À LA DECOUVERTE D'UN AUTRE MONDE

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Idrias, pays des vampires

Nous avons dû attendre une bonne semaine, à l’abri des regards, avant qu’Elizabeth soit complètement sur pied. Son corps s’était refait, les creux de son visage avait disparus. On pouvait désormais très distinctement apercevoir le ventre rebondi de la maman, qui avait encore grossi.

Le bébé semblait se développer rapidement et sainement, on entendait parfaitement les petits battements de son jeune cœur. Je donnais régulièrement des infimes quantités de mon sang-pur pour qu’Elizabeth ne rejette pas l’embryon incompatible avec son propre corps.

On sentait, que sous l’effet du sang, elle distinguait bien mieux son environnement que ce soit les bruits environnants, la vue plus acérée, le touché plus délicat ou bien encore, le goût plus distinct. Elle aurait aimé, comme moi, pouvoir distinguer les battements de cœur du bébé m’avait-elle avoué un soir à moitié endormie. Mais elle n’absorbait pas suffisamment de sang pour le pouvoir.

Le voyage de retour fut comme l’allée, bien que moins long. On avait peur, avec Dimitri, qu’Elizabeth ait du mal à supporter le transport en voiture.

On se devait d’être discret. Les loups ne devaient pas à avoir vent de notre retour sur les terres d’Idrias. À la frontière avec la France, mes hommes ramenaient des montures vamp-horse pour faire le peu de chemin restant. Je pris place sur Shinda, et plaçais mes mains sous les aisselles d’Elizabeth, pour la hisser sur l’avant de ma selle. Je fis le tour de son buste avec mes bras, et pris les rênes. Au galop, le trajet ne prendrait qu’une trentaine de minutes. Mais, celui-ci était exclu avec la grossesse instable d’Elizabeth. Il nous fallut rajouter deux heures de plus.

Arrivée en bordure de notre territoire, je fis halte et descendit promptement de cheval. Notre déesse Lilith avait créé ce pays comme un sanctuaire, hors tout ce qui ne faisait pas partie de mon peuple ne pouvait y pénétrer. Je sortis un poignard à accrocher à l’une de mes cuisses. J’offrais mon sang à ma déesse en signe de dévouement.

Je m’entaillais légèrement le poignet et fis tomber les quelques gouttes sur le tapis de feuilles mortes de la forêt. Les gouttes tintèrent de pourpre une feuille qui reprit vie à son contact, et se déploya en une jeune pousse de bouleau. À la lisière de mon champ de vision, j’aperçus l’incertaine silhouette flottante de ma déesse. Mes compagnons mirent bientôt pied à terre, Elizabeth les imitant.

« Ma déesse Lilith, je souhaite solliciter votre autorisation pour faire entrer à Idrias cette humaine, qui porte ma progéniture.

– Mon enfant, cela faisait un temps que tu ne m’avais pas convoqué, et voilà une requête bien étrange. Tu dis qu’elle porte ton enfant, aurait-elle subi un contrecoup de la Lune de sang, me demanda Lilith de sa voix cristalline et lointaine.

– Oui, malheureusement. Je suis prête à en payer le prix…

– Tu n’auras pas à le payer, il était temps que tu t’attaches à quelqu’un. Cette humaine tombe à point nommé. Cependant, fais attention de ne pas révéler cette vérité à ma sœur où elle se vengera… En attendant, relève-toi et va. »

Des vaguelettes s’emparèrent de la silhouette avant de s’évaporer complètement. Mes hommes se relevèrent doucement et je fis de même.

« Peu importe le nombre de fois que je vois cela, c’est toujours aussi impressionnant, me dit Ezio, en remontant à cheval. »

Les grilles en fer forgé et aux pointes d’or se dessinèrent à l’horizon. Les gardes promenaient le regard aux alentours en alerte constante. Notre groupe franchit la grille au pas de course et déboula dans l’allée centrale. Nous fîmes le tour de la fontaine centrale qui exposait une scène de notre passé guerrier, et s’arrêtèrent devant les marches de marbres. J’aidais Elizabeth à nouveau qui en profita pour me demander d’une petite voix ce que signifiait la vue de la forme indistincte et l’écoute de la voix de tout à l’heure.

« On en discutera plus-tard si tu veux bien. On a plus urgent à régler. »

Elle hocha la tête en réponse, et on rentra dans le château. Je me dirigeais avant tout, dans mes appartements royaux.

« Nous allons te trouver une tenue plus appropriée. »

Elle répondit un petit « oui » imperceptible à l’oreille humaine. Je lui pris la main pour l’encourager et ouvrit en grand les portes de mon dressing. Je lui indiquais de choisir la tenue qu’elle souhaitait. Sa confusion et son état second, disparurent en un instant pour laisser place à de l’hébétude.

Elle parcourut les rangées de vêtement, en s’extasiant, touchant du bout des doigts les étoffes. Elle finit par choisir une robe taille empire dans les tons bleu galet pour cacher son ventre et rehausser la couleur de ses cheveux de feu.

Je l’aidais à enfiler la tenue, et profitais de ma coiffeuse pour lui peigner sa chevelure.

La visite d’Elizabeth étant tout à fait officieuse, leurs Majestés nous prêtèrent audience dans le bureau de la reine adjacent au bureau royal, celui de mon père. Des petits fours et du thé attendaient Elizabeth sur la table qu’occupaient déjà mes parents. Une fois assisse, ma mère m’offrit un verre de sang frais. Je les saluais chaleureusement.

« Elizabeth voici le Roi Aryerk et la Reine Lunafreya, dis-je en les désignant d’un geste gracieux de la main, père, mère voici Elizabeth.

– Enchantée, vos majestés, répondit Eli, intimidée.

– Ravie de te rencontrer, jeune fille, lui répondit mon père. »

Je servis Eli pour la rassurer un peu, et lui intima silencieusement de se goinfrer de gâteaux. Elle me répondit par un clin d’œil furtif avant de se retourner vers mes parents.

Je conversais avec leurs Majestés à propos de la grossesse d’Eli et l’acceptation de notre déesse mère à l’accueillir parmi nous.

« Tu sais qu’on est censé signer un pacte de paix par le mariage, ton mariage, chérie ?

– Oui, mère. Et croyez-moi que je ne l’ai pas fait exprès ! Mais je ne peux décemment pas la laisser avec un dhampir sur les bras. Je peux très bien la prendre comme épouse, son enfant n’étant pas de sang pur, ne rentrera pas dans la lignée de la succession.

– Comment vont réagir nos voisins ?

– Elle est humaine ! Je ne vois pas en quoi elle pourrait leur nuire !

– Très bien, une cérémonie officielle sera célébrée pour votre union, mais on attendra la naissance de l’enfant. »

Je leur suggérais de mentir sur la date de mon arrivée.

Ma mère demanda ensuite à une servante de raccompagner dans mes appartements Elizabeth pour qu’on puisse discuter tranquillement. Je la raccompagnais jusqu’à la porte et lui serrai la main pour la rassurer et lui dis : « je reviens vite, Eli ».

« Ma chérie, es-tu sûre qu’elle soit d’accord avec ce mariage ?

– Oui, nous en avons discuté sur le chemin du retour, rétorquais-je. Par amour pour moi, elle veut bien venir vivre au château.

– Très bien, on est avec toi mon enfant, mais ne commet surtout pas d’impair ! exigea mon père.

– Je pense la renvoyer d’une façon ou d’une autre en Angleterre avec Dimitri et notre enfant pour leur protection. »

Un courant d’air me frôla quand je poussais la porte à double battant de mes appartements. Les baies vitrées du salon étaient grandes ouvertes, laissant pénétrer l’air doux de fin d’après-midi. Un corps occupait une méridienne sur le balcon en pierres grises. Les lourds rideaux voletaient au gré du vent. Eli tenait un livre à la couverture rouge en velours, sûrement emprunté sur les étagères de ma bibliothèque.

Je m’approchais doucement, pour ne pas la surprendre, et m’installais contre la rambarde face à elle. Je lus histoire de la nation vampirique en caractères dorés sur la première de couverture.

Elizabeth me regarda sous cape, cachée derrière son livre. Elle s’excusa pour l’emprunt, elle ne savait si elle pouvait.

« Bien sûr que si, désormais, tout ce qui est à moi est à toi. »

Elle me lança un sourire radieux en se redressant. Elle ne pensait pas que le mariage arriverait si vite. J’avais un peu de scrupules de l’enlever à sa vie sans danger. Pourtant, elle me rassura préférée cents fois cette vie plutôt que de me quitter.

« J’aimerais voir mon enfant grandir, dit-elle avec émotion.

– Et tu le verras, je te le promets ! »

Je l’a rassurais sur son futur également. Je lui expliquais qu’elle pourra finir son cursus universitaire et commencer à apprendre notre langue

« En tout cas, votre histoire est passionnante !

– Tu as de la chance que le livre soit écrit en anglais, m’exclamais-je en lui faisant un clin d’œil.

– Tu m’apprendras l’Idrien ?

– Si tu le souhaites, Milady, lui répondis-je en Idrien. »

Alliant le geste à la parole, je m’inclinais, main sur le cœur. Elle me harcela pour comprendre mes paroles. Elle me demandait pourquoi j’employais le mot « milady » pour la nommer. Je commentais que le terme de « consort » était réservé à mon époux royal.

« J’ai lu dans ce livre, commença-t-elle en se levant, que tu devais épouser le prince de sang pur.

– Il est vrai que cette famille donne naissance à l’époux ou l’épouse de l’héritier royal et de deux jumeaux pour rétablir leur propre lignée.

– Tu veux dire qu’un des enfants est toujours du sexe opposé de l’héritier de la couronne ? Et que les jumeaux sont forcément un garçon et une fille ? Mais pourtant, tu dois épouser un loup-garou, si j’ai bien compris tout à l’heure

– Oui c’est exact, le cycle se répète perpétuellement. Pour la paix, oui, mais il ne sera que mon deuxième époux. »

Elle m’interrogea sur la nature de mes sentiments pour cet homme, sûrement par jalousie.

« Là n’est pas la question dans ma position, Elizabeth. Je suis au service de mes sujets. Si un mariage est nécessaire pour eux, je le ferais. Ce livre t’a expliqué la guerre ancestrale que nous subissons. Il est temps que cela cesse.

– Et moi ? Puis-je espérer le moindre sentiment de ta part ? me demanda-telle, soudain sérieuse avec une lueur d’espoir dans les yeux.

– Tu peux espérer…, lui dis-je en m’approchant doucement vers elle. »

J’agrippai les rebords de la méridienne pour me maintenir au-dessus d’elle. Je me penchai en avant jusqu’à frôler ses lèvres rosées et douces. Je goutais d’abord délicatement le sucré de sa bouche, papillonnant. Puis, de ma main passée derrière sa nuque, j’intensifiai le baiser en pressant mes lèvres sur les siennes, avec plus de fermeté. Elle entrouvrit la bouche, désireuse de recevoir plus. Je passais ma langue sur ses lèvres pulpeuses, l’obligeant à l’ouvrir plus. Je me faufilai habilement pour chercher son véritable goût. Sa langue trouva la mienne et elles commencèrent une danse sensuelle. Je sentais qu’elle me transmettait tout son amour, enivrée par le baiser et les sensations, j’en oubliais qu’elle avait besoin de respirer.

Je m’écartais d’elle, sans toutefois me redresser. Je posai mon front contre le sien, la laissant reprendre un souffle régulier, quoique chaotique par l’étourdissement momentané des sens.

Je m’éloignais d’elle et repartit dans la chambre. J’ôtais ma robe fine et revêtais la tenue d’entraînement de ma garde personnelle, les Ashes.

« Tu pars, questionna Eli, dans mon dos.

– Je vais m’entrainer avec mes hommes, je te verrais plus tard. »

J’attrapais mon katana et mes couteaux de lancer en marche, tout en appelant Dimitri sur son téléphone. Il me répondit au bout de deux sonneries.

« Rassemble tout le monde sur le terrain d’entrainement. »

Je raccrochais et me dirigeais au pas de course sur la terre battue du terrain d’entrainement. J’informai le dhampir qui l’entretenait de sortir les équipements, dont les cibles mouvantes pour les lancers.

Mes hommes se rassemblèrent en un temps record autour de moi, me saluant au passage. Il y avait une vingtaine de vampires, aux physiques menaçants mais attirants, tout en muscle et en force. Et le seul dhampir, Dimitri. Je passais un œil circulaire sur mes hommes, avant de me mettre en garde.

« Attaquez-moi, dis-je d’une voix sûre.

– On va voir si vous n’êtes pas rouillée, répondit Ezio dans un sourire. »

Ezio s’élança en premier et m’attaqua sur mon flanc gauche. Je fis une pirouette, para l’attaque et sortie un poignard de ma ceinture pour l’atteindre au ventre. Battu, il battit en retraite.

Igor, fut le suivant. Il m’attaqua de front. Je ferraillais avec lui, jusqu’à faire une feinte que j’esquivais de justesse. Je roulai sur le côté, me redressai vivement et attaquai à nouveau. Il se retourna et arrêta le coup de son katana. Un autre de mes hommes choisis ce moment pour m’attaquer par derrière. Je fis un joli salto au-dessus de leurs têtes et m’éloignais d’eux. Dans leur élan, ils ne purent s’arrêter et foncèrent l’un dans l’autre. Ils s’écoulèrent tous deux par terre. J’entendis Igor pester contre l’autre.

« J’espère que vous n'êtes par mort, souris-je. »

Les combats reprirent, et un à un mes hommes tombaient sous le fil de mon épée. Je virevoltai, arme au poing entre les lames de mes adversaires. Aucun ne m’arriva à la cheville, même pas le meilleur d’entre eux, Aaran dont son prénom signifiait le feu en ancien celte.

Le dernier à se mesurer à moi fut Dimitri, le seul dhampir qui avait réussi la formation haut la main. Il arma son bras d’une dague tranchante en supplément. Je me préparai à combattre, levant mon poing armé. Il se jeta le premier en se balançant en avant, donnant tout son poids dans son attaque. Au lieu de la parer de front, je bondis sur le côté et le laissa perdre l’équilibre. J’en profitais pour placer une attaque sur son côté gauche, qu’il para désespérément avant de se remettre en position, pieds bien ancrés dans le sol. Il fit un pas chassé sur le côté, je fis de même. On se tourna ainsi autour plusieurs minutes, avant que l’un de nous se décide à se lancer. Il eut un moment d’hésitation infime avant de se lancer, dont je profitai pour lever mon bras et l’abattre sur son épaule. Je retins mon coup pour ne pas lui trancher le bras entièrement. La lame se ficha dans la moitié de l’épaule et s’arrêta à la clavicule droite. Il lâcha un cri de douleur étouffé, je retirais mon arme aussi précautionneusement que possible pour lui faire le moins de mal.

Je pensais qu’il déclarerait forfait, mais au contraire. Dans une grimace, il se prépara à son prochain coup. Rapide, je le contournai et lui sautai sur le dos m’agrippant à sa taille avec mes cuisses. D’un geste vif, je plantai mes canines pointues dans sa chair et suçais quelques gorgées de sang frais. Il essaya de me déchausser et je resserrais toujours plus ma prise.

Il finit par s’immobiliser et je le relâchai complétement, sous le regard ahuri des autres.

« Alors, c’est qui le chef, criais-je en levant les bras en l’air, tout sourire. »

Cela provoqua l’hilarité générale et comme un seul homme, tous mes hommes coururent vers moi dans une mêlée. Je me retrouvais ensevelie sous une montagne de corps transpirants.

« Oui bon d’accord je m’avoue vaincue ! m’exclamais-je. »

Ils s’écartèrent et me relevèrent en me tirant par les bras. Je leur donnai l’accolade comme on avait l’habitude de le faire à la fin de nos entrainements, pour renforcer notre lien unique entre guerriers.

Alors que je saluais Igor en lui agrippant l’avant-bras, mes hommes se mirent en ligne derrière-moi et exécutèrent une courbette en murmurant un « Milady ».

Quand je me retournais, Elizabeth se tenait dans la robe taille empire, Orisha sur les talons.

« Eli ?

– Je suis venue saluer tes guerriers. Je vous ai vu de la fenêtre vous entrainer. »

J’inclinais la tête pour lui signifier qu’elle avait bien fait, avant de lui tendre la main pour qu’elle s’approche. Elle la prit sans hésiter et se plaça à mes côtés pendant que je lui présentais tour à tour mes Ashes. Orisha vint dans le même temps, se frotter à mes jambes. Je lui flattais le flan en retour. Elizabeth salua mes hommes qui finirent par se disperser en nous laissant seules.

« J’ai eu l’impression de voir un fauve se battre. Je ne pensais pas que tu étais si agile, et pouvoir sauter si haut.

– On en est tous capables grâce à nos dons de vampire. Si je le souhaite, je pourrais m’approcher de toi sans que tu m’entendes, lui répondis-je. Nous n’avons pas besoin de respirer et nos sens sont en alertes. C’est un avantage certain face à l’adversité. »

Elle s’interrogea si elle m’avait bien vu mordre Dimitri.

« En effet, l’avantage de s’entrainer avec un dhampir, ma chère, c’est que tu peux te nourrir en même temps.

– Les autres n’avaient pas l’air de trouver cela dérangeant…

– Ils savent que je me nourris sur lui.

– Vous ne buvez pas de sang humain ?

– Les dhampirs sont à moitié humain, c’est pour cela que mes ancêtres les ont créés. Leur sang est bien suffisant. Dimitri s’était proposé, alors j’ai accepté. »

Elle hocha simplement la tête à ma réponse. Elle resta plongée dans ses pensées jusqu’à qu’on arrive dans ma chambre. Elle me demanda alors si elle pouvait remplacer le rôle de Dimitri.

« Non, dis-je trop vite. Elizabeth ce n’est pas décent pour ma future épouse de devenir ma « gourde personnelle d’hémoglobine ». »

Elle voulut protester mais je ne lui en laissai pas le temps.

« Eli, soupirais-je, Dimitri et moi entretenons une relation de longue date, tellement que tu n’étais pas encore née. Tu n’as pas à être jalouse de lui, il sait où est sa place.

– Mais vous couchez ensemble, non ? J’ai ressenti le plaisir que procure la morsure quand tu m’as mordu.

– Eli, ce n’est qu’une relation physique. Si tu n'es déjà pas bien avec Dimitri, qu’est que ce sera lorsque je prendrais un époux ?

– Mais je t’aime…

– Et cela ne justifie pas tout. Je sais que tu tiens à moi, et je t’aime énormément. Mais en acceptant de m’épouser, tu as embrassé notre style de vie. Je dois me marier avec un sang-pur pour mettre au monde mon héritier ou mon héritière, et je dois me nourrir comme toi tu le fais. Les relations physiques ne sont pas tabous chez nous, que tu sois marié ou non. Maintenant, repris-je, si tu souhaites tout annuler, il n’y a pas…

– Non ! C’est bon ! me coupa-t-elle. Je ne veux pas te quitter.

– Très bien. Alors voyons-voir comment tu te débrouilles dans l’apprentissage d’une nouvelle langue. »

Son visage s’illumina à cette annonce.

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