Chapitre 2 - Limiter les déportations

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Paris, 2 janvier 1944.

Il est environ deux heures du matin, Friedrich dort profondément ; Hannah en profite alors pour fouiller dans les affaires de son compagnon, à la recherche d'une information à transmettre à la Résistance. Mises à part des listes de déportation, elle ne trouve rien dans le bureau de l'Allemand. Et depuis un moment déjà, il y a une pénurie d’information ; et Hannah peut difficilement former Romain et espionner ses "amis" en même temps. Le jeune homme originaire de Lille met beaucoup de volonté dans son travail mais fait encore beaucoup d'erreurs qui pourraient lui coûter la vie s'il se faisait prendre.

Il a fallu lui forger une histoire avec une part de vérité à raconter aux Allemands, faire attention à chaque détail, faire en sorte que la vérité puisse être vérifiée et que les mensonges non. Pierre et Hannah ont travaillé sur l'identité de Romain de façon à ce qu'il puisse entreprendre le même travail qu'Hannah (à quelques différences près) : se rapprocher des Allemands de façon à ce qu'ils aient confiance en lui.

Mais c'est un travail difficile. Pour qu'il gagne leur confiance, il doit d'abord gagner celle de Friedrich qui est le plus influençable des SS du groupe. Mais Friedrich n'apprécie pas vraiment Romain ; il passe beaucoup de temps avec Hannah et Friedrich y voit là une rivalité. Hannah semble l'avoir compris et essaye tant bien que mal de pousser Romain à fréquenter une autre femme pour que Friedrich se sente moins menacé et accepte le Français plus facilement. 

Le meilleur atout que le groupe de résistants possède est la langue. Hannah maîtrise parfaitement la langue allemande ; quant à Romain, il trébuche de temps en temps mais se débrouille et arrive à se faire comprendre des Allemands. Quant à eux, ils maîtrisent à peu près le français. Mais c'est certainement Friedrich qui se débrouille le mieux ; il vit depuis un an avec Hannah et il se force à parler français avec elle pour mieux posséder la langue. Ils n'ont donc aucune difficulté à communiquer entre eux, ce qui facilite le travail d'espionnage d'Hannah.

Pendant qu'Hannah continue de chercher des informations, Friedrich se réveille et réalise qu'elle n'est plus à ses côtés dans le lit. Il se lève et se dirige vers la salle principale. Hannah l'entend, referme vite le tiroir et se déplace près de la bibliothèque en faisant mine de regarder les livres qui y sont rangés. 

- Que fais-tu debout à une heure si tardive ? lui demande l'Allemand.

- Je n'arrivais pas à dormir, alors je me suis levée.

- Et qu'est-ce que tu fais ?

- Je regarde les livres que tu as.

- Il y en a un qui te plaît ?

- Celui-là me tente beaucoup.

Elle lui tend un livre de la bibliothèque. C'est un roman allemand sur l'enfance d'un auteur du dix-septième siècle. Il le prend et inspecte la couverture et la quatrième de couverture.

- Je ne l'ai pas trop aimé ce livre, mais ma mère l'aime beaucoup.

- Tu me le conseilles quand même ou c'est à éviter ?

- Tu devrais plutôt lire celui-là.

Friedrich repose le livre et en tend un autre à Hannah.

- Jules Verne ? Je les ai tous lus.

- Mais il est toujours bon à relire.

Hannah prend le livre en souriant et le pose sur le bureau. Elle se retourne vers Friedrich et elle lui prend la main.

- On devrait retourner se coucher.

Au petit matin, Hannah se prépare à quitter l'appartement. Son excuse d'aujourd'hui est qu'elle doit aller voir un homme qui est venu à la librairie où elle travaille, la veille, pour lui donner un livre qu'ils n'avaient pas sur place. Friedrich ne se pose pas de question et a confiance en elle. En réalité, Hannah doit retrouver Romain et Pierre dans son appartement du cinquième arrondissement.

Elle sort de l'immeuble et elle descend la Rue de Richelieu ; puis elle traverse le Jardin du Palais Royal avant de passer devant le théâtre de la Comédie Française. Le ciel est grisâtre, menaçant de pluie. Elle traverse la grande cour du Louvre puis traverse le pont du Carrousel. Elle longe les quais de Seine en vérifiant que nul ne s'intéresse à elle et elle se dirige vers le Panthéon. Puis au coin d'une rue, elle entre dans un bâtiment et monte jusqu'au troisième étage où l'attendent Pierre, Romain et Jacques Bingen. Elle entre dans l'appartement et salue les trois hommes. 

- Bonjour Hannah commence Pierre. Vous tombez bien, nous avons eu de nouvelles informations.

- Quel genre d'informations ?

- L'Allemand avec qui vous vivez, il a bien une part de responsabilité dans les déportations ? demande Bingen.

- Oui, c'est lui qui est chargé de transmettre les listes de départ à Drancy, données par son supérieur, Bömelburg.

- Si ces listes n'arrivent pas à destination, il n'y pas de déportation n'est-ce pas ?

- C'est ça. Les chefs de camps doivent attendre l'ordre de faire partir un convoi avec les bonnes personnes.

- Très bien ajoute Pierre. Il y a un convoi qui doit partir la semaine prochaine, assurez-vous qu'il ne parte pas.

- D'accord, est-ce qu'il y a autre chose ? 

- Oui. Il va y avoir un peu de changement. Nous allons rassembler nos réseaux en Zone Nord.

- D'accord.

Hannah ne s'attarde pas, salue les trois hommes et quitte l'appartement. En sortant de l'immeuble, elle tombe sur un SS qui semblait observer l’endroit où elle était. Elle fait comme si elle n'avait rien remarqué, salue l'officier et s'éloigne. 

Elle traverse la ville et s'arrête un moment sur les quais de la Seine. Elle observe les gens qui se baladent sur les quais. Il y a beaucoup d'Allemands ; en même temps ce n'est pas comme si son pays était occupé. Et même si les Allemands perdent de plus en plus de terrain, pour Hannah, cette guerre n'a que trop duré ; elle doit se terminer et au mieux, par la défaite des Allemands. Mais elle doit aussi penser qu'il y a un risque pour que les Alliés perdent la guerre et que la France demeure allemande dans l'après-guerre. Elle redoute que ça arrive, et elle y a pensé. Si l'Allemagne gagne la guerre, la France restera occupée, et donc Friedrich restera ici, et voilà sa porte de sortie. Depuis le temps qu'elle le côtoie, elle se l'avoue, elle l'apprécie. Il est loin d'être aussi nazi que les autres. Même s'il fait de son mieux pour suivre les ordres qu'on lui a donnés, il fait preuve de plus d'empathie que les autres soldats allemands et il a parfois du mal à suivre un ordre, même s'il n'a jamais désobéi jusqu'à présent. Hannah se sent en sécurité avec lui et elle sait qu'il ne lui fera pas de mal. Ce qu'elle ignore cependant, c'est ce qu'il peut lui faire s'il vient à apprendre ce qu'elle fait avec la Résistance.

Si les Alliés perdent la guerre, peut-être qu'Hannah restera avec Friedrich. Mais une chose est plus que sûre ; elle n'arrêtera jamais de se battre. Elle n'abandonnera pas aussi facilement l'idée que la France doit être libre et qu'elle fera tout pour que ça arrive. Hannah est prête depuis toujours à se battre pour son pays, à mourir pour lui. Quoi qu'il puisse se passer, elle luttera et elle mourra s'il le faut, pour que la France demeure libre et insoumise. 

Elle se souvient encore de ce que sa mère lui disait, que son pays est merveilleux et qu'elle ne doit jamais laisser quiconque le prendre. Son père s'est battu pour lui, alors elle se doit de faire de même. Pendant toute son enfance, sa mère lui a enseigné un sentiment d'appartenance à la France très fort, et aujourd'hui, Hannah vit encore avec ces valeurs. Si elle ne défend pas son pays, qui le fera ? Oui, elle n'est pas seule, mais combien de gens sont prêts à tout pour sauver la France de la tyrannie nazie ? Il y a Pierre, ça elle le sait. Elle a également confiance en Romain, mais les autres ? À part les deux hommes, elle ne connaît pas personnellement beaucoup de résistants. Pierre lui parle souvent d'Émile Bollaert, c'est quelqu'un d'important au sein de la Résistance. Et si Hannah ne l'a encore jamais rencontré, c'est parce que Pierre refuse. Émile est dans le collimateur de la Gestapo et le faire entrer en contact avec Hannah serait un risque pour elle et sa couverture. Même être en contact avec Pierre est dangereux pour elle ; c'est la raison pour laquelle il essaye au mieux de la tenir loin de lui le plus possible. Si on les voit ensemble, ils commenceront à la suspecter et pour Pierre, si les nazis apprennent qu'une des personnes qu'ils côtoyaient se jouait d'eux, le sort qu’ils lui réserveront sera certainement bien pire que celui qu'ils appliquent aux résistants pendant leurs interrogatoires.

Hannah arrive enfin dans son appartement, Friedrich est absent. Elle ne perd pas de temps et profite de son absence pour fouiller dans ses affaires. Elle retourne délicatement et silencieusement chaque tiroir du bureau tout en restant sur le qui-vive au cas où son amant se montrerait. Dans l'un des tiroirs, elle tombe sur une lettre ; c'est un ordre à destination d'Aloïs Brunner pour la déportation de plus d'un millier de Juifs de Drancy vers Auschwitz. Comme Pierre le lui a demandé, Hannah prend la lettre et la brûle dans le cendrier, puis elle jette les cendres dans la cheminée. 

Elle continue ses recherches et cette fois, elle tombe sur un télégramme dans lequel Pierre est suspecté d'avoir commandité les meurtres de certains soldats SS. Ce télégramme est pour Karl Bömelburg et Friedrich est chargé de lui transmettre. S'il arrive entre les mains de Bömelburg, il s'empressera d'émettre un mandat d'arrestation contre Pierre. Hannah décide alors de conserver le télégramme avec elle afin de le montrer à Pierre pour le mettre au courant. Seulement, elle ne sait pas quand est-ce qu'elle pourra le revoir ; elle recevra un télégramme, un mot, Romain lui dira où il l'attendra, dans son appartement tout simplement. Hannah ne peut qu'espérer le voir avant la Gestapo.

Elle range le télégramme dans le double fond de l'une de ses valises puis se prépare pour aller retrouver Friedrich. Elle sort de l'appartement parisien et descend les escaliers ; en sortant de l'immeuble, elle aperçoit en bas de la rue le soldat SS qu'elle a vu plus tôt dans la matinée. Il semble chercher quelque chose ou quelqu'un mais ne regarde à aucun moment dans la direction d'Hannah. La jeune femme s'éclipse discrètement sans attirer l'attention sur elle, puis elle prend la direction du quartier général de la Gestapo.

À nouveau, Hannah traverse Paris d'une rive à l'autre. Lorsqu'elle marche dans le jardin des Tuileries, elle aperçoit, perché sur un banc, un corbeau ébène, sombre comme la mort, bruyant comme la guerre, intimidant comme les occupants. Hannah passe son chemin et l'oiseau s'envole en poussant un cri sombre et glaçant. La Française poursuit sa route et traverse la Seine ; après une vingtaine de minutes de marche plutôt pressée, elle arrive au quartier général.

Hannah se présente au bureau d'accueil qui est géré par une femme. C'est une Française d'environ quarante ans, son visage est peu expressif, elle porte des lunettes qui lui tombent sur le nez et son rouge à lèvre dépasse sur sa peau à certains endroits. La secrétaire dévisage Hannah qui se tient juste devant elle avant de lui demander froidement les raisons de sa venue. La femme lui adresse un regard peu courtois et lui répond sur un ton assez sec que les "gamines" n'ont pas à s'immiscer dans les affaires des adultes. Hannah hausse le ton et exige de voir immédiatement son compagnon. Karl Bömelburg entre dans le bâtiment à ce moment même et aperçoit les deux femmes se prendre la tête. Il pose sa main dans le dos de la résistante et l'invite à le suivre puis fait savoir à sa secrétaire qu'elle n'a plus à se charger de ça.

Karl et Hannah montent à l'étage et arrivent dans le bureau de Friedrich. C'est la première fois qu'Hannah vient ici et elle réalise que la quantité de documents entreposés est bien plus grande que celle qu'il y a dans l'appartement qu'ils partagent quotidiennement. Si elle veut obtenir plus de renseignement sur les activités de la Gestapo, elle va devoir trouver le moyen de s'introduire dans ce bureau quand son amant n'y est pas. Mais faire ça, c'est se jeter littéralement dans la gueule du loup. Car il suffirait que quelqu'un la surprenne quand elle fouille pour que sa couverture soit mise à l'eau et qu'elle soit arrêtée pour trahison et fait de résistance par la même occasion. 

Friedrich embrasse Hannah dès qu'elle entre dans la pièce puis il l'invite à s'asseoir. Il tire également un siège pour Bömelburg avant d'aller s'installer derrière son bureau en chêne noir.

- Tu passes une bonne journée ? demande le jeune homme en regardant sa compagne.

- Malgré le manque de courtoisie de votre secrétaire, ma journée se déroule sans encombre.

- Je dois juste finir quelques affaires puis on ira déjeuner. 

- D'accord. Et Karl, vous joindrez vous à nous ?

- Si c'est vous qui le demandez, ça sera avec plaisir.

Hannah offre un sourire au capitaine allemand puis tourne son visage vers son amant, attendant qu'il se décide à parler d'autre chose. Mais c'est Karl qui vient finalement rompre le silence.

- Friedrich, avez-vous envoyé à Brunner le courrier que je vous ai transmis ?

- Pas encore, je le ferai dès ce soir ou demain matin au plus tard. 

À ce moment-là, Hannah comprend qu'elle doit agir. Elle a brûlé le dit courrier, elle doit donc s'assurer que Friedrich ne se mette pas à le chercher et lui faire croire qu'il l'a déjà envoyé. 

Friedrich jette un coup d'œil à Hannah puis se retourne vers son supérieur.

- J'ai reçu un télégramme monsieur, à propos d'un résistant.

- Qui donc ?

- Je ne me souviens plus exactement de son nom, mais d'après nos informateurs, il est impliqué dans les meurtres de certains de nos soldats. Je vous transmettrai le télégramme demain matin.

Bömelburg approuve. Une fois leurs affaires réglées, les trois adultes quittent le quartier général de la Gestapo et se mettent en quête d'un restaurant où déjeuner.

Quelques heures plus tard, Hannah rejoint Romain chez lui ; le jeune homme l'attend depuis plus d'une heure. La résistante sonne chez son ami qui s'empresse de venir lui ouvrir. Elle entre et avance dans le salon alors que Romain ferme la porte d'entrée.

- Installe-toi, je t'en prie. Lui dit-il avec le sourire.

Hannah entre dans le salon et s'assoit sur un fauteuil, Romain prend place à son tour tout en prenant un violon dans ses mains.

- Tu joues du violon ? demande la jeune femme.

- Seulement quelques notes, je ne suis pas un expert. Il appartenait à mon père.

- Tu as beaucoup de souvenirs de lui ?

- Assez oui. En réalité il me parlait tout le temps de ce qu'il a vécu pendant la guerre, donc rien de très joyeux.

- Au moins tu as eu l'occasion de passer du temps avec lui.

Romain pince de temps à autres les cordes de l'instrument.

- Oui c'est vrai. Je me souviens surtout de l'un de ses discours qui revenait assez souvent. Il disait un tas de choses qui concerne la Résistance et je me rends compte que ses paroles prennent un véritable sens aujourd'hui avec cette guerre.

- Que disait-il ?

- Il me posait une question seulement. Qu'est-ce qu'il y a derrière le mot Résistance ? Puis il ajoutait qu'il y a bien des choses mais que je devais les trouver moi-même. Chacun a sa vision de la Résistance. Et puis le soir, il me disait toujours la même chose : "Entends le chant de la Résistance, lève-toi, bats-toi et redonne à notre pays le nom qui lui a été enlevé".

- Ton père était un homme sage.

- Pas assez pour qu'il ne perde pas la tête visiblement.

En fin de journée, Friedrich et Hannah rentrent dans l'appartement qu'ils partagent depuis presqu'un an. C'est seulement maintenant qu'elle va pouvoir exécuter son plan. Comme Friedrich est fatigué de sa journée, il ne cherche pas à se plonger dans une quelconque tâche liée à ses fonctions. Il donne un coup de main à Hannah pour la préparation du dîner. 

Pendant le repas, Hannah remplit le verre de vin de son amant chaque fois qu'il est vide pour le rendre saoul. Et très vite, l'Allemand commence à ne plus avoir les idées claires. Après le repas, Hannah lui propose de danser pour le fatiguer davantage et l'officier ne se fait pas prier. Les musiques défilent et Friedrich s'épuise jusqu'à ce qu'Hannah soit contrainte de l'aider à marcher jusqu'au lit. Une fois bien qu’il est endormi et peu conscient de cette soirée, Hannah peut se rassurer, sachant qu'elle pourra lui faire croire n'importe quoi le lendemain car sa gueule de bois lui laissera des souvenirs très flous.

Le lendemain, vers dix heures, Friedrich retourne l'appartement à la recherche de la liste de déportés et du télégramme. En entendant tout ce bruit, Hannah se lève et entre dans le salon.

- Qu'est-ce que tu fais ? demande-t-elle avec un air innocent.

- Je cherche le courrier que je dois envoyer à Drancy, est-ce que tu l'as vu ? Et le télégramme pour Bömelburg, je ne le trouve pas. Pourtant ils étaient dans mon bureau.

- Chéri, tu as envoyé ton courrier hier soir juste avant de rentrer. 

- Ah bon ? Je ne m'en souviens pas. Tu en es sûre ?

- Oui tu voulais absolument le faire avant de dîner.

- D'accord, mais le télégramme ? Je n'arrive pas à le retrouver.

- Tu ne te souviens pas ? Tu l'as posé sur ton bureau hier soir pour le donner à Karl ce matin ; je t'ai laissé seul quelques minutes pour aller dans la salle de bain et quand je suis revenue, tu avais mis la pile de papier dans le feu de la cheminée. Le télégramme devait être dedans.

Friedrich s'approche de la cheminée et y trouve des cendres et des morceaux de papier calcinés.

- Comment vais-je expliquer ça à Bömelburg ?

- Tu peux contacter l'expéditeur du télégramme et lui demander le nom du résistant.

- Je ne sais pas lequel de nos informateurs l'a envoyé. De plus, s'il surveille la Résistance, il risque de se faire tuer.

Maintenant Hannah, sait que le convoi de déportation ne partira pas ; mais aussi qu'elle a donné du temps à Pierre pour ne pas se faire arrêter. Elle doit trouver le moyen de le prévenir le plus vite possible mais elle doit aussi mettre la main sur le SS qui a envoyé le télégramme pour s'assurer qu'il n'en enverra pas d'autres. Ce qui rassure Hannah, c'est que Friedrich a cru tout ce qu'elle lui a dit et il ne la soupçonne pas de lui avoir menti. Mais Karl Bömelburg sera-t-il aussi facile à duper ?

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