Chapitre VIII Premier voyage Partie II

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Une fois dehors, le jeune garçon jeta un rapide coup d’œil au port et remarqua qu’en face de lui se trouvait un grand navire amarré à quai.

Ce dernier devait faire entre vingt et trente mètres de long et avait deux mâts à voiles carrées. En levant les yeux tout en haut du plus grand mât, il vit son pavillon. Un drapeau rectangulaire mauve foncé avec en son centre une tour de pierre posée sur un grand livre ouvert.

“Voici donc le navire pour aller à Agnos.“

Quand il regarda plus attentivement au niveau du quai, il remarqua que des dockers étaient occupés de décharger la cargaison du navire dans des chariots, avant d’envoyer le tout dans un entrepôt situer un peu plus loin et de le recharger avec une nouvelle.

Parmi ces dockers soulevant de lourdes caisses en bois se trouvait un magicien. Ce dernier utilisait un sort de lévitation sur les caisses les plus imposantes, afin de simplifier la tâche aux autres dans le déchargement et le chargement.

Après quelques longues minutes d’observation, Elwyn reprit sa route et décida de longer les quais pour atteindre la plage la plus proche.

C’est une fois arrivé aux abords du bourg, après une dizaine de minutes de marche, que le jeune garçon arriva à destination.

Une grande étendue de sable beige jaunâtre se dressa alors devant lui sur une petite centaine de mètres.

Quand il toucha le sable de sa main droite, il remarqua qu'il n'était pas particulièrement chaud, mais plutôt frais. En même temps, ils étaient encore en hiver, et même si la fin de la saison approchait, le temps restait plutôt frais en bord de mer.

Suite à cela, Elwyn commença à marcher dans le sable, où ses pieds s’enfoncèrent légèrement dedans comme s’il marchait dans de la neige épaisse, et se dirigea vers cette vaste étendue d’eau se dressant devant lui.

“Voici donc la mer…“

Chaque pas qu’il faisait vers la mer était accompagné par le cri des mouettes volant juste au-dessus de lui. Ce cri d’oiseau qui était totalement inconnu à Eri, mais qu’il avait déjà pu commencer à percevoir une fois arriver aux abords d’Estal.

Chaque pas qu’il faisait vers la mer le rapprochait un peu plus de son horizon infini. Et d’ailleurs, en observant cet horizon à perte de vue, le jeune garçon remarqua au loin quelques petites embarcations.

“Cela doit sûrement être des bateaux de pêcheurs.“

Une fois arrivé à une dizaine de mètres de la mer, Elwyn enleva ses chaussures et ses chaussettes, releva les bords de son pantalon, jusqu’à mi-mollet, et posa son bagage au sol.

Une fois prêt, il reprit son avancée avec un air déterminé lorsque soudain, une immense vague s’écrasa lourdement sur le bord de la plage. Cette dernière réussit à atteindre ses deux pieds nus et les engloba complétement d’eau froide, avant de se retirer lentement.

Le jeune garçon se retint alors de crier et de bondir en arrière suite à cette attaque sournoise, mais prévisible, de la mer sur ses pieds devenus glacés.

“Froid ! Trop froid ! La mer est bien trop froide en cette saison.“

Une fois remis de ce choc, Elwyn se recula et retourna prendre ses affaires laissées en arrière.

“Il vaudrait mieux revenir lors de la saison chaude.“

Et une fois qu’il arriva sur un sol non sableux, le jeune garçon prit le temps d’enlever complétement le sable qui s’était collé à ses pieds, avant de se rhabiller et de prendre une pierre sur le chemin vers le port.

De retour au port, Elwyn vit que le navire était encore en préparation pour son expédition.

“Bon eh bien, j’ai encore du temps devant moi à ce que je vois…“

Le jeune garçon se dirigea alors vers la borne d’amarrage où était attachée la poupe du navire et s’installa dessus. Une fois en bonne position, il commença à prendre une grande et profonde inspiration et une fois ses poumons pleins, il expira le tout lentement.

Quand son esprit fut alors libéré de toutes pensées, il posa devant lui la pierre, qu’il avait ramassée plutôt, et tendit sa main droite vers elle.

Elwyn se concentra et toutes ses pensées étaient tournées vers cette pierre, qu’il tenta de faire bouger avec le pouvoir de « contrôle d’éther ».

Ce pouvoir typique des Entités consiste à manipuler l’éther environnant, afin de lui donner la forme que l’on veut en utilisant juste sa volonté.

Évidemment, pour le jeune garçon, la connaissance de l’existence de ce pouvoir ne lui était accessible que depuis un an, quand la Divinité Ogme lui déverrouilla la mémoire.

Et donc, le jeune garçon passa le reste de son temps à faire cet exercice de base, qu’il refit encore et encore en essayant d’être de plus en plus précis dans les déplacements et dans la quantité d’éther environnant utiliser.

Une grosse quinzaine de minutes passèrent et une voix grave se fit entendre juste à côté d’Elwyn

— Excuse-moi petit, mais on va bientôt lever l’ancre.

Le jeune garçon lâcha la pierre qu’il tenait à hauteur de son torse et se tourna vers l’homme se trouvant sur sa droite.

Il s’agissait d’un marin.

Ce dernier portait un bonnet noir et était vêtu d’une chemise et d’un pantalon beige attaché par une ceinture de laine. Par-dessus sa chemise, il portait une veste drap de laine marron.

— Je vois. Merci de m’avoir prévenu. Je vais embarquer tout de suite alors.

— Pour pouvoir embarquer, il me faut voir un document certifiant votre entrée à l’Académie d’Agnos, si c’est bien là où vous allez, ajouta-t-il, après avoir été témoin d’une petite démonstration de contrôle de l’éther.

Le jeune garçon sortit alors la lettre ratifiée par Ogme et la montra au marin, qui la parcouru rapidement.

— Tout est en ordre. Bienvenue à bord, petit.

Elwyn rangea la lettre dans son bagage et se dirigea vers l’embarcadère où il monta à bord du navire.

Une fois qu’il mit les pieds sur le pont, le jeune garçon remarqua que le sol n’était pas stable et qu’il était légèrement ballotté dans tous les sens.

— Rassure-moi, tu n’as pas le mal de mer ? Demanda le marin qui l’avait accompagné depuis les quais.

— Non, je ne pense pas. En tout cas, je ne me sens pas mal.

— Tant mieux, ça fera du nettoyage en moins, dit-il, avant de partir prendre son poste.

Elwyn l’interpella juste avant qu’il ne disparaisse de sa vue.

— Excusez-moi, où puis-je m’installer durant le trajet et combien de temps durera-t-il ?

Le marin s’arrêta et commença à regarder autour de lui, tout en se grattant le menton.

— Tu peux t’installer au niveau de la proue.

— La quoi ?

— La proue. C’est l’avant du navire, répondit le marin agacé.

— D’accord… et pour la durée du voyage ?

Le marin prit quelques secondes pour réfléchir.

— Comme on est un peu plus que le début de l’après-midi, on devrait arriver à peu près en début de soirée.

— Je vois. Merci pour l’information.

Le jeune garçon se dirigea alors vers la proue du navire, où il s’installa sur une caisse et regarda l’horizon pendant que le navire manœuvrait son départ vers Agnos.

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Le voyage en bateau depuis le port d’Estal jusqu’à Erana prend un peu plus de trois heures.

Durant une partie de ce temps, Elwyn se contenta d’abord d’observer son environnement.

Il vit alors la mer à perte de vue encore et encore… à gauche, à droite, devant et derrière.

En haut, il y avait le ciel et en bas, il y avait la mer.

Il y avait de l’eau partout autour de lui, sur une surface qu’il qualifierait d’infini, et cette impressionnante vue lui donna le sentiment d’être une chose plus qu’insignifiante.

Il se sentait écraser par la taille de son environnement, dont il n’était pas naturellement adapté et équipé pour y vivre.

Après tout, il n’est pas un poisson.

En plus de cela, en regardant le ciel, il vit des oiseaux qui plongeaient en piquer dans l’eau et remontaient avec un poisson dans le bec.

Cette vision accentua son sentiment d’insignifiance, car cette vision venait de lui faire intégrer la notion de profondeur. Eh oui, la mer est immensément grande sur sa surface, mais aussi dans sa profondeur, tout comme l’est la terre avec ses hautes montagnes.

Il se demanda alors quelle était la surface totale de la mer, par rapport à celle de la terre, ainsi que la surface que prenaient aussi les îles flottantes. Toutes ces grandeurs qu’il essaya d’imaginer dans son esprit lui donna rapidement un léger vertige, qui disparut aussitôt qu’il changea de sujet de penser.

Quand le regard du jeune garçon se tourna une énième fois vers la mer, il se souvint alors de quelque chose. Il se souvint de sa rencontre avec la Divinité Ogme et de l’écart de puissance qu’il y avait entre eux.

Un écart aussi grand et vaste que la mer.

Elwyn soupira.

Pfffff… J’ai encore un long chemin à faire…

Le jeune garçon prit ensuite un livre de son bagage et y sortit une feuille de papier qu’il avait posé juste après la couverture et la fixa attentivement.

La feuille en question avait la taille d’une page de livre, mais elle était plus épaisse et sa surface tout aussi lisse qu’une table cirée.

Sur cette dernière se trouvait une illustration représentant trois personnes.

La personne de gauche était une sublime jeune femme angélique et souriante, dont la peau était parfaitement claire, lisse et totalement dépourvue de défaut physique. Sa longue chevelure brillante et dorée était coiffée en queue de cheval tressée posée sur son épaule droite et ses magnifiques yeux en amande étaient sertis par de scintillantes pupilles émeraude. Elle était entièrement vêtue d’une riche robe de voyage vert sapin, dont les longues manches étaient parées de dorure, et d’une ceinture verte et or. La jeune femme arborait fièrement autour de son cou un pendentif en or, dont la forme représentait un arbre de vie avec des feuilles faites avec des émeraudes finement taillées.

C’était Akeso, la Divinité de la Vie.

À la droite de la Divinité se trouvait un homme relativement grand et bien bâti d’une trentaine d’années. Il avait de courts cheveux hérissés bleus aile de corbeau et de grands yeux marron légèrement ambré. Il portait une armure complète de cuir et une cotte de mailles en dessous. À sa ceinture était fixée une épée longue sur son flanc gauche et une dague dépassait de son dos, dont le manche était serti d’un cristal pourpre. On pouvait remarquer que sur son canon d’avant-bras gauche était fixée une targe en métal parfaitement lisse.

C’était Tristian, le Gardien de la Divinité Akeso.

Et pour finir, il y avait un bébé endormi dans les bras d’Akeso, qui attirait le regard de la Divinité et de son Gardien.

Ce petit être avait des cheveux bleus aile de corbeau de la même brillance que ceux d’Akeso et qui faisait ressortir un bleu plus clair que ceux de Tristian.

C’était Elwyn.

Cette illustration de la famille biologique du jeune garçon venait de Divinité Ogme, qui avait expliqué à Elwyn que le papier utilisé était un « papier de souvenir automatiques ».

Ce papier particulier est sous l’effet d’une gravure magique faisant figer une image mentale dessus. Évidemment, la précision et le détaille de l’image sur le papier dépend de celle qui est faite mentalement. Il est donc plus juste et plus précis de mettre sur papier une image que tu peux voir directement. Donc, si tu veux utiliser un vague souvenir, alors cela donnera une représentation tout aussi vague dessus. Bien entendu, cette représentation a été faite la dernière fois que je les ai vue. Ils voulaient que tu aies un vrai souvenir d’eux, au cas où les choses se passeraient mal…

Elwyn avait donc sûr lui une représentation de ses parents biologique et une autre avec toute sa famille adoptive aussi faite par Ogme, lors de sa dernière visite annuelle.

Quand il fixa l’image de ses parents, le jeune garçon ne ressentit aucune colère ni aucune tristesse en lui. Il n’avait que de l’acceptation.

De l’acceptation sur le sort irrémédiable de son père et de l’acceptation sur le lieu inconnu où se trouvait sa mère.

La seule chose néfaste qu’il ressentait au plus profond de lui-même était de la frustration.

Elwyn était frustré de ne presque rien savoir du responsable et de ne pas connaître ses raisons l’ayant poussé à faire cela.

Mais bon de toute manière il le savait pertinemment.

La vengeance ne lui servira pas à grand-chose.

Quoi qu’il fasse, les choses ne changeront pas.

Son père restera mort et le temps qu’il n’aura pas passé avec sa mère ne pourra être récupéré. D’ailleurs comme ce sont tous deux des Entités, ou presque, même le lien familial entre eux ne sera pas immédiatement présent et prendra du temps à se forger, du moins ce sera le cas pour le jeune néphilim.

Cependant, cette vengeance aurait quand même une certaine utilité publique. S’il réussit à vaincre cette Divinité, par n’importe quel moyen que ce soit, il sera peut-être possible de faire revenir la Divinité de la Vie en Ilnolia.

Et ça, ce n’est pas quelque chose à négliger.

Après plusieurs longues minutes à fixer cette représentation, Elwyn la rangea précieusement dans le livre qu’il avait sorti et commença sa lecture pour passer le reste du temps de voyage.

Une fois que le jeune garçon finit sa lecture, ce dernier leva la tête pour observer l’horizon et remarqua alors, qu’un bout de terre était en vue.

C’était l’île artificielle d’Agnos.

C’était là que résidait Ogme, la Divinité du Savoir et de la Connaissance.

Cette île est dite « artificielle », car elle a été créée de toutes pièces par des élémentaires de terre, bien après la fondation du monde par le Grand-Créateur et ses six Sources Élémentaire, suite à une demande personnelle de la Divinité du Savoir et de la Connaissance.

La particularité de cette île est qu’elle est parfaitement circulaire et que tout son tour est entièrement couvert par des falaises, comme un bol, sauf à deux endroits opposés reliés par un cours d’eau traversant l’île de part en part.

Au sud de l’île se trouve la petite ville humaine d’Erana et au nord, se trouve le village elfique de Tarathiel.

Bien entendu, au centre de cette île se trouve la Grande Bibliothèque d’Agnos et sa prestigieuse académie.

__________________________

Comme l’avait très bien estimé le marin au moment du départ du port d’Estal, le navire arriva au large des côtes de l’île d’Agnos en début de soirée, où il s’amarra au port d’Erana.

La première impression que donna cette petite ville à Elwyn était qu’elle ressemblait à Estal, surtout pour son côté riche ville marchand dont les rues sont bien organisées et entretenues.

Le jeune garçon a été frappé par la présence de falaises qui mesuraient plus de vingt mètres de hauteur et qui entouraient entièrement l'île, encadrant ainsi la ville sur ses flancs.

Quand il mit pied à terre, Elwyn fut immédiatement intercepté par la voix du marin derrière lui.

Hé, petit.

Le jeune garçon se tourna en direction de la voix l’appelant.

Pour la suite tu dois te rendre au bâtiment administratif d’Agnos qui se trouve le long des quais, à droite.

Elwyn salua alors le marin de la main.

Merci pour l’information.

Puis il partit dans la direction indiquer et finit par arriver devant un bâtiment ayant le symbole d’Agnos sur sa devanture.

Le jeune garçon tenta d’ouvrir la porte d’entrée, en vain.

“C’est fermer… en même temps vu l’heure qu’il est, c’est normal.“

Elwyn fit alors demi-tour et regarda autour de lui.

La rue du long des quais était éclairée par des lumières orangées provenant de lampadaire, dont la source de lumière provenait de petites sphères s’illuminant grâce à une gravure magique.

Le jeune garçon les observa attentivement et ressentit qu’une infime partie de l’éther environnant était aspirée par chacune de ces sphères lumineuses.

“C’est toujours aussi impressionnant… Une magie facilement accessible pour tous, mais dont il faut faire attention à la quantité d’éther environnant utiliser.“

Elwyn leva alors les yeux vers le ciel, qui commençait à s’assombrir lentement, et soupira doucement.

Bon, je fais quoi maintenant ?

Soudainement, un vent glacial traversa rapidement la rue sur tout son long, frigorifiant au passage le jeune garçon. Quelques secondes après cela, des bruits de pas se firent juste derrière Elwyn.

Un jeune garçon d’une dizaine d’années avec des cheveux bleus aile de corbeau peu commun et des yeux bleus, hein, commenta soudainement un homme inconnu.

Le jeune garçon se remit rapidement de ce coup de froid et se tourna doucement vers l’individu, dont il n’avait pas remarqué la présence avant.

L'homme en question était plutôt grand et imposant, sa stature droite et son port altier reflétant une certaine assurance en lui-même. Il était vêtu d'un long manteau noir, orné de boutons dorés et complétement ouvert, laissant entrevoir une veste en velours pourpre à la coupe cintrée. Son pantalon et ses bottes, de grande qualité, étaient de la même couleur que son manteau, créant ainsi une harmonie vestimentaire parfaite.

Ses cheveux, d'un bleu glacial, étaient lissés en arrière avec plusieurs mèches tombant librement et encadrant son visage fin. Ses yeux, d'une couleur identique à celle de ses cheveux, étaient perçants et froids, trahissant ainsi son caractère déterminé et implacable.

En observant son visage, le jeune garçon remarqua la grande pâleur de sa peau, mais qui ne dénaturait en rien au charisme naturel que dégageait cet individu, qui se tenait face à lui et dont le regard était posé fixement dans le sien.

Que me voulez-vous ? Demanda calmement Elwyn, dont le regard neutre soutenait sans failles le regard glacial que lui lançait l’inconnu.

L’instinct du jeune garçon lui faisait quand même comprendre que cet individu possédait une plus grande puissance que lui et qu’il valait donc mieux ne pas la déchaîner sur soi.

Tss, vous les Entités et votre regard je-m’en-foutisme, maugréa doucement l’inconnu.

Pardon ?

Rien. Elwyn, je suis venu te chercher alors, suis-moi.

Le jeune garçon fut surpris d’être appelé par son prénom par une personne qui lui est totalement inconnu.

Qui êtes-vous exactement ? Demanda Elwyn, sans faire mine de bouger.

L’inconnu soupira d’exaspération face à tant de questions inutiles et de pertes de temps que lui soumettait le jeune garçon.

Je m’appelle Ezekiel, professeur à Agnos.

Je vois… Pouvez-vous me prouver vos dires ?

Ezekiel soupira de plus bel et l’instant d’après, il arriva juste à côté d’Elwyn, le bras droit entourant son cou, prêt à le mettre instantanément au sol.

Ne me fais pas perdre plus de temps et de patience comme ça, néphilim, chuchota-t-il doucement à l’oreille du jeune garçon, qui n’avait rien vu venir.

Veuillez m’excuser, professeur Ezekiel, s’excusa Elwyn sous le choc de cette approche plus que rapide.

Le professeur relâcha alors le jeune garçon.

Bien, allons-y.

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