Complètement vidé de toute son énergie,
Incapable de se déplacer d’où il git,
Un vieillard se remémore son chemin,
Et il ne peut contrôler son chagrin.

Il laisse son être se décomposer,
Il est incapable de s’alimenter,
Pourtant, de petites étoiles scintillantes,
Refusent de le laisser et se font harcelantes.

Grognant qu’on le laisse à son sommeil,
Il cherche à les faire retourner dans le ciel,
Or, amusés de ses tentatives sans conviction,
Les astres dansent aux sons d’une vive chanson,

Irrité de ses insolents petits compagnons,
Un homme grisonnant les fustige de sa vision,
« Oser déranger un être non vivant,
C’est risquer d’être pris dans les tourments! »

Outrées, elles refusent d’en démordre,
Les petites étoiles tournent dans le désordre.
Elles dégagent une douce chaleur.
Réchauffant un vieux cœur.

Incapable de s’empêcher de sourire,
L’homme grisonnant les regarde rire.
Pourtant, le passé le garde ancré.
Il n’a toujours pas la force de se lever.

S’amusant à le taquiner de leurs flammes.
Les petites étoiles veulent toucher une âme.
Un homme les laisse tranquillement approcher,
Et il les laisse voir un cœur amoché.

Cherchant à briser les puissantes chaines,
Qui le retiennent d’abandonner des images vaines,
Elles veulent voir son âme brûler à nouveau,
Et elles veulent le voir affronter tous les maux.

Pourtant, la chanson se fit moins vibrante,
Et les petites flammes se firent moins vivantes.
Elles désespèrent de voir le triste homme,
Planter des fleurs aux agréables arômes.

Épuisées de leurs vives cabrioles,
Les petites étoiles s’envolent.
Elles manquent une espérée vision.
Un jeune guerrier se faisant grognon.

Il n’arrête pas de pestiférer,
Ce qui hérisse les flammes des aimés.
Or, son âme s’est de nouveau allumée.
Et son regard s’est enfin enflammé.

Il commence à relever son corps fatigué,
Grognant sur l’énergie lui étant demandée,
Mais, son âme est prise par la détermination,
Et son regard étincelle d’une nouvelle passion.