CHAPITRE 1 (Partie 2)

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 J’entre dans mes appartements, une grande pièce plongée dans une ambiance doré et noire laquée, cela me changer de la couleur rouge sang semblable au liquide que j’ai sur la main. J’avais de plus en plus de mal à regarder cette couleur.

 Je passe mes mains sur ma nuque et défais le cran de ma robe, qui glisse le long de mes courbes, retirant de mon corps parfait cette entrave de tissu. Dans mon plus simple appareil je m’avance dans la pièce à vivre. De petites tables basses en fer forgé sont encadrées par deux canapés en daim noir. Plus loin, un lit ovale était posté au milieu de la pièce, entre quelques meubles qui renferment mes plus noirs secrets. Cette couchette n’a rien du petit lit informe que je possédais dans l’Olympe c’est mon lit, la marque de ma puissance et de ma luxure. Si je devais le comparer à autre chose serait très certainement avec la table ronde du roi Arthur, car dans le même principe personne ne devait être relégué dans un coin. En son centre moi-même, déesse ailée de l’érotisme, ainsi je me sentais plus reine que je ne l’étais déjà. J’étais le soleil du système solaire, le mat auquel les mains de mes partenaires essayaient de s’accrocher.

 Deux pièces étaient adjacentes à celle-ci, une salle de bain et un dressing dans lesquel j’aimais me détendre et essayer plusieurs robes qui mettaient en valeur mon corps. Les murs étaient habillés par des cadres et un miroir en forme de soleil fait en bois sacré, plongé dans la feuille d’or, d’où sa couleur. Il y avait d’innombrables objets de valeurs inestimables.

 Je laisse un soupir d’aise se glisser de mes lèvres tandis que je porte ma main ensanglantée sur ma poitrine bombée de cette excitation que j’ai gardée pour moi. Mon autre main glisse sur ma peau, descend à sur mon bas ventre et s’aventure dans un défilé de caresses intimes. Mon cœur est emporté dans un ouragan de désir une récompense à ma pulsion meurtrière. Je laisse un frémissement s’échapper de mes lèvres tandis que les poils de ma peau s’irisent. Je sens sous mes doigts humidifiés le bouton de plaisir gonflé sous mes caresses avisées. Ma main se serre autour de mon sein que je manipule avec dextérité.

 Je laisse un premier gémissement fracturer le silence de la pièce alors que j’ouvre les portes du paradis à mon majeur.

 Je sens la souplesse d’une main se glisser sur la mienne et accentuer mes gestes, les courbes chaudes d’un corps se coller au mien. Je laisse un nouveau gémissement retentir, tandis que ses lèvres viennent mesurer mon taux d’excitation par de légères morsures opérées sur l’effluve de mon coup.

 — Abrahel… soufflais-je le souffle court.

 — Tu ne m’as pas attendu, fit-elle remarquer d'un ton accusateur, c’était bien dans ces seules rares situations que je tolérais cette intonation.

 — Une circonstance imprévue à susciter en moi… Une envie démesurée.

 — Prendre ton pied en tuant, je te reconnais bien, murmure-t-elle au creux de mon oreille tout en déposant des baisser sur mon épaule glissant sa main sous la mienne, devenant maîtresse du désir que je ressentais.

 Son toucher était comme une flamme embrasant la forêt amazonienne, dévastatrice et consommatrice de mes fantasmes les plus fous. Je me laissais porter par ses doigts de fée en laissant ma tête basculer contre son épaule les yeux clos. Ma main glissa le long de sa hanche, alors que je la souhaitais au plus proche de moi.

 Je me tourne finalement vers elle, brisant ce moment d’intense intimité, bien que je ne connaissais pas le véritable sens de se mot, soyons sérieux j’étais une véritable porte ouverte sur tout ce qui concerne la sexualité. Je la regarde un moment et passe une main sur sa nuque en la toisant avec ardeur avant de venir capturer fiévreusement ses lèvres des miennes. Mes doigts glissent sur ses hanches. Peau contre peau, je laisse mes baisers braver les interdits et descendre le long de son épiderme, lui arrachant ses premiers frémissements. Tout aussi cristallins que mélodieux ils titillèrent mon envie de sacrifier Vénus.

 Elle attrape chastement ma main me faisant reculer dans la pièce avec un sourire malicieux sur les lèvres. Mes mollets heurtent le verre de la table basse. Ses mains appuyant délicatement sur mes épaules.

 Allongé sur la table basse, mon corps frissonne au seul contact du verre. Les doigts d’Abrahel glissent sensuellement sur mes cuisses tandis que sa bouche mordille mon entre jambe. Ma réaction est instantanée, mon corps se cambre dans un frémissement, tandis que ses lèvres poursuivent leur chemin et commence à saphiser mon bouton de plaisir. Une main sur l’arrière de son crâne, j’exprimer dans un cri de plaisir le désir sans équivoque que j’éprouve, mon cœur tambourine dans ma poitrine. Les sourcils froncés je me laisser porter jusqu’aux portes du septième ciel.

 Cependant, la jeune femme s’arrêta brusquement faisant naître en moi de la frustration, qui se lisait sur mon visage.

 — Ne fait pas cette tête, j’aimerais que tu me montres comment on mène la danse…

 — Ne l’ai-je pas déjà fait ? demandais-je amusé en me redressant.

 — C’est une certitude… Mais j’aime te voir le faire, je sais que tu aimes dominer, souffla-t-elle contre mes lèvres avant de partager un baiser passionné tout en laissant sa main caresser ma hanche.

 — Tu as raison, je vais te montrer comment je mène la danse, répondis-je entre deux baisers.

 — L’enfer n’a cas bien se tenir, souffla-t-elle en se levant, m’emportant avec elle.

 Nos deux corps désireux, s’évanouir entre les draps en soit du lit ovale, jusqu’où je l’avais guidé. Le souffle court nous, nous abandonnions rapidement aux plaisirs simples, la chaleur de notre chair frictionnant l’une contre l’autre. Je la surplombe, laissant ma tête basculer en arrière, tandis qu’un gémissement glisse sur mes lèvres moites. Mon corps tout entier succombe à la tension ardente de ce moment charnel. Je sens même une goutte de perle salée rouler le long de ma colonne vertébrale, tant l’intégralité de mes sens son en éveil.

 Je me laisse tomber sur les draps froissés de mon lit, mes yeux s’enlisent dans un flux de penser. J’aime penser après une partie de jambe en l’air. C’est d’ailleurs l’un des seuls moments ou j’arrive à penser. C’est peut-être dû à ce bref moment de tranquillité que j’éprouve dans le plus profond de mon âme, la fatigue qui enquilose pour quelques minutes mon corps. Je suis le genre de femme beaucoup trop active pour prendre le temps de réfléchir en temps normal. Alors je dois dire que j’appréciais ses rares moments. En plusieurs millénaires, je n’avais rencontré que deux personnes capables de cette prouesse Abrahel et un fantôme du passé. Cette simple pensée suffit à fracturer mon cœur de pierre. C’est d’ailleurs étrange qu’il m’arrive encore de penser à lui. Je souris naïvement à ses quelques couleurs pastels qui surgissent de mon tortueux passé. Je me rappelle très bien de ses caresses qui parcourraient mon corps, sa voix me jurant que j’étais de loin la meilleure à ses yeux. Bien sûr que je suis la meilleure, qui pourrait me surpasser dans ce domaine ? Même Aphrodite ma très chère rivale prônant l’amour et la douceur ne m’arrivait pas à la cheville.

 Abrahel se tourna vers moi en pinçant ses lèvres, le visage humide de sueur. Je souris, bien que mes yeux n’arrivent pas à se détacher du lustre fixé au plafond et en or tout comme chaque objet de décoration dans la pièce. Je lui avais fait prendre vie dans les forges des enfers, là ou étaient créées les plus puissantes armes magiques qu’il existe dans ce monde. À coter les armes chimiques et nucléaires ressemblent à une grosse mascarade que l’ont à présenter pour faire croire à ses idiots que rien ne pourra leur arrivée. Mais qu’est-ce que l’humain peut-être bête, borné dans ses idéaux et son utopique espoir. Au fond, j’en suis un peut jalouse, il y a bien longtemps que j’ai arrêté d’espère.

 La jeune femme à mes côtés passe ses doigts fins sur mon ventre et opère un geste circulaire qui me fait frissonner et me sort enfin de mes pensées.

 — Il est rare de te voir aussi calme, souffla-t-elle amusé.

 — Eh bien si tu le répètes je me verrais dans l’obligation de t’arracher les intestins. Rétorquai-je avec un sourire narquois.

 — J’ai une nouvelle qui devrait t’intéresser, dit-elle avec un petit air mystérieux

 — Vraiment ? Tu sais que je ne suis pas trop ragot à part lorsque c’est moi qui les crées…

 — Cette nouvelle fera certainement la différence, un démon m’a dit que l’une de ses connaissances lui avait dit… qu’un Dieu de l’Olympe allait descendre sur terre pour une mission secrète…

 — Un Dieu grec… Hum intéressant, soufflais-je avec un sourire en coin. Dis-m’en plus…

 — Il semblerait que se soit un Dieu secondaire, mais bien qu’inconnu au bataillion il serait un dieu privilégié, mon indique ne m’en a pas dit plus sur ce que pourrait être sa mission.

 — Sais-tu quel est son titre ?

 — Je crois que c’est un Dieu des intempéries et de la peur quelque chose dans se style, mais tu sais comment sont les indiques, ils fournissent toujours la moitié des informations.

 Mon cœur manqua un tour, je fronce les sourcils en faisant mine de réfléchir. Était-ce le Dieu auquel je pensais ? Celui pour lequel mon coeur venait anormalement de s’emballer ?

 Qu’un dieu descende sur terre c’est une chose, mais que le fantôme de mon passé, celui pour qui je venais de mêler mon bref moment de pause à mes pensées, soit avancé sur l’échiquier en était une autre. Je ne suis pas du genre à croire aux coïncidences. Mais une chose et sur c’est que si Abrahel dit vrai, il y avait anguille sous roche.

 — Tu as bien travaillé, à l’avenir j’aimerais que tu aies une attention toute particulière sur cette fameuse mission, je veux que tu découvres de quoi elle en retourne… J’ai toujours un différend à régler avec un certain Dieu suprême, soufflais-je d’une voix sombre et taquine.

 — C’est comme si c’était fait, ma reine, soufflait-elle réclamant envieusement une récompense à son juste travail.


— NOTE D'AUTEUR —

Hello tous le monde ! Pour une facilité de lecture j'ai pris la décision de coupé le premier chapitres en deux parties. Je n'avais pas fait attentions, que lire sur ordinateur pouvait être moins facile qu'en livre.
Quoi qu'il en soit, il me tarde de connaitre vos avis, vos remarques et annotations :) Merci par avance de votre aide qui m'est vraiment précieuse.

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