Chapitre VIII Premier voyage Partie III

13 minutes de lecture

Elwyn emboîtait le pas du professeur Ezekiel, qui se dirigeait vers la rue centrale de la petite ville, soit le chemin opposé qu’avait emprunté le jeune garçon en arrivant sur l’île.

Où allons-nous ?

À l’auberge.

Et ensuite ?

Ezekiel ne répondit pas, ou plutôt ignora totalement le jeune garçon et sa question, et continua de marcher au travers de la rue centrale pour rejoindre l’établissement recherché.

“L’érudit enivré“

Au vu du nom, on dirait plus une taverne qu’une auberge, fit remarquer Elwyn.

Elle fait les deux, répondit Ezekiel avec agacement.

L’auberge en question est un bâtiment de deux étages en pierre. Le rez-de-chaussée sert de taverne et l’étage est entièrement composé de chambre. Son entrée principale possède un ensemble de doubles portes en bois, dont le cadre et celui des fenêtres, couvrant la façade, sont couverts de sculpture. Juste au-dessus de l’entrée se trouve le nom de l’enseigne et un panneau représentant un livre ouvert et une chope posée en son centre.

Pas très original, ils ont juste changé la tour par une chope…

Sans plus de cérémonie, Ezekiel ouvrit la porte et entra dans l’auberge, immédiatement suivi par le jeune garçon, qui ne voulait pas le mettre de plus mauvaise humeur qu’il ne l’est déjà en prenant son temps.

Une fois dans l’auberge, l’ambiance pesante qui accompagnait les deux arrivants venait d’être balayée par une autre bien plus joyeuse et animée. Autour d’eux se trouvaient des tables remplies d’individus de diverses races et genres qui parlaient, buvaient, plaisantaient et mangeaient, tout en oubliant les divers tracas de la journée.

Ezekiel se dirigea immédiatement vers le fond de la pièce, qui avait l’air bien plus calme. Soudainement, il s’arrêta devant un groupe d’individus quelque peu éméchés, qui essayaient à tour de rôle de soulever le bas de la courte robe verte de la jeune et voluptueuse serveuse.

Vous-là ! Ne faites pas honte à votre uniforme ! Et surtout, ne me faites pas honte, bande de crétins fini ! Gronda Ezekiel de colère.

L’ambiance de l’auberge retomba aussitôt et les personnes concernées par cette réprimande se tournèrent vers l’individu, qui venait tout juste de leur gâcher leur petit jeu, en le regardant avec une certaine terreur sur leur visage et leurs yeux.

Eh oui, ils venaient de reconnaître cette personne en colère.

Même en étant ivre mort, n’importe quel étudiant de l’académie d’Agnos pouvait reconnaître le propriétaire de cette voix au ton sépulcral et glacial, celle du professeur Ezekiel en colère.

De grosses gouttes de sueur commençaient à perler, en très grande quantité, sur l’intégralité du corps de chaque étudiant venant d’être pris en flagrant délit, par un professeur.

Le regard colérique d’Ezekiel se tourna vers chacun d’entre eux. Ils étaient quatre, deux humains, un nain et un gnome.

C’est d’ailleurs ce dernier qui venait d’essayer de soulever le bas la robe sous son nez. Il faisait moins d’un mètre et avait des cheveux en pétard de couleur orange automnal. Son visage était similaire à celui d’un humain, mais sa bouche et ses yeux étaient plus volumineux, ce qui est typique des gnomes.

Tous les quatre étaient vêtus d’une chemise blanche et d’un pantalon gris et sur le dossier de leur chaise se trouvaient une chemise mauve foncé aux rebords et boutons dorés, ainsi qu’une cravate rayée mauve.

Bande de crétins immatures, qu’est-ce qu’on vous a appris durant ces trois dernières années, hein ?! Vous êtes maintenant en terminale et cette année, vous êtes censé devenir adultes, c’en est fini ce genre de connerie ! Ajouta-t-il, d’un ton meurtrier.

Les yeux tremblant des quatre individus étaient fixés au sol et ils sursautaient de peur à chaque montée de voix d’Ezekiel.

Une fois le sermon terminé, un long silence malaisant s’installa durant de très longues secondes pour les quatre étudiants, qui étaient restés figés comme des statues durant tout ce temps.

Voyant que sa réprimande faisait bien son office, Ezekiel soupira pour évacuer le restant de sa colère et de sa déception.

Maintenant, vous allez vous excuser auprès de cette jeune femme, puis vous allez payer vos consommations et ensuite, vous disparaissez de ma vue, c’est compris, conclut-il un peu plus calmement, mais avec un ton toujours aussi ferme.

Tous acquiescèrent sans un mot et allèrent s’excuser ensemble auprès de la serveuse, qui était étrangement désolée pour eux, avant de payer leurs consommations et de quitter l’auberge dans un silence de mort.

Elwyn, qui avait assisté à toute la scène en silence, s’était contenté de juste observer ce sermon et à se déplacer sur le côté pour laisser passer les quatre individus vers la sortie.

Une fois cet événement terminé, Ezekiel reprit sa route et s’installa dans le fond de la salle, suivi par le jeune garçon.

Suite à cela, les diverses discussions reprirent de plus belle dans toute la salle, comme si de rien n’était.

Une fois qu’ils étaient assis autour de la table, en face à face avec Ezekiel au dos du mur, la serveuse arriva vers eux.

Cette dernière avait de longs cheveux noirs comme de l’encre et des yeux vert légèrement doré. Ses formes voluptueuses et aguicheuses étaient dissimulées sous une très courte robe verte et un tablier blanc.

Quand son sublime regard croisa celui d’Ezekiel, le visage de la jeune femme afficha un air contrarié.

T’étais pas obligé d’aller aussi loin avec eux, s’pèce d’aberration d’la nature.

Ezekiel regarda alors la serveuse avec un air plus qu’irrité.

Et toi, sale allumeuse de bas-fond, tu n’avais qu’a pas raccourcir une nouvelle fois ta robe.

Et c’est reparti, pouvait-on entendre en cœur à l’autre bout de la salle.

Bah quoi, elle te plaît pas ma robe ? Demanda-t-elle, en faisant un rapide tour sur elle-même, ce qui souleva le bas de sa robe et dévoila pendant une fraction de seconde sa culotte noire en dentelle.

Certainement pas ! Surtout si c’est pour attirer mes étudiants dans ton piège, espèce de dépravée.

Chui pas une dépravée ! Je suis juste… en manque d’affection, répondit-elle indigner et avec presque une larme à l’œil.

Tss... Arrête ça tu veux, tu vas me faire pleurer.

Elwyn, qui assistait à cet échange peu amical mais pas aussi hostile qu’il en a l’air, regardait avec un certain intérêt et curiosité la voluptueuse jeune femme, et cette dernière le remarqua.

Alors mon mignon, on s’intéresse déjà aux femmes à ton âge ? À moins que ce ne soit juste moi qui te fasse de l’effet ? Demanda-t-elle, avec une certaine sensualité et un regard aguicheur.

Étant donné que le jeune garçon est encore insensible à la séduction et n’ayant aucun désir charnel, il ne comprit pas le sens des questions de la serveuse et garda un air détaché à ces avances peu discrètes. Cependant, il profita de l’attention de cette dernière pour pouvoir directement lui poser une question qui le taraudait depuis qu’il avait pu l’observer de plus près.

Je suis désolé de vous dérangez avec cette question intrusive, mais je me demandais, à quelle espèce appartenez-vous ?

La serveuse fut alors surprise par la clairvoyance et le sang-froid d’Elwyn à son encontre, car aucun homme normal ne peut être aussi insensible à ses charmes.

La jeune femme se tourna alors vers Ezekiel, qui ne semblait guère surpris par la question ou l’attitude du jeune garçon, et lui demanda d’un léger signe de tête ce qu’elle devait faire dans cette situation inattendue.

C’est une démone. Enfin, pour être plus précis, c’est une succube ayant pris une apparence à peu près humaine pour se camoufler dans la société, répondit simplement Ezekiel.

Cette réponse satisfit parfaitement Elwyn, car elle expliquait la raison de la disproportion des mensurations et de la beauté enivrante de la serveuse, par rapport aux normes biologiques humaines inscrites dans son savoir du Domaine de la Vie.

Mais… mais… ça va pas l’tête de dévoilé l’secret des gens comme ça. T’aimerais que j’dise à tout l’monde que t’es un dhampire, maugréa-elle à voix basse, afin de ne pas se faire entendre par la table avoisinante.

Ezekiel envoya un rapide regard glacial à la succube, qui se raidit alors pendant une fraction de seconde, avant de lentement tourner sa tête vers le jeune garçon, qui avait bien entendu la complainte de cette dernière.

Professeur, c’est quoi un dhampire ? Demanda alors Elwyn à voix basse, avec la même étincelle dans le regard que celle d’un biologiste venant de découvrir une nouvelle espèce à étudier.

Ezekiel ne répondit pas et fixa pendant de longues secondes les yeux pleins d’intérêt du jeune garçon, puis soupira en signe de résignation, car il savait très bien que rien ne pouvait détourner la curiosité d’une Entité de tout ce qui touche à son Domaine.

Ezekiel décida donc de donner de quoi satisfaire la curiosité du jeune garçon, ou pas.

Tu n’auras qu’à faire la recherche toi-même, une fois que nous serons à l’Académie.

Cette réponse ne satisfit évidemment pas Elwyn, mais ce dernier venait d’obtenir le moyen de le faire. Il décida donc de ne pas insister, car il se doutait qu’Ezekiel n’était pas du genre à parler s’il ne le voulait pas.

Lilsha, il nous faudrait deux plats du jour, une eau pour le petit et un hydromel pour moi, demanda Ezekiel, afin de clore tous les sujets de conversation qui commençaient à l’agacer.

Ce sera tout ?

Non, il nous faudrait aussi deux chambres pour cette nuit.

Très bien, j’vous fais ça de suite.

Et la serveuse repartit en direction de la cuisine pour donner la commande et s’occuper des autres clients.

— Nous allons dormir ici cette nuit ? Demanda Elwyn.

En effet et demain matin nous irons récupérer ton uniforme et ta broche dans le bâtiment où tu t’es rendu plutôt, puis nous irons à l’Académie.

D’accord.

Une grosse dizaine de minutes plus tard, la serveuse revint leur apporter leur commande et ces derniers mangèrent tranquillement dans un silence de mort, ce qui ne semblait pas les dérangés plus que ça.

Une fois son repas terminé, Elwyn émit alors une toute petite remarque à l’encontre d’Ezekiel.

Professeur, vous n’êtes pas quelqu’un de bavard, n’est-ce pas ?

Ezekiel haussa alors un sourcil et regarda le jeune garçon avec un air contrarié.

Avez-vous un problème ? Demanda alors Elwyn.

Ezekiel ne répondit pas et se contenta de finir son assiette, puis bu tranquillement sa chope d’hydromel.

— Professeur ? Pourquoi ne répondez-vous pas ?

Une fois qu’il posa sa chope sur la table, son regard perçant et froid se dirigea vers celui d’Elwyn.

Écoute-moi bien petit, actuellement, tu as deux problèmes qui te suivent depuis ton adoption, ton ignorance et ta faiblesse. Tu ignores encore beaucoup de choses sur le monde qui t’entour et ses habitants. Et surtout, tu ignores le poids des responsabilités qui se trouve sur tes épaules, que tu le veuilles ou non, depuis que tes parents, et surtout ta mère, ne sont plus là. En plus de cela, ton impuissance me donne très envie de te déchiqueter sur-le-champ pour effacer cette maudite expression figée de ton visage, alors que tu n’es qu’un simple petit moucheron un peu plus doué que la moyenne de ton âge.

Cette vérité que lança Ezekiel au visage Elwyn surprit ce dernier, car il ressentit pour la première fois une certaine animosité venant de la part de quelqu’un, et pour le coup celle d’un professeur, envers lui-même. Cependant, le jeune garçon ne se démonta pas pour autant et alla à l’assaut du professeur aigri, avec un regard durci.

Professeur, malheureusement pour nous deux, depuis mon adoption et jusqu’à il y a un an, j’étais sous l’emprise d’un verrou mémoriel me bloquant la partie concernant mes pouvoirs et mes connaissances d’Entité. Donc, si vous avez un problème concernant mes capacités et compétences, adressez-vous plutôt auprès de la Divinité responsable de ma « faiblesse », répondit le jeune néphilim.

Voyant qu’Elwyn avait aussi la tête dure, il lâcha l’affaire et se contenta de claquer de la langue en signe mécontentement.

Tsss, tu as intérêt à ne pas me faire perdre mon temps petit.

Je n’en ai pas l’intention. Donc, apprenez-moi, professeur.

La serveuse, qui s’était discrètement rapprochée d’eux mais pas suffisamment pour tout entendre et se faire repérer, arriva finalement à leur table et remarqua un duel de regard, dont personne ne semble pouvoir devenir le vainqueur. Cette vision l’impressionna fortement, car il lui semblait impossible pour un simple enfant de pouvoir tenir tête à cette tête de mule d’Ezekiel et de son regard de tueur sans cœur.

Vous… vous avez… fini ? Demanda-t-elle hésitante.

Les deux regards se détachèrent alors et la tension redescendit doucement.

Oui, nous avons fini, répondit Ezekiel.

Très bien, dans ce cas, j’vous débarrasse.

La serveuse s’empressa alors de débarrasser leur table, avant de revenir immédiatement.

Vous voulez quelque chose en plus ?

Non merci. Par contre, tu peux lui montrer sa chambre, j’en ai soupé, dit-il en se levant de sa chaise pour sortir prendre l’air.

Toujours aussi aimable…, ajouta la serveuse à voix basse, une fois qu’Ezekiel passa la porte d’entrée.

Il est toujours comme ça, je veux dire, il est toujours aussi désagréable et de mauvaise humeur avec les gens, ou c’est juste moi qui lui fais cet effet ? Demanda alors Elwyn à la serveuse, qui contemplait toujours l’entrée avec un air perdu.

… Y’a quelques années, il était… différent… Il avait moins de colère… et de dégoût. Mais… depuis la disparition d’la Divinité de la Vie, il a… changé… Faut dire qu’sa disparition a bousculé tout le monde dans l’coin. Elle était si gentille… et très effrayante aussi…

La serveuse tourna alors son regard vers son interlocuteur, qui semblait plus qu’attentif à ses paroles, puis secoua frénétiquement la tête.

Mais qu’est-ce que j’raconte à un gamin moi… Aller vient, j’vais t’montrer ta chambre.

Elwyn prit alors ses affaires et suivit le pas de la serveuse allant vers l’escalier, se trouvant à droite de leur table et pile au centre du mur, et allèrent à l’étage des chambres.

Une fois en haut, ils traversèrent tout le long couloir et passèrent devant plusieurs portes de chambre numéroté, jusqu’à atteindre la numéro dix, la dernière.

Nous y voilà. Voici ta chambre et sache que l’autre abruti s’trouve juste en face, enfin, s’il r’viens… Bref, y a tout ce qu’il t’faut pour t’laver et dormir. Y’a même un p’tit bureau pour travailler, enfin vu ton âge, t’en a pas encore besoin, termina t’elle sur un ton plutôt taquin.

Elwyn ne releva pas cette fin de phrase et se contenta juste de remercier poliment la serveuse pour son assistance et la laissa tranquillement repartir à son service, après avoir reçu sa clé de chambre.

Le jeune garçon rentra alors dans sa chambre et fit un rapide tour de la pièce. Il y avait un lit simple sur la droite, un petit bureau et une chaise au milieu, un paravent en bois, sur lequel se trouvait un essuie, cachant une petite baignoire à gravure magique sur la gauche. Au plafond se trouvait un petit lustre simple doté d’une petite sphère, semblable à celle des lampadaires extérieurs avec une gravure magique, cette dernière était d’ailleurs allumée et procurait une certaine chaleur et une bonne luminosité dans cette minuscule pièce minimaliste.

Elwyn décida alors de poser ses affaires et inspecta une petite note posée au milieu du bureau. Cette dernière donna juste les différentes formules pour les gravures magiques de la baignoire et du lustre.

“Ils font comment les personnes ne sachant pas lire ? … Ils doivent sans doute avoir les instructions à l’orale avant… Pourquoi elle ne m’a rien dit ? De la distraction de sa part peut être…“

Une fois toutes ces informations enregistrées, le jeune garçon était enfin libre de ses mouvements et décida, après une très courte réflexion, de s’enfermer dans la chambre et de s’installer sur la chaise de bureau. Il sortit ensuite de son sac un petit livre vierge et ses outils d’écritures.

Finalement, Elwyn pouvait prendre le temps de faire le bilan de son voyage, de ses journées, de ses rencontres et des événements intéressants qui s'étaient produits et dites depuis qu'il avait quitté sa maison.

Pour lui, cette prise de notes était importante, car elle lui permettait de travailler son écriture, sa mémoire et d’avoir des choses à raconter dans sa lettre pour sa famille adoptive.

Il y travailla alors dessus pendant plusieurs heures, avant d’aller tranquillement se coucher au beau milieu de la nuit.

Chère Mère-Ophélia, cher Père-Volden et chère Leïna

Cela fait maintenant cinq jours que j’ai quitté la maison et elle me semble tellement loin maintenant. J’ai vu beaucoup de choses sur la route, notamment des vergers, des champs de céréales et des pâturages à perte de vue. Le monde est vraiment vaste et il y a beaucoup de choses à voir et à découvrir.

J’ai passé une soirée dans la ville de Reina et ce n'était pas aussi bien que je le pensais. La ville est grande et il y a beaucoup de monde, certes, mais elle n’est pas aussi vivable que le village. Au début, je me suis senti à l’étroit et ça s’est amélioré à mesure que je me suis approché de son centre. Il fait assez sombre avec toutes ces maisons et il ne fait pas très propre non plus.

Le lendemain après-midi, je suis arrivé à Estal, une sorte de ville portuaire plus petite que Reina, mais bien plus accueillante et agréable à vivre. Et pour la première fois, j’ai pu voir la mer. Elle est si vaste, si bleue et aussi très froide. Il faudrait y retourner lors d’une saison plus chaude pour en profiter.

Ensuite, j'ai pris un bateau pour rejoindre Agnos. C’était assez vertigineux d’essayer d’imaginer la surface de la mer et aussi de remarquer qu’il n’y avait plus de terre en vue. C’est vraiment déboussolant. Les marins ont vraiment beaucoup de courage à faire ce métier.

Au moment où j'écris cette lettre, je suis arrivé à Agnos. J’ai fait la rencontre d’un professeur de l’académie, le professeur Ezekiel.

Mère-Ophélia, as-tu connu ce professeur ?

En tout cas, il n’est pas très aimable ni très bavard. Je sais juste qu’il a connu mes parents.

Nous nous sommes ensuite installés dans une auberge pour la nuit et j’ai pu faire la rencontre d’une serveuse assez étrange, qui semblait bien connaître le professeur Ezekiel. Il paraîtrait qu’il était plus aimable avant la disparition de la Divinité de la Vie. Je me demande pourquoi ? À quel point connaissait-il mes parents ?

Enfin bref, ceci est mon premier message pour vous. J’espère que vous allez bien et que tout se passe bien au village. Prenez soin de vous et à bientôt.

Elwyn

Annotations

Versions

Ce chapitre compte 4 versions.

Vous aimez lire Samuel Bertieaux ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0