Coucou, les amis, alors on s’est quitté le 14 août 2020, et nous sommes le 1er septembre 2020.

Ouais, je sais… je n’ai rien foutu. J’écris ce chapitre et en même temps je prépare le chapitre de dimanche prochain sur le TEC aussi mais sans vous dire que si, ça y est, c’est mon tour bientôt. Ce que c’est dur de ne rien vous dire…

Bref, dimanche dernier il n’y avait pas d’épisode parce que j’ai eu une sale période, là dernièrement. (En fait, à l’heure où vous lisez y’a eu plusieurs dimanches d’absence).

Alors, que je vous raconte un peu ce qu’il s’est passé.

Bon, on a déjà parlé de ces cas extraordinaires qui n’arrivent qu’à moi ?

Tout d’abord, j’ai eu des sautes d’humeur. Bon, normal me direz-vous… sauf que j’ai eu des effets très, très, très marqués. Vous avez déjà vu, ou vécu, une femme enceinte qui fond en larme pour rien ?

Eh bien imaginez ça mais sans la grossesse déjà et pendant 4 jours d’affilés. Suite à ces effets, j’ai un peu paniqué et j’ai été prendre un complément alimentaire en pharmacie et là, la pharmacienne m’explique d’où ça vient.

Dans les effets rares du Provames il y a :

- La dépression

- Les troubles de l’humeur

- L’asthénie intense

- Et la perte d’appétit.

Quand je dis « Dépression » ici je veux dire en fait : DE-PRE-SSION.

Pas « déprime », pas le « Je n’ai pas la frite », mais bien le : « J’ai envie de tout arrêter et de me défenestrer ».

J’ai passé 4 jours à comater sur le canapé, pas de ménage, pas de linge… BREF une loque !
La vraie loque, chiante à en être mauvaise avec chéri. Déprimée à en être piquante, à me demander si je mérite d’être mère, si je ne fais pas une grosse connerie en faisant ce TEC, si on ne ferait pas mieux de tout arrêter et de se concentrer sur notre vie de couple, de tonton/tata, à ne plus manger grand-chose, nauséeuse, épuisée à oublier si j’ai pris mon Provames ou pas, à oublier littéralement ma tête...
BREF, vous l’avez compris : la dépression quoi les gars

J’en ris aujourd’hui grâce à un super complément alimentaire qui aide mon cerveau à créer de la Dopamine (l’hormone du bonheur).

Mais attention ! Il aide simplement à produire la dose standard que l’on produit et pas plus (sinon paye tes phases d’euphorie tel un bipolaire sous exta).

Un grand merci à la pharmacienne qui m’a prise au sérieux et m’a dit :

- Ah lala ! Mais c’est des effets indésirables ça. Certes pas courant mais ça en fait partie. Vous faites partie d’un petit pourcentage de personne qui subissent ces effets-là.

Eh ben merci je suis ravie de le savoir ! Je suis exceptionnelle quoi en fait ! Ah ah…
Merci surtout à chéri le pauvre, il en a bavé, ce n’était pas la joie.

Je l’ai senti venir cette dépression, quand j’ai vu que je sanglotais à gros sanglot pour... rien mais littéralement rien, car je me sentais juste vide.

Le truc qui m’a le plus mise sur la voie c’est Pauline. Elle m’a demandé comment j’allais mais dans son intonation j’avais le sentiment qu’elle pensait que je lui cachais quelque chose.

Le tout cumulé, je me suis dit « Euh meuf y’a un souci là. Help"

Sinon voici le petit bilan de mon écho des 15 jours qui a eu lieu hier :

Le Provames : finito, hein ! Parce que le complément alimentaire déconseillé aux femmes enceintes on va éviter après le TEC.

Donc à la place j’ai du Vivelledot (pas le shampoing hein lol) ce sont en fait des patchs. Je dois en mettre 2 sur le ventre et les changer tous les 3 jours. On verra bien ce que ça donne mais croyez-moi je surveille mon humeur de près.

Utrogestan depuis ce matin : quel bonheur cette sensation de mouillé… (je plaisante… évidemment). Il s’agit de 2 ovules à mettre par voie vaginale matin et soir (4 en tout).

Allez, on le vit avec le sourire hein, on en rira bientôt (enfin, je nous le souhaite).

L’injection : Ma fameuse piqûre qui, tenez-vous bien, tombe à pic (lol) puisque ça tombe tous les.... Putains de samedis !

Et si ! Chanceuse jusqu’au bout n’est-ce pas (karma de merde) ?

Ah oui vous voulez peut-être la date du TEC dans tout ça ? Eh bien ce sera le 7 septembre 2020, jour de l’anniversaire de mon père, qui nous a quittés en 2018. J’espère que cela me portera chance, que le futur papy, s’il veille sur moi, me filera un p’tit coup de pouce.

Voilà, s’il n’y a pas eu de Fivettes l’autre fois, c’est un peu à cause de tout ça.

Il faut retenir que, comme toujours, je me relève hein ce n’est pas la première ni la dernière et je vais bien je vous rassure. On ne lâche rien on continu. Ce ne sont que de petites embuches sur le chemin.

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