Chapitre 19

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Réveillée dans les bras de Juan, qui dort paisiblement, j'essaye de me défaire de ses bras sans le réveiller. Une fois cette tâche réussie, je quitte sa chambre et pars en direction de la mienne pour prendre un bon bain afin de relaxer l'ensemble de mon corps.  
Je rejoins la cuisine pour mon petit déjeuner où je retrouve Maya qui range sa tasse. Je la fixe, l'observe et bon sang les mexicaines sont vraiment des femmes magnifiques. La peau mate, les yeux clairs ou foncés, leurs cheveux longs châtains ou bruns ondulés et que dire de leurs formes… Je lâche un soupir de frustration, jalouse de voir de telles beautés se pavaner devant moi. Tout comme
Maya qui en fait partie. Elle a des yeux marrons clairs pigmentés de vert, des formes à en faire pâlir plus d'une, ses cheveux bruns étincelles sous un physique digne d'un mannequin. 

— Salut ! 

— Oh bonjour Sam, bien dormi ? Me demande-t-elle sursautant légèrement.

— Oui et toi ? Réponds-je en m'installant au comptoir ou je me sers un café et une tartine de pain. 

Mon ventre bien rempli, je quitte mon siège me rapproche de Maya en m accolant au meuble de l'évier et sans aucun préambule, j'entame le sujet Yvan . 

— Maya, dis moi hier soir tu as parlé d'un homme qui te harcèle nuits et jours, pourrais tu m'en dire un peu plus sur lui?

 Du coin de l'œil je la vois pâlir, une grimace de dégoût se dessine sur son visage à l'énoncé de cet individu. Intéressant… Néanmoins elle ne se décourage pas et entre dans les détails. 

— Euh..  par ou commencer pour t'expliquer tout ça. Voilà c'est un des gardes qui appartient à une des favelas que possède le père de Juan. Il a une trentaine d'années je dirais, brun avec des yeux marron, une bonne musculature, mais plus petit que Juan. On s'est croisé plusieurs fois ici lors des réunions des chefs de quartier. Au début, il était poli, chaleureux, puis il est devenu de plus en plus entreprenant, ces derniers temps il en profitait pour me.. mettre la main aux fesses et me voler des baisers, prononce t-elle gênée en baissant son regard tout en reprenant son souffle. 

— L'enfoiré, euh.. je m'excuse c'est sorti tout seul. Continue. L'invité je d'un geste de la main.

— Par la suite il a voulu m'inviter, mais j'ai refusé ses avances, chose qu'il n'a pas du tout apprécié. Il a commencé à se renseigner sur moi, jusqu'à me harceler au téléphone et à se pointer chez moi.

— D'accord, je vois le genre. Tu en as parlé à quelqu'un avant Juan? Demandé-je en me resservant du café. 

— Oui à ma mère, qui m'a conseillé de me taire. Puis Juan, c'est rendu compte que je n'étais plus la même. Il m'a convoqué et j'ai tout expliqué. Il en a parlé à son père qui a fait venir Yvan chez lui, en prétextant qu'il avait une mission pour lui. Afin d'avoir les preuves de ce que j'avançais. Il a bien évidemment assisté à toute la scène, il est rentré dans une colère noire en le massacrant de coup de poings puis l'a fait escorter hors de la villa.

— Et bien, je suis heureuse que monsieur Martin soit intervenu, mais il y a un mais, n'est ce pas ?

— Oui il est, mais depuis que Yvan a été rétrogradé, c'est devenu pire et Juan c'est proposé de lui même d'être mon propre  garde du corps.

— OK, J'ai une dernière petite question à te poser: quel est le nom de ce fameux Yvan ?

—  Il se nomme Fuentes. Répond-t-elle tout en entortillant ses doigts angoissée.

Hum ce nom de famille ne m'est pas inconnu. J'irais faire quelques recherches sur ce personnage en me promenant dans son secteur.

— Merci pour les informations. Maintenant écoute si je te propose mon aide, pour qu'une bonne fois pour toute, tout s'arrête. 
Accepterais tu ?

— Oui, mais que comptes-tu faire ? Et as-tu pensé à Juan ?

— Ce que je sais faire de mieux. 

— Tu vas l'exécuter ? Bégaye Maya les yeux grands ouverts 

— Oui si tu le souhaites vraiment.

 Elle sourit et hoche sa tête tout en me serrant dans ses bras. Je la repousse délicatement et lui explique ce que je compte faire.

— Tu as son numéro de téléphone ? 

— Oui je l'ai, me répond-elle en me tendant son portable qu'elle sort de sa poche arrière de son short.

Je refuse de le prendre et lui détaille ce qu'elle va faire elle-même. À mes derniers mots, Maya tremble de la tête au pied. 

— Hé calme toi, annoncé je en posant une main sur son épaule. 

— Tu ne comprends pas, je ne vais jamais pouvoir le faire, explique t-elle désespérée. 

— J'ai confiance en toi. Tu vas simplement lui donner rendez-vous dans un bar. Je vous suivrez et quand le moment sera opportun , je m'occuperai personnellement de son cas, la rassuré-je en saisissant ses mains.

Maya soupire à plusieurs reprises avant de me donner son consentement.

— Alors c'est parti! M'extasié-je en prenant la direction du salon.

Je suis interceptée dans mon élan par Juan qui vient encercler ma taille en me rapprochant de son torse. Il me dépose une multitude de baisers au creux de mon cou avant de saluer Maya qui nous observe à quelques mètres.

— Bonjour ma beauté, tu m'as l'air en forme, susurre-t-il à mon oreille provoquant des frissons sur ma peau.

— Oui on peut dire ça.

— Ah et pour quelle raison?

— Oh euh nous avons discuté avec Maya et j'ai un nouveau contrat à exécuter. 

Je vois ses yeux passer de la joie à la colère.

— Sam, tu plaisantes là, hein? Ne me dis pas que tu veux te charger de Fuentes.

— Oui c'est le cas et je vais buter ce connard! 

— Dans ce cas je viens avec toi, déclare t-il  en se plaçant face à moi. 

— Hors de question Juan, je travaille seule et tu le sais très bien, m'énervé-je en croisant les bras sur ma poitrine. 

Il remue sa tête de gauche à droite, saisit mon visage entre ses deux mains puis collé son front au mien.

—  Je le sais et je resterai en retrait, mais comprends-moi, je ne veux pas qu'il t'arrive quoi que ce soit. J'ai cru te perdre une première fois, il est hors de question que ça soit le cas cette fois-ci. Et je te rappelle que nous devons repartir au Brésil, dans quelques jours ma beauté. 

— Je sais tout ça, tu viens avec moi seulement à une condition tu restes dans la voiture compris ! Ordonné-je en le pointant de mon index. Et rien de plus Juan, je ne plaisante pas ! Toujours en le menaçant.

— C'est bon j'ai compris,mais si il ose te toucher c'est moi qui le bute c'est clair?

- Oui chef. Rétorqué-je en faisans le signe du soldat au garde à vous. 

Nous ficellons ensemble le plan, une fois chose faite, je quitte mes complices un instant pour aller m'armer, le temps que Maya appelle ma future victime. 

Deux heures plus tard, nous sortons de la maison, Maya est déjà dans sa voiture.
Juan et moi, sommes dans la sienne et la suivons direction un bar d'Acapulco.
Notre appât se gare sur le parking suivi de Juan qui se stationne à quelques mètres. 
Je répète à mon beau brun de bien rester dans la voiture et surtout de ne pas intervenir. Avant que je ne sorte de la voiture, il se saisit de mon visage et m'embrasse comme si c'était le dernier baiser. 

Je fais signe à Maya de pénétrer dans le bar. 
Une fois à l'intérieur de celui-ci. 
Je l'épie de dehors à travers les carreaux. La belle mexicaine s'installe au comptoir et un homme s'approche avant de se jeter sur elle pour l'embrasser. C'est donc lui le dit Yvan, il lui tend la main et la conduit à une table en passant son bras dans le bas du dos. Je patiente quelques minutes et fais mon entrée  dans l'établissement. Je me pose à une table assez proche d'eux et commande une bière avec une salade césar. Le serveur dépose ma boisson et mon plat en même temps qu'il sert le couple à côté. Maya ne prête aucune attention à son rencard et me jette des œillades suppliantes afin que j'intervienne rapidement. D'un clin d'œil, je la rassure et enfile mon rôle d'emmerdeuse. Je me lève de ma place et me dirige droit vers eux.

— Excusez-moi de vous déranger, monsieur, madame, mais je n'ai plus de sel sur ma table, puis je vous emprunter le vôtre s'il vous plaît ?

Yvan sans même me regarder me tend la salière et  je le remercie en retournant à ma place. Je fixe Maya et lui fais le signal prévu qui de tousser. Quelques secondes plus tard, elle se lève, s'excuse et emprunte le passage pour se rendre aux toilettes. Le crétin mord à l'hameçon, ne se doutant pas du piège qui va bientôt se refermer sur lui. Il enquille son verre tout en fixant le couloir qui mène au wc. Je profite de ce moment pour sortir mon flingue discrètement et m'incruster à sa table, en positionnant mon flingue sous la table en direction de ses parties génitales .

— Re du con, ça ne sert à rien de chercher Maya, elle est déjà partie. Par contre nous, nous allons avoir une petite discussion en tête à tête. 

 Fou de rage , il essaye de se lever, mais je  l'en empêche.

— Oh non, tu vas rester assis, sinon je peux te garantir que tu n'iras plus jamais pisser de toute ta vie, l'informe je en désignant le dessous de la table.

Yvan s'abaisse la tête, vois mon arme visée son entrejambe, il déglutit et me regarde ahuri en se relevant. 

Tu parles d'un chef de favelas, il est blanc comme un linge. Tandis que je souris face à sa mine de perdant. Hé oui mon salop, tu es bel est bien pris! 

— Maintenant que tu as observé mon beau jouer, tu vas exécuter mes règles c'est clair! 

Il hoche la tête, recule son siège sans me lâcher du regard.

— Bien, dernier conseil, au moindre faux pas de ta part et tu es un homme mort, est ce clair ? 

— Ouais, j'ai juste une question. Grogne t-il dans sa barbe.

— Je t'écoute.

— Qui es-tu?

— Ton pire cauchemar, la réponse te convient-il ? Non et bien tant pis maintenant bouge ta graisse je n'ai pas que ça à foutre.

Nous empruntons le même corridor que Maya a pris auparavant. Je me trouve derrière lui, mon flingue pointée vers sa nuque. Je lui ordonne d'ouvrir la porte, chose qu'il exécute à merveille. Une fois à l'extérieur, mon sourire perverse sur mes lèvres, je lui demande de se retourner face à moi et d'enlever son pantalon. Il semble surpris par ma requête, néanmoins Yvan se déshabille sans rajouter un mot. 

— Mets toi à genoux, dis-je en lui tournant autour tel un prédateur.

Putain! Que j'adore ressentir ce sentiment de supériorité envers mes victimes. Je dirais mieux, je m'en délecte, au point où mon bras est déjà levé mon index posé sur la gâchette. Mon premier tir part et la première balle vient se loger dans son entrejambe.
Yvan hurle positionnant ses mains dessus son sexe. C'est trop tard, connard, son sang gicle et je me déchaîne en pensant à Maya, mon excitation est à son apogée lorsque son corps bascule sur le côté, son regard s'éteignant devant mes yeux.

Mission accomplie.

Je contacte Juan, pour lui demander de venir m'aider à cacher le corps. Il arrive quelques secondes à peine que mon appel soit passé. Il m'embrasse avec ferveur avant de me pointer du doigt un conteneur pour cacher le corps. Nous quittons l'arrière du bar et rejoignons sa voiture. En entrant dans la berline, j'attends que Juan s'installe sur son siège. Je me saisis des clés de contact, me positionne sur ses cuisses en remuant mon bassin. Juan hausse les sourcils surpris avant d'empoigner mes fesses et de me coller à son corps. Nos lèvres se frôlent, se trouvent, nos mains parcourent chaque parcelle de peau. Nos doigts se faufilent dans les sous-vêtements de l'un comme  l'autre nous procurant envie et plaisir charnel. Nos yeux se percutent et d'un commun accord je m'empale sur Juan dans de long vas et viens. Juan est en transe, il reprend le contrôle avec des coups de butoir plus puissants et profonds. La tension retombe au fur et à mesure une fois les délices de nos chairs consommées. 

— Putain ! C'était géant ma beauté, je souhaite te faire décompresser de cette manière à chaque fois que tu en auras besoin. M'annonce t-il en m'empêchant de répondre par unbaiser.

Fin de ce chapitre.

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