.


Corgi : Allons, que faites-vous là les enfants ?


SCP 053 : On s'est perdu, et on a été agressé par une méchante dame !


Corgi : N'exagérons pas. C'est une dame très gentille habituellement.


SCP 2118 : Mais... Et le fusil ?


Corgi : Elle fait juste son travail. Il faut la comprendre, vous n'êtes pas censé être ici. Bon que diriez-vous d'assister à un cours, en attendant qu'on trouve une solution pour vous ramener chez vous ?


SCP 053 : C'est vrai, on peut ?


Corgi : Bien sûr !



Le sourire édenté du canidé inspira confiance aux enfants, même s'il semblait cacher quelque chose. Mais franchement, qui oserait douter de l’honnêteté d'un si mignon Corgi ? Il les conduisit dans une salle de classe tout à fait banale, où se trouvaient plusieurs animaux humanoïdes. Une chouette, une Komodo, une renarde. Et Sahiane ? C'est une bestiole ça?



Corgi : Madame Renarde ? Voici des jeunes gens pour votre conférence du jour.


Renarde : Ah, pile à temps.


SCP 191 : C'est quoi la leçon du jour Madame ?


Renarde : Ho, mais c'est très simple. Le thème du jour c'est « comment faire mourir des enfants dans un récit ».


Enfants : HAAAAAAAAAAAAAAA !



Il n'en fallut pas plus aux enfants pour comprendre la suite des événements. Surtout après s'être fait tirer comme des lapins par Germaine. Mais le pire, c'est qu'une course poursuite s'engagea de nouveau, en chanson ce coup-ci :



La lalala la la. Lala la la la. La lala la, la la la la la.


Massacrer des gamins, les griller à point !


Tous les égorger, pile à temps pour le dîner !



Chouette : Moi j'ai une idée. On lâche des taureaux. Ils les piétinent et c'est marrant.


Komodo : Plutôt la corne c'est plus sanglant.


Renarde : C'est de la pédagogie, on leur apprend l’instinct de survit.


Sahiane : S'ils y passent, c'est qu'ils étaient trop cons pour ça.



Massacrer des gamins, les griller à point !


Tous les égorger, pile à temps pour le dîner !



Sahiane : Moi j'ai une infirmière en manque de sang. On lui confie les gamins, et elle va nous les égorger.


Komodo : C'est moins drôle si ce n’est pas nous qui les trucidons. Moi je propose de les écarteler.


Renarde : Ha non, il faut penser au personnel d'entretien ! On va leur laisser des morceaux partout, et plus de boulot.


Chouette : Eux aussi ils ont droit de flemmarder.



Massacrer des gamins, les griller à point !


Tous les égorger, pile à temps pour le dîner !



Komodo : Moi j'ai une solution, on passe les restes au barbecue. Ça en fera moins à nettoyer.


Sahiane : Pour l'allumage, je peux vous les griller. Un claquement, et c'est le bûcher.


Chouette : Avec l'huile de mentio on meurt d'hémorragie, mais pas de de petits bouts partout. Ou un sandwich aux sardines pourries et aux clous rouillés


Renarde : Et pourquoi pas de l'arsenic, c'est un grand classique.


Komodo : Un raptor, un accident de bus, il y a tellement de façon de les tuer.



Massacrer des gamins, les griller à point !


Tous les égorger, pile à temps pour le dîner !


La lalala la la. Lala la la la. La lala la, la la la la la.


Sortie bien trouvée, la course poursuite toucha à sa fin. Flemmardise pour les uns, manque de munitions pour Germaine. Les enfants quittèrent la cité en hurlant de terreur. Pourtant, eux y étaient habitués, mais cet épisode restera à jamais traumatisant dans leur mémoire. Riposte sournoise, écrasée par une réponse courtoise. Nouvel échec qui cette fois-ci, a été orchestré par l'une des plus grandes des puissances de Scribopolis : l'administration.

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