Le fameux jour 1

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Le lendemain matin, à 7h00 pétante.

Je me réveille, allongée sur le lit dans la chambre de mon kidnappeur. Lui ? Il dort à même le sol, entouré de ses grandes ailes bleues. Emmitouflé dans une multitude de vêtements. Pourtant il ne fait pas froid.

Après m'être levée et m'être bien étirée, j'arrange mes cheveux rose pastel dans une demie queue.

Mes yeux gris rayonnaient dans la glace du miroir. Pour finir, je pris ma tenue de sport destinée à l'entraînement. Je me dirigeais donc vers le petit coin surplombé d'un paravent, aux motifs sobres.

Une fois vêtue, j'attendis quelques secondes avant d'aller secouer le prunier endormit.

- Hum..quoi il est déjà l'heure ?

- C'est dans une demi-heure. Dis-moi tu n'as pas mal à dormir par terre ?

- Non avec mes facultés d'oiseau, les habits comme un nid. Je ne ressens pas la différence. En revanche tu vas me dire ce que tu fous habillé ainsi.

- Eh bah.. c'est la tenue que m'a donné Julgia pour mon entraînement. C'est la plus soft qu'elle ait pu me proposer. Les autres étaient dix fois pires au moins.

- Cette louve ne s'arrêtera jamais..

O se dirigea vers réfectoire pour manger le petit déjeuner.

Une fois le repas terminé, Val' m’accompagna Luanis jusqu'à la salle 256. Une fois chose faite, il me lança un vague salut avant de s'engouffrer dans les couloirs.

À l'intérieur, Julgia est en train de brosser les poils de sa queue de loup. Sans oublier pour autant ceux de ses oreilles.

L'une d'entre elle était redressée, tant dis que l'autre tombait vers le sol maladroitement.

- Bonjour Julgia ! Dis, qu'est-il arrivé à ton oreille gauche ?

- Salut Géorgie ! Quand j'étais petite avec ma sœur, nos parents n'arrivaient pas à nous distinguer. Ils m'ont donc cassé l'oreille à ma naissance. Depuis elle pendouille librement. Je n’ai pas eu mal, j’étais trop jeune, les os étaient encore si fragiles.

- Par quoi allons-nous commencer ?

- Le test de la mémoire. C'est pas bien passionnant mais obligatoire. Tu vas me dire tout ce dont tu te souviens de ton passé.

- C'est à dire que je ne me souviens pas, de ce qui s'est passé avant mes 9 ans. Mais sinon mon père était Tetranus du gantillard et ma mère Ambragadèle des sifonions. Ma mère était extrêmement belle, mon père lui je le trouvais simplet. Les deux s'entendaient à merveille. Je vivais à Astargogne, la cathédrale maintenant en ruine. J'ai grandit dans le pays des Catholdes, mais bizarrement j'ai toujours eue l'impression qu'on me mentait sur quelque chose. Je n'ai jamais su résoudre ce mystère.

Tout le monde était si aimable, je ne comprends pas pourquoi vous nous faites la guerre. Il ne doit pas rester grand monde de mon peuple désormais.

- C'est plus profond, tu comprendras à la fin de l'examen. Maintenant testons tes réflexes.

Julgia lance un tas d'objets différents sur Luanis. Vu qu'elle s'en sort à la perfection, l'examinatrice passe sur des tests plus précis.

Là encore, la jeune candidate s'en sort à merveille.

L'entraîneuse décide alors de tester sans prévenir, les nerfs de son élève.

- C'est tout ce que tu as dans le ventre ? Tu ne vaux pas mieux qu'une merde de chien, que l'on ramasse et qu'on jette à la benne à ordures.

- Quoi ? Mais j'ai réagis à tous vos tests ! J'y ai mis corps et âmes dans les mouvements à exercer...répondis Luanis calmement, mais le visage blême.

- Ce n'est pas suffisant ! Si à l'avenir tu devrais combattre fasse à un ennemi. Je ne donnerais pas cher de ta peau ! Comment veux-tu te rendre utile à une équipe, si tu ne sers qu'à les ralentir ??

Luanis baissa les yeux pour retenir ses larmes. Elle resserra ses poings pour empêcher ses mains de trembler.

Valencaï fit irruption dans la pièce, le visage paniqué.

- Désolée Luanis... je voulais tester ta réaction face à quelqu'un qui cherche à te pousser à bout. Je crois que j'y suis allé un peu fort.. Rassure-toi tu t'es impeccablement débrouillée. Autant pour les réflexes, que pour tes nerfs ! Ce sera tout pour aujourd'hui. Reviens jeudi à la même heure.

- J'ai cru que ça c'était horriblement passé, et que tu t'étais disputé avec elle. À tel point que tu lui gueule ainsi dessus. Tu m'as fait peur.

Après l'entraînement la journée se déroula rapidement. Je suis restée profiter du jardin sous serre, toute l'après-midi. Valencaï lui semblait lire quelque chose d'important, assis à mes côtés.

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