- Regarde moi quand je te parle hurle le policier

Bruno sur sa chaise, la tête baissée, soupire. Le policier le gifle

Bruno lève la tête: Vous n'avez pas le droit!

- Ecoute petit morveux, là maintenant, c'est moi qui décide ok. Alors tu vas répondre à mes questions ou je te colle un procès pour outrage à l'agent public. On reprend.

De la drogue circule dans ton immeuble. On cherche le dealer.

Plusieurs fois tu es sorti dans la rue torse-nue , les cheveux en pétard, chantant et dansant comme un fou. On a fait une fouille chez toi on a rien trouvé. Où caches-tu ton business?

- Nul part; j'en n'ai pas.

- Tu mens

- Qui vous fait dire ça?

- Notre enquête a ciblé ton immeuble comme lieu de deal de drogue. Tu es le seul jeune de l'immeuble

-Hé ça c'est un apriori. Comment juste à partir d'un apriori vous pouvez accuser?

- Parce que tu fais bien dealer

- Encore un apriori monsieur l'agent. Vous vous n'avez pas du tout une tête de flic.

Une gifle

-Vous n'avez pas le droit.

- Dis moi bébé, tu la vends à combien ton shit.

Silence

-Je t'ai posé une question

- Je vous répondrai quand vous me traiterez correctement.

- Son Excellence, j'ai l'honneur de vous quémander quel est le coût de votre joli trafic?

- Vous êtes sûr que ....

-" Thierry, qu'es ce que je viens d'entendre?"

Le policier et Bruno sursautent.

" Chef, je ne fais que mon boulot. Avec ma collègue Mathilde, on a aperçu ce jeune le sexe en l'air devant des enfants chantant à tue tête dans la rue. Nous l'avons conduit ici. Mathilde est rentrée s'occuper de sa fille. Je suis resté pour faire l'interrogatoire."

"Bruno; il n y a pas de Mathilde ici"

"Lorie c'est ça Lorie. Je me trompe tout le temps. Je ne sais pas pourquoi je l'appelle Mathilde"

"Bruno; il n'y a pas de Lorie ici. Tout va bien Bruno. Je vais te mettre à pied. Tu n'es pas apte de mener ta mission"

" Je vous en prie maître..euh monsieur euh Jacques

Bruno rit: Je savais bien qu'il y avait quelque chose qui clochait.

" Ta gueule connard" hurle Bruno.

- Il y a du progrès. Juste de la violence verbale. Tout à l'heure c'était des gifles.

- Des gifles? s'étonne Jacques. Bon Jacques je te ramène chez toi. Ne reviens pas demain.

" Je peux partir?"

- D'accord Bruno. Mais tu parles à personne des gifles. J'ai autre chose à faire que d'aller répondre à des polémiques." répond Jacques.

Bruno sort.

"Allez suis moi Thierry"

Dehors on entend:

" Tu n'as pas à être magnifique pour me faire tourner la tête.

J'ai juste besoin de ton corps bébé du crépuscule jusqu'à l'aube. Kiss. Kiss. Purple Rain. Purple Rain.

Thierry et Jacques se précipitent dehors.

Bruno danse comme un fou au milieu de la place. Puis se met à rire et dit" Mesdames et Messieurs, le spectacle va commencer autour du plus grand du divin de l'immortel Prince.

Oui Mesdames et Messieurs jouissez au nom de Prince. Juste à son nom. Des souvenirs vous viennet certainement à l'esprit. Des nuits de folie et de fête avec du vin, de la bière et peut être de la drogue.

Mais moi je n'ai ni besoin de vin, de bière ou de cannabis.

Ma drogue à moi s'appelle : Prince!