Chapitre 9 : Les Fivettes du forum

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Vous le savez, « Les Fivettes » a vu le jour pour mes vraies Fivettes du forum. Mais qui sont-elles ? Ces femmes dont on parle peu, ces femmes dont on n’imagine même pas la force, ces femmes qui doivent se battre pour avoir la chance d’aimer un petit être humain. Se battre là où d’autres personnes peuvent le faire naturellement.

Pour moi, ces femmes c’était : Beabou, Catayena, Debb, Damia et Lyli.

J’étais une Fivette novice, elles étaient pour certaines Fivette de bronze, Fivette fidèle, habituée, diamant… etc, etc.

D’autres Fivettes nous ont rejointes, certaines sont restées d’autres non.

Celles qui ont été énormément présentes pour moi, en plus des premières citées c’est : Lou, Audreyloula, Yil, Milib et depuis peu Manue.

Désolée si je ne cite pas tout le monde mais sur 90 pages et 1080 messages (à l’heure où j’écris) j’ai fait au mieux.

Depuis la pause imposée, certaines ne donnent plus trop de nouvelles. Il y a des périodes où on a besoin du forum et d’autres où on veut juste tout couper.

Aujourd’hui, le « noyau dur » si je puis dire, c’est Lyli, Audrey et Yil.

Alors oui, vu de l’extérieur c’est juste un forum de femmes parfois désespérées qui ont besoin de soutien et de réconfort, certains diront que ce n’est « que du virtuel ».

Mais en réalité depuis octobre, sur ce forum, croyez-moi on en a vécu des choses !

Déjà, on a passé Noël ensemble, derrière nos claviers certes, mais on s’est soutenu durant cette période compliquée pour toutes les femmes en parcours PMA.

Pourquoi c’est compliqué Noël ? La famille, les questions, les enfants, les femmes enceintes, les nouveau-nés… etc., etc.

Ensuite, c’est peut-être virtuel vu de l’extérieur, mais pour nous c’est un cocon ce forum. C’est le seul endroit où on peut hurler par smiley interposé ; « merde, fait chier, j’en ai marre, c’est dégueulasse ! ». Et tout ça sans jugement et ça c’est génial, n’est-ce pas les filles ?

Moi, les Fivettes, elles m’ont soutenu, elles m’ont redonné du courage, de la force. Elles m’ont apporté des réponses, elles ont levé des doutes, elles m’ont rassuré. Elles m’ont soutenu, elles m’ont encouragée, elles ont salué mes moments de joie et essuyé mes larmes.

Et réciproquement je l’espère, parce que ce forum, c’est de l’entraide. On a vécu des choses délicates, des décès, des grossesses. Oui, certaines sont tombées enceintes sur le forum et à chaque fois c’est de l’espoir en barre pour chacune d’entre nous.

Ces femmes ont toutes des parcours différents, elles ont rencontré des obstacles différents. Je vous l’avais déjà dit, mon parcours est assez « facile » par rapport à d’autres. Si pour vous ses femmes sont virtuelles, laissez-moi vous les présenter.

Laissez-moi vous raconter leur histoire, vous expliquer leur parcours et vous verrez pourquoi on s’appelle entre nous « les warriors ».

Je remercie chacune d’elle, pour ses réponses, son soutien et un immense merci à celles qui ont accepté de partager leur histoire avec moi, de me confier leur parcours aussi difficile soit-il.

En effet, j’ai demandé à mes Fivettes de m’envoyer leur témoignage, leur parcours, leurs ressentis, les phrases vexantes, etc…

Audrey

Aujourd’hui, je vous présente Audreyloula, qui a été la première à m’envoyer son témoignage. Un immense merci pour avoir eu le courage de nous partager ton récit.

Vous allez voir que certains parcours peuvent être longs, voire très longs.

L’histoire d’Audrey commence en 2014 quand elle décide, à 25 ans, d’arrêter définitivement son moyen de contraception ; la pilule. Elle a bien insisté sur définitivement, car cela faisait déjà 2-3 ans que le désir d’enfant était présent et qu’il lui arrivait de zapper sa pilule. Cependant, dans la tête d’Audrey, il fallait impérativement 2 emplois stables pour élever une enfant et si ça ne venait pas avec les oublis récurrents, c’était plus ou moins signe que ce n’était pas le bon moment.

Malgré tout, dans un coin de sa tête elle pense déjà que sa fertilité ne doit pas être au top vu le nombre d’oublis et son âge plutôt propice à une grossesse.

En août 2014 donc, Audrey et son chéri se lancent dans la conception d’un enfant. Ils sont plus matures, ils sont fiancés depuis décembre 2013 et leur mariage est prévu pour 2015.

Au bout de 6 mois, toujours pas de bébé, une gynécologue les invite à faire des tests. Le couple ne s’attendait pas à cela et Audrey continue de se persuader que tout va bien, après tout on dit souvent qu’il faut 1 an en moyenne. Ils se laissent donc du temps, préparent leur mariage et se disent qu’il vaut mieux gérer un stress à la fois.

En octobre 2015, ils décident de consulter une autre gynécologue. Je la laisse raconter certaines parties avec ses mots car je trouve cela bien plus parlant.

« Et là c’est parti pour des examens, il faut encaisser le coup. J’ai maîtrisé mes émotions, attendu que les examens passent mais cela commençait à être compliqué entre les rendez-vous à des jours précis de ton cycle et le boulot. De plus, tu ne veux en parler à personne.

La seule au courant dès le début, c’était ma sœur aînée. Elle avait vécu cette situation déjà deux fois pour ses enfants (4 IAC [Insémination Avec sperme du Conjoint] pour la première) et je savais qu’elle pouvait m’écouter, me comprendre, me rassurer et me conseiller. Aujourd’hui encore elle me donne de l’espoir. »

Audrey fait donc les examens demandés.

L’échographie pelvienne (qu’elle se rappelle très bien avoir fait vessie pleine, puisqu’elle avait très envie d’uriner et a bien cru le faire sur la sonde) révèle un petit kyste mais rien d’alarmant.

L’hystérosalpingographie dont le résultat s’avèrera normal.

« La fameuse sonde qu’on te passe dans l’utérus pour injecter le produit pour voir si tes trompes ne sont pas bouchées. Il y a eu de l’angoisse et de la douleur. Je me souviens de la douleur et de sentir le liquide couler. Un des examens qui te marque et tu n’es pas à l’aise. »

Son conjoint pratique un premier spermogramme qui ne s’avère pas très bon, mais dans le doute le médecin les oriente vers un autre spécialiste.

Comme nous en avons déjà parlé, les hommes réagissent parfois moins bien que les femmes et au même titre que Jules, son mari ne retient que deux mots « pas bon ».

Il se renferme, le couple est en tension et les engueulades arrivent parfois. Chacun culpabilise de son côté, monsieur essaye d’oublier son chagrin avec les amis et la boisson, et un soir cette phrase sort « Casse-toi tu ferais mieux de me quitter ».

La PMA c’est l’ascenseur émotionnel on l’a déjà dit, Jules et moi on a eu de la chance, mais parfois c’est beaucoup plus dur à gérer et la culpabilité de faire vivre cela à l’autre est parfois tellement forte que l’on peut faire du mal sans s’en rendre compte.

Les résultats du second spermogramme tombent et là, soulagement, tout va bien. Le couple se ressoude et fait front ensemble pour la suite.

Audrey a subi un examen dont nous n’avons pas encore parlé puisqu’il n’est plus trop pratiqué aujourd’hui. Il s’agit du test de Hühner.

« Le test de Hühner, celui où ta gynécologue te prescrit un rapport programmé à tel jour, telle heure pour revenir le lendemain récupérer, par aspiration, le sperme présent dans le vagin, ainsi que la glaire cervicale. Le but étant de voir si les spermatozoïdes sont bien mobiles, si je n’ai pas de glaire acide qui pourrait tuer les bébêtes. Eh bien ce n’est pas là où tu es le plus à l’aise. »

À la suite de tout ça, la stimulation hormonale commence pour Audrey. Pour commencer, il s’agira d’un comprimé avec rapport programmé et suivi de monitorage (rappelez-vous on l’a vu ensemble). Sur le premier cycle, impossible d’aller au bout, Audrey fait une hyperstimulation et se voit obligée de stopper le protocole.

« Première claque, première déception mais tu t’accroches. Prochain coup ce sera bon. »

Cycle suivant on recommence, rapport programmé mais un deuxième rapport parce que ben quand on s’aime on a aussi envie de faire l’amour et pas juste un bébé.

Le lendemain de ce rapport non prévu médicalement, a lieu l’échographie et là, à nouveau hyperstimulation. Le médecin demande la date du dernier rapport, Audrey indique « la veille » et la réponse du médecin est sans appel :

« Elle me demande la date du dernier rapport, je lui réponds la veille. Elle me dit que c’est trop risqué, qu’on arrête tout et je vous prescris la pilule du lendemain. Là les larmes me montent, je lui réponds : quoi non mais attendez c’est contradictoire. On veut un bébé, je prends un traitement pour ça et je dois prendre la pilule du lendemain parce que mes follicules sont trop nombreux et gros ? »

Grosse claque pour Audrey, qui se retrouve partagée entre écouter la médecine et écouter son envie d’enfant. Son conjoint est lui aussi dans ce doute et aucun des deux ne veut qu’Audrey prenne ce cachet.

« J’ai écouté la médecine, à contrecœur, avec un énorme regret car ça aurait peut-être marché. »

Le risque c’était une grossesse multiple (je ne vous parle pas de jumeaux mais triplé ou plus) et donc une réduction embryonnaire, et ça c’était hors de question pour elle.

Petite minute sanscrit sur la réduction embryonnaire :

La réduction embryonnaire permet de réduire les risques liés aux grossesses multiples de hauts rangs (3 et +). Il s’agit de l’interruption sélective du développement d’un ou de plusieurs fœtus lors d’un premier trimestre.

En sommes, on opère (in utero) pour retirer certains des embryons qui se sont développés.

Suite à ces deux hyperstimulations, le traitement est changé. Il ne s’agit plus de comprimé mais d’injections.

« Au début, devoir se piquer, c’est compliqué. J’avais peur d’avoir mal, j’étais tendue, je tremblais, je voyais l’aiguille se tordre. Du coup, j’avais fait appel à ma belle-sœur infirmière.

Par la suite, j’avais pris l’habitude de me piquer. »

En plus de ce traitement, retour aux rapports programmés durant 2 ou 3 cycles. Il faut respecte 4 à 6 jours d’abstinence avant ledit rapport programmé. Le moment de ce rapport est donc calculé et précis. Il doit avoir lieu très exactement 36 h après l’injection qui doit déclencher l’ovulation, pas plus, pas moins et ce peu importe ce que vous faites à ce moment ; il faut faire l’amour tout de suite !

Audrey raconte les aléas de ce « tue-l’amour ».

« C’est génial le tel jour, telle heure. Je nous vois encore en plein mariage partir au moment de l’entrée pour “promener le chien” alors que nous allions avoir notre rapport. Que c’est romantique.

Que ce soit homme ou femme tu n’as pas forcément envie, mais tu veux ce bébé alors tu te forces un peu à faire monter le désir.

J’avoue que des fois je n’ai pas pris de plaisir, j’aurais préféré faire l’amour parce que nous en avions envie.

La PMA contrôle ton ovulation et ta vie sexuelle. Bientôt tu vas chez le dentiste, tu baisses ta culotte et tu t’installes. Ah oups pardon, c’est vrai ce n’est pas cuisses que je dois ouvrir. C’est un peu cru mais c’est ça. »

Après tous ces rapports programmés en stimulation simple, le couple est orienté en IAC, convaincu que cela sera plus concret. Malheureusement non, après la première tentative ils essuient un nouvel échec toujours rien.

Ils décident de changer de gynécologue pour la troisième fois. L’impression de stagner et de tourner en rond les envahit, et une pause s’impose.

« Malgré cette forte envie de bébé, ton corps et ton moral te disent : stop fais une pause. Et ça fait du bien de se sentir un peu plus libre. Oui libre, car entre les injections pendant 8 jours, à heures fixes, quand tu es invité c’est compliqué, plus les rendez-vous écho et prise de sang tous les deux jours, plus la route, plus le boulot… Oui du repos pour quelques mois, ça fait du bien. »

En tout, le couple à prit 1 an de pause le rendez-vous avec la nouvelle gynécologue arrive. Elle est souriante, rapide et Audrey sent qu’elle maîtrise le sujet PMA. Après quelques examens de routine (prise de sang, etc…) Audrey a déjà un semblant de réponse : elle souffre d’OPK (Ovaires Poly-Kystiques).

« C’est bête, mais comparé à “infertilité inexpliquée” donner une légère explication ça fait du bien. Je n’avais plus ce gros point d’interrogation au-dessus de la tête et dans l’utérus. »

Le couple repart un peu au début avec les injections et rapports programmés sur 2 cycles.

« Je revois devoir mettre mon réveil à 5h du mat pour être prête quand monsieur rentrait de sa nuit de travail pour avoir notre rapport. Lui se rendormait et moi je partais bosser. Encore une fois quel romantisme !

Sur ces 2 cycles ; tests négatifs. Ah oui ça aussi, qu’est-ce que tu en mets de la thune dans les tests de grossesse. »

Ils repartent sur les IAC, 2 sont faites avec ce nouveau gynécologue (c’est la 3e pour le couple) et toujours rien.

Pour la 4e, les choses ne se passent pas comme prévu. L’insémination était prévue, le matin même recueil du sperme OK. Le couple attend un appel sur le parking pour savoir quand ce sera prêt et venir procéder à l’insémination et là, mauvaise nouvelle, le recueil n’est pas bon ; annulation de l’IAC.

« Et là tout s’effondre. Le jour où on doit t’inséminer, tu y crois, tu te piques depuis plusieurs jours pour rien. Avalanche dans la gueule.
On nous conseille de quand même tenter un câlin mais aucun de nous n’en a envie. La route était longue, 35 min mais c’était long. Mon mari s’est excusé je lui ai dit qu’il n’avait pas à le faire, qu’il n’y était pour rien. J’étais triste et en colère contre tout le monde, mais pas contre lui. »

Les IAC suivantes sont des échecs et le couple est enfin orienté en FIV auprès d’un professeur à Nantes.

Janvier 2020, le premier rendez-vous est un soulagement. Le bilan du couple n’est pas dramatique et au vu de leurs nombreux échecs, la FIV est tout indiquée.

Le protocole est prévu pour mars 2020 le temps de faire les examens complémentaires et les rendez-vous obligatoires.

« J’appelle en février lors de mon cycle qui va précéder la FIV. Je fais ma prise de sang à J20 comme demandé, elle est OK et je commence donc le traitement pour préparer mon utérus. Mes règles arrivent (ce jour-là tu es contente car tu sais que ça y est c’est peut-être les dernières avant un moment).

L’échographie à J4 indique que tout va bien, donc je commence la première injection le 12 mars. On entend parler du Covid, mais apparemment la PMA continue puisque j’ai un rendez-vous le 16 mars pour le suivi.

Ce fameux vendredi 13 mars, je reçois un appel du CHU. Je sais que ce n’est pas normal, c’est trop tôt, ils ne devraient appeler que quelques jours plus tard.

Je décroche et la sage-femme me dit : “Je suis désolée, nous allons devoir arrêter à cause de la crise sanitaire. Rappelez-nous quand ce sera fini ».

Tout s’écroule, je suis en colère contre le monde entier.

Le 17 mars, annonce du confinement, la colère était présente et puis j’ai accepté l’attente. J’ai appris une naissance dans mon entourage et étonnement je l’ai bien pris. Au vu de la crise sanitaire j’étais heureuse pour eux et j’ai surtout pensé à eux car compliqué les accouchements en cette période.

Les jours passent, je continue d’accepter. Nous sommes des milliers dans cette situation et certains cas sont plus à plaindre que moi (âge, santé…).

Quelques semaines après une collègue nous annonce qu’elle est à risque car elle vient de faire un test de grossesse et qu’il est positif. Là, je me suis dit : connasse !

Elle a tout juste pissé sur son test, elle n’est même pas sûre mais elle annonce à tout le monde qu’elle est enceinte. Pour moi ça ne se fait pas comme ça. En plus je devais faire ma FIV et je n’ai pas pu m’empêcher de me dire : ça aurait dû être moi !

Oui ‘est violent comme réaction, mais après tous ces échecs, le confinement… c’était la goutte d’eau.

Les semaines passent, on parle de déconfinement mais pas de la PMA. La colère me ronge et je n’ai plus de patience.

Heureusement je découvre l’association BAMP et ils me redonnent de l’espoir.

11 mai, déconfinement mais toujours pas de nouvelles pour les FIV. La colère est désormais un dragon dans mon ventre prêt à sortir, mais je le contiens.

J’apprends la réouverture de certains centres mais pas du mien. Finalement, j’appelle et le mardi suivant je suis à J20 de mon cycle donc c’est parti ; prise de sang et rappel aux prochaines règles pour la FIV en juin.

J’ai du mal à réaliser, j’ai hâte mais j’angoisse une nouvelle claque. Mon instinct me dit que ça va aller, alors je vais l’écouter. »

Comme nous, Audrey a vécu l’ascenseur émotionnel et son parcours n’est pas encore fini. Si tout va bien elle et moi serons finalement très proches dans nos grossesses. J’admire cette femme, j’admire ce qu’elle a encaissé.

6 ans de parcours et nous sommes à peu près au même stade alors que j’ai commencé il y a 8 mois.

Lorsque j’ai raconté son histoire à Jules, il m’a dit qu’il était finalement content que notre infertilité ait une cause et nous est permis de cibler rapidement.

Je connaissais Audrey par ses posts sur le forum, je n’aurais jamais imaginé que derrière ce pseudo se cachait une sacrée warrior !

J’ai demandé à Audrey un petit échantillon des phrases vexantes qu’elle a pu entendre, ainsi que la place du forum dans son parcours.

Phrases vexantes :

‘Bah alors, tu as toujours le ventre aussi plat !’

‘C’est dans la tête il faut arrêter d’y penser.’

‘Va voir un magnétiseur. J’ai une connaissance 1 mois après elle était enceinte.’

Audrey a confié y avoir été tellement elle était désespérée.

- Tu as des enfants ? lui demande-t-on.

- Non. J’ai le temps je suis jeune (mensonge plus simple, j’avais 29 ans).

- Bah on a le même âge et j’en ai deux !

Connasse. pensait Audrey.

Le forum :

‘Fin 2019 je me suis lancée sur le forum pour pouvoir discuter avec des filles qui peuvent te comprendre. Dans la famille et les amis, rares sont les personnes qui te comprennent quand ça ne va pas ou quand tu n’es pas contente d’apprendre une grossesse.

Tu as les personnes qui vont écouter et faire semblant de comprendre et d’autres qui vont te demander comment se passe la PMA mais au final ils ne veulent pas entendre.

Tu as ceux qui parlent derrière toi : ‘je ne comprends pas sa réaction à l’annonce de la grossesse’.

Ce forum m’a permis de faire de belles connaissances et de pouvoir dire et lire sans jugement. Au contraire il y a beaucoup de compréhension car les réactions sont quasiment les mêmes pour toutes.’

Je tiens à te remercier Audrey, je sais que tu lis ‘Les Fivettes’ et tu as fait partie de celles qui m’ont aidée à me décider. Ton parcours lève le voile sur beaucoup de choses et j’espère que les lecteurs en auront appris davantage et comprendront aussi mieux certaines choses.

© Tous droits réservés-Noralifewriter - 2020

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