Chapitre 2

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Après avoir repoussé mon père je pars de ma chambre en faisant bien attention de claquer la porte de celle-ci bien fort. Je décide de sortir faire un tour pour me remettre des émotions de ces derniers jours, au bout de longues minutes de marche, je me rend compte que je me suis grave éloignée de la maison et que je me trouve dans un parc.

J'entend ensuite un bruit suspect dans les alentours, je me rapproche alors du lieu d'où vient ce bruit. Soudainement, une personne se jette sur moi, je l'esquive avec aisance.
Mais elle se rejette sur moi et je finis par lui enlever sa capuche. Je découvre alors une longue chevelure rousse peuplé de bouclettes.

-Qui es-tu et pourquoi m'as-tu attaqué lui demandais-je en ressentant que le stress accumulé durant le "combat" avait disparu.

Elle me regardait avec méfiance et hésitait à me répondre, afin qu'elle se sente plus en confiance, je retirais ma capuche.

-Fait moi confiance, je suis Lisa Díaz Parker, et je viens vivre ici le temps d'atteindre ma majorité. Je vis à quelques pâtés de maisons d'ici me présentais-je.

-Je m'appelle Amber, et je t'ai attaqué car il fait noir et que ce parc est désert presque chaque soir, entendre la présence de quelqu'un m'a donc mit en alerte. Je suis désolé si je t'ai fais peur mais comme disait mon père, il vaut mieux prévenir...que guérir finissont en choeur.

-Oui, à ta place j'aurais réagit de la même manière. Et puis tu sais, mes séances d'entraînement auront enfin servit à quelque chose lui dis-je en souriant légèrement.

-Bon je dois te laisser car il se fait tard et que mes parents vont commencer à s'inquiéter.

Je la vois s'éloigner et je décide de rentrer moi aussi.

En arrivant, toute la "famille" m'attend dans le salon.
Ok pensais-je, si toute la petite troupe est ici, ça veut dire qu'ils ont un truc important à me dire.

-Lisa, nous savons que tu es perturbé de revenir ici après 4 ans loin de ton père, mais ton père ne mérite pas que tu le repoussé ainsi après tout ce qu'il a enduré pour te revoir.
Mais bon le sujet n'est pas là, nous allons avoir de nouveaux voisins et je tiens à ce que nous soyons en bon terme avec ces derniers car ce sont de potentiels client, et que leur avis et leurs critiques ont de grande influences dans le monde des affaires.
Donc nous voudrons que dès qu'ils sont présents, tu te comporte comme une adulte, et non comme une enfant comme tu le fais maintenant me déclare ma belle-mère avec une once de menace dans la voix.

-Ne vous inquiétez pas très cher belle-mère, je me comporterais bien et cela en présence de nos voisins. Mais en dehors, je resterais la GAMINE que je suis lui repondis-je avec aplomb.

-Bien si ce sujet est clarifié, tu peux maintenant disposer me dit-elle en me parlant d'une voix autoritaire tel une patronne parlant à sa servante.

-Je dispose si je veux, et arrêter de me parler comme vous le faites aux servantes, vous vous êtes crus dans Cendrillon ou quoi lui demandais-je.

Je finis cette conversation en claquant théâtralement la porte du salon.

Me voici de retour dans ma chambre, à croire que c'est l'endroit où je vais passer ma vie pendant ces 6 longs mois. Et puis l'autre là, elle se prend pour qui à me parler comme si je n'étais qu'une moins que rien.
Je suis coupé dans mes réflexions par l'arrivé de ma "demi-soeur".

-Alors, tu as apprécié le discours de ma mère, en même temps je la comprend, il faut prévenir les sauvages qu'il faut bien se tenir et être civilisé me dit-elle avec un sourire suspect.

-Non mais sérieux, c'est pas parce que je suis espagnole, que je suis sauvage, espèce de raciste va. Tu n'est vraiment pas ouverte d'esprit ma pauvre, et puis ce n'est pas de ma faute si tu vis dans un monde cocon, tu ne sais rien de la vraie vie alors toi et ta mère arrêtez de me juger, car vous ne me connaissez pas concluais-je avec colère.

-D'abord je ne suis pas raciste, je n'aime juste pas les étrangers et les étrangères me dit-elle en appuyant bien sur le mot "étrangère". Et puis, ma mère a raison, tu ne mérite vraiment pas ton père. Alors, il faudrait que tu grandisse pour ton père au moins.

-Si tu l'aimes tant que ça mon père, alors prend le, je n'ai pas besoin de lui. Je me suis débrouillé sans lui depuis presque 4 ans, donc je continuerais à faire sans. Je te l'offre, je n'ai pas pour habitude de garder des choses inutiles, donc je ne vais pas faire exception avec lui.

Je m'attendais à ce qu'elle réponde qu'elle le prenait avec plaisir et que je ne savais pas ce que j'allais rater. Mais contre toute attente, elle me fixa puis sortit de ma chambre aussi soudainement qu'elle était rentrée.
Puis ce fut au tour de ma belle-mère d'entrer sans frapper dans ma chambre et de commencer à me parler.

-Je suis venue te dire que je ne tolère pas que tu me parles comme tu l'as fait tout à l'heure.
Surtout que tu le fasses devant les domestique, car cela remet en cause toute ma crédibilité et mon autorité auprès d'eux me dit-elle avec une once d'autorité dans la voix.
Désormais, je te serais gré de ne pas claquer les portes à la fin de nos discussions, car cela fait jeune fille mal-élevé.
Je dois te laisser, car j'ai autre chose à faire conclut-elle en sortant la tête haute et en prenant bien soin de fermer doucement la porte.

Elle commence à m'énerver à me prendre de haut comme ça, et lorsqu'elle a dit j'ai autre chose à faire, je me doute bien qu'elle voulais dire qu'elle avait autre chose à faire de plus intéressant ou de plus important que de parler avec moi.
J'en ai râle le bol, ici personne ne respecte mon intimité, à croire que m'a chambre est un moulin pensais-je en me laissant glisser le long de la porte, pour me retrouver la tête contre cette dernière.

Je sens que ces 6 mois vont se passer très mais très lentement.

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