Scp Scribopolis : Les négociations.

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Après le retour des enfants SCP, les informations recueillit furent très utiles, malgré la conclusion de l'expédition. S'il y avait une telle organisation au sein de la cité, alors il était possible d'y négocier avec leur administration. Le grand conseil de la fondation décida donc de changer de méthode. Un groupe de chercheurs et d'agents de bureau fut envoyé discuter avec les membres de l'entité. Cependant, ils furent escortés par une troupe d'élite afin de revenir en toute sécurité.


Une fois devant les portes de Scribopolis, deux équipes des forces mobiles d'interventions, Alpha-9 et Kappa-10, ouvrirent la marche. Malgré une présence militaire, l'accès leur fut permis. Ce qui était étrange, comme si cela n'inquiétait pas l'entité et ses occupants. Suivant le même chemin que les enfants, le groupe d'intervention avança prudemment pour se retrouver devant l'administration. Ce fut Germaine des ressources humaines qui le reçut. Bah ouais, y'avait pas assez de poignons pour engager une deuxième secrétaire.


Invité dans un charmant bureau, aux effluves de thé et de café, ce fut le directeur Jean Karlyle Aktus qui se chargea d'effectuer les négociations.



Jean : Bonjour, et pardonnez-moi de vous dire ceci Madame. Mais je croyais que nous aurions l'occasion de discuter avec, comment dire, un chef de votre cité.


Germaine : Bah quoi ! Ma tête ne vous revient pas ? Je ne suis pas assez bien pour pouvoir répondre à vos questions ?


Jean : Pas du tout, je n'ai jamais pensé cela. Mais vu qu'il s'agissait de discussion afin de mettre fin à une série de différent nous opposant, je m'attendais pouvoir en parler directement avec votre responsable.


Germaine : Cela risque d'être compliqué.


Jean : Pourquoi cela ? Nous sommes venus ici exprès pour ça Madame. Vous avez une drôle de façon de recevoir une délégation officielle chez vous.


Germaine : Parce que vous n'avez pas pris rendez-vous !



À ces mots, les membres de la fondation restèrent stupéfaits. Prendre rendez-vous ? Mais enfin ! Comment ? Ce n’est pas comme s'ils avaient une adresse mail ou un numéro de téléphone à disposition pour ça . Puisqu'ils étaient là, c'était le moment parfait pour porter des réclamations. Ils n'allaient quand même pas se démonter devant une simple secrétaire. D'accord, elle avait un fusil de chasse. Mais bon, les troufions embarqués dans les négociations, ils ne s'étaient pas déplacés uniquement pour décorer. Ce n’était pas elle toute seule qui allait en venir à bout. De solides gaillards aguerris.



Jean : Vous pourriez au moins faire l'effort d'un geste diplomatique. Rendez-nous SCP 105.


Germaine : Qui ça ? Vous avez pas un nom plus précis à me donner ? Je ne vois pas ce que c'est votre machin là.


Jean : Ce n'est pas un objet, mais une jeune femme enfin. Elle s'appelle Iris Thomson.


Germaine : Si elle en a un, c'est différent. Je devrais pouvoir la retrouver dans les dossiers.



La secrétaire se leva. Puis alla farfouiller dans ses archives. Elle passa plusieurs minutes à chercher tout en marmonnant des propos complètement hors sujet.



Germaine : Alors ça non, c'est les demandes de congés. Ça, c'est le rapport de consommation annuel de rhum de Madame Sahiane. Ça, la facture de café de Monsieur Loup. Va falloir qu'il se calme lui, il nous coûte un bras. Ça, c'est pareil, sacré budget en chocolat. Mais Madame Komodo fait trop peur, j'ose pas le lui dire...


Jean : Bon ça vient oui ce dossier ?


Germaine : Non, mais ça va ! Si vous êtes pas content, barrez-vous de mon bureau.


Jean : Toutes mes excuses Madame, mais c'est qu'elle a disparu depuis longtemps. On s'inquiète pour elle.


Germaine : En même temps il y a de quoi. Vous pouvez clairement vous faire des cheveux blancs pour elle.



Là, c'en était trop pour le brave directeur. Ses équipes étaient prêtes à intervenir en cas de besoin, mais il fallait calmer le jeu. Des réponses avant tout.



Jean : Puis-je savoir ce que ça veut dire ? Serait-ce des menaces ?


Germaine : Pas du tout, mais ça va pas être simple de vous la rendre.


Jean : Mais de quel droit ?


Germaine : C'est qu'elle est actuellement internée sous la surveillance du Docteur Bonobo.


Jean : Du Docteur qui ? Mais enfin c'est quoi ces conneries ?


Germaine : C'est dans son dossier. Je vois qu'elle a été internée pour alcoolisme aggravé, comportement obscène, mythomanie ouvertement prononcée, et négation de ses troubles psychiques. Impossible de remettre ça en liberté dans ces conditions.


Jean : C'est une blague ?


Germaine : Pas du tout, j'ai même les notes de Madame Bonobo. « Le sujet semble avoir eu une forte consommation d'alcool. Possibilité d'un acte sexuel occasionnel et non assumé à cause de la boisson. Il est possible que le sujet invente des histoires pour cacher la vérité ».



Les membres de la fondation en restèrent abasourdies par les déclarations de la secrétaire. Ils connaissaient bien la jeune femme et savaient bien que cela ne lui ressemblait clairement pas. Ils commencèrent à contester les dires de Germaines, qui refusa de leur donna finalement raison.



Germaine : Je n'invente rien. J'imagine qu'au lieu de faire son travail, elle a dû se torcher la tronche dans un coin avec son collègue. Je ne serais pas surprise de certains faits pas très catholiques entre eux. Tous des dévergondés ces jeunes, je vous jure.


Jean : Vous vous foutez de notre gueule ? Nous connaissons bien Mademoiselle Iris. Elle a toujours était d'un comportement exemplaire. Nous exigeons de la voir immédiatement !


Germaine : Mais enfin, je vous dis que c'est impossible, elle a besoin d'un suivit psychologique. Je ne peux pas vous accorder de visite sans une autorisation de la hiérarchie !


Jean : Si c'est le cas, notre personnel très compétent s'en chargera ! Remettez-nous Mademoiselle Iris sur-le-champ ou ça va très mal se terminer !


Germaine : Des menaces ? Sécurité !



La secrétaire enfonça frénétiquement un bouton rouge sur son bureau. Plusieurs individus à fourrures entrèrent brusquement dans la pièce, prêts à en découdre. Les membres des forces mobiles, eux, se tordaient de rire en voyant la tronche de la sécurité en question. Même le directeur se permit de se moquer de la secrétaire en les regardant.



Jean : Madame, sans vouloir vous vexer, vos agents sont des loutres et un castor. Vous ne pensez tout de même pas nous impressionner avec ça ?


Père Castor : Vous allez voir si on n’est pas de taille ! Loutres rangers, en avant !


Roberto : Ye suis loutre rouge, el cheguevaloutre !


Louis : Vil faquin ! Je suis loutre bleue, la loutre royale !


Kenny : Par les sept étoiles de la grande loutre ! Je suis loutre jaune, Hokuto de loutre ! Atta !!!!!!!


Rosie : Je suis la loutre de l'amour, loutre rose ! Bisouloutre !


Baba : Yah les mans, je suis la loutre baba cool, Loutre verte ! Rastaloutre !


Loutres Rangers ! Transformation !



Revêtue de leurs armures, les loutres rangers expulsèrent manu militari les agents de la fondation hors du bureau de Germaine. Une super bataille s'engagea alors dans la rue. Sous le regard du père castor qui profitait du spectacle pour encourager son équipe.



Père Castor : GO, GO, Loutres rangers !


GO, GO, Loutres rangers !


Go, go, Loutres rangers, en avant la baston !





Roberto : Par el pouvoir du stand saucisse/merguez du syndicat !


Vlam !


Roberto : Que viva la revolucion !




Louis : Par le pouvoir de l'arrogance du Roy. Vil manant !


Baff !


Louis : Ho non, ma noble fourrure a reçu une odieuse goute de sang de pauvre.




Keny : Wa ta ta ta ta ta ta ta ta , hayaaaaaaaaa !


Pif ! Paf ! Plaf !


Kenny : Vous ne le savez pas encore, mais vous êtes loutrés !!





Rosie : Par le pouvoir de l'amour, faisons un gros câlinous !


CRAAAAAAAAC !


Rosie : Vous êtes vilains, vous évanouir alors que je vous fais un si gentil calinous. Goujat !




Baba : Yo les mans, on va pas se battre. Faites l'amour et pas la guerre. On s'en fume un ?


ZZZZzzZZZzzzZZ


Baba : YA! entièrement, pacifié. Peace. C'est moins dangereux que la bagarre.



Les hommes de la fondation ont tout donné ce jour-là, mais sans succès. Leurs armes furent inefficaces contre les armures de leurs adversaires. Au moins, ils ont eu la décence de ne pas s'en servir sur Germaine et sur le Père Castor. Mais le résultat fut sans appel. Victoire au corps à corps des puissantes et invincibles LOUTRES RANGERS !!!

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