Chapitre V Décide de la manière d'utiliser ton outil

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Deux jours, c’est le temps qu’il aura fallu pour qu’Elwyn reprenne connaissance et à son réveil, le petit garçon avait complétement oublié ce qu’il avait fait après sa leçon d’écriture avec la Divinité Ogme.

Heureusement pour lui, la Divinité, qui était restée au village jusque-là, lui raconta ce qui s’était passé.

Bien entendu, il ne lui rappela pas le fait qu’il ait une partie de sa mémoire verrouillée ainsi que le Domaine auquel il appartient. Cependant, il lui raconta le fait qu’il s’est servi de ses pouvoirs, sans plus de détail.

Je suis désolé Elwyn, mais tu n’es pas encore prêt. Tu possèdes un pouvoir qui, à l’heure actuelle, est encore bien trop grand pour toi. Et pour preuve, regarde dans quel état tu es après une seule utilisation, sans parler de l’inquiétude que tu as provoquée chez Volden et Ophélia, après que tu sois tombés inconscient pendant deux jours.

Ces mots, criant de vérité, permirent au petit garçon de vraiment comprendre et d’accepter la mise en garde de la Divinité et donc, Elwyn ne chercha pas à en savoir plus.

Bien évidemment, Ogme avait demandé le silence, par rapport à ce qui s’était passé ce jour-là, auprès de la sage-femme Martha et de Livia, afin d’éviter le moindre problème au petit garçon.

Une fois qu’Elwyn fut en état de se déplacer, il fit enfin la connaissance de sa petite sœur nouveau-née, la petite Leïna.

Leïna était un bébé un peu maigrichon en apparence, mais cela ne la laissa pas moins énergique, ni en mauvaise santé. Son visage était potelé et était marqué par deux grands yeux bleus, comme ceux de Volden et des cheveux cendrés foncés, identiques à ceux d’Ophélia.

Étrangement, la venue de ce petit être dans la famille ne provoqua pas de grande réaction de la part d’Elwyn.

La seule chose qu’il ressentait était juste une certaine curiosité envers cette petite forme de vie humaine.

Néanmoins, le petit garçon était quand même content que toute cette histoire se termine enfin et d’une bonne manière.

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Les jours, les mois et les saisons continuèrent de passer tranquillement et Elwyn atteignit l’âge de cinq ans.

Cinq ans, c’est à cet âge que pas mal de choses commencent à changer dans la vie d’un enfant, car dans dix ans, il sera considéré comme un adulte.

Il faut donc lentement commencer à le préparer à cela.

Et pour cela, lors de l’entraînement du lendemain de son anniversaire, Elwyn reçut de la part de Volden une vraie épée courte provenant de la forge des nains du village, afin de marquer le coup.

Pour le moment, cette arme est encore bien trop lourde pour toi cependant, il en est de ta responsabilité de pouvoir t’en servir une fois adulte.

Pourquoi ? Pour quelle raison ?

Car le monde n’est pas sûr et qu’un monstre peut apparaître n’importe quand au village. Il faut donc que tu saches au moins te défendre, ainsi que ceux qui importent le plus pour toi, si tu souhaites ne pas avoir de regret plus tard.

Elwyn dégaina l’arme de son fourreau de cuir et posa ses yeux sur cette lame de bonne facture.

Le regard bleuté que reflétait cette lame miroitante était teinté d’une certaine note mélancolique.

Père-Volden, je crois que… je n’ai pas vraiment envie d’apprendre à tuer…

Cette volonté, inconsciente qu’avait le jeune garçon de ne pas vouloir tuer, n’était pas anodine. En effet, comme il appartient au Domaine de la Vie, le fait de prendre la vie de quelqu’un, sans raison, lui était quelque chose d’impensable. D’ailleurs, tuer sans raison valable selon les préceptes de son Domaine est punissable de mort par les Entité de ce domaine.

Mais ça, il ne la savait pas ou plutôt plus, pour le moment.

Volden s’agenouilla alors et posa sa main sur l’épaule du jeune garçon.

Elwyn, je ne te demande pas d’apprendre à te battre pour tuer, mais à te battre pour vivre. Si tu souhaites ne pas tuer, c’est ton choix et je le respecte. Mais il faut que tu saches que cela est difficilement applicable en condition réelle.

Le jeune garçon releva la tête et regarda directement Volden dans les yeux.

Alors, comment puis-je le faire ?

Eh bien, il faudra juste que tu t’entraînes encore et encore, jusqu’à ce que tu puisses maîtriser ta force et la mesurer dans chacun de tes coups, afin de pouvoir neutraliser ton adversaire.

Je vois… Dans ce cas, il faudrait juste que j’apprenne à utiliser mes poings et non l’épée. Non ?

Ah oui ? Dans ce cas, comment comptes-tu faire face à un quelqu’un d’armée ? Hum ? Bloquer ses attaques avec tes bras ? Ou bien utiliseras-tu ta tête pour les dévier ?

Elwyn secoua négativement la tête.

Ce serait une mauvaise idée…

Une très mauvaise idée même. Écoute-moi bien Elwyn. Une épée est juste un outil créé pour t’aider à faire face au danger. Tu peux t’en servir pour protéger ta propre vie, mais tu peux aussi t’en servir pour sauver celle d’un autre, ou bien la prendre. Tu peux aussi décider de t’en servir au clair, ou bien de la laisser dans son fourreau pour ne pas trancher avec. C’est à toi qu’incombe la façon dont tu vas te servir de ton outil en fonction de la situation. Comprends-tu cela ?

Le jeune garçon réfléchit alors à ces mots.

Je comprends… Enfin… je crois comprendre.

Volden retira sa main de l’épaule du jeune garçon et la posa sur sa joue.

Merci à toi, mon garçon. Tu sais, ce n’est pas pour t’ennuyer que je te demande de faire cela, mais juste pour t’aider. Et… il faut que tu gardes en tête qu’un jour…

Volden soupira légèrement

… Ophélia et moi ne serons plus là pour toi… ni pour Leïna… Il faut donc que vous appreniez à vous débrouiller seul… pour faire face à n’importe quelle situation. Alors, fais ça pour nous. Fais ça pour que nous n’ayons pas de regret, quand ce moment arrivera.

D’accord, je le ferais. Pour toi et pour mère-Ophélia.

Volden prit alors Elwyn dans ses bras.

Merci Elwyn, tu es un bon garçon. Tu sais que… Ophélia et moi t’aimons très fort, même si tu n’es pas notre propre enfant ?

Je le sais père-Volden, je le sais…

Cette réponse du jeune garçon était en partie faussée par le fait qu’elle venait d’une information se situant uniquement dans sa tête et non dans son cœur…

Par la suite, Elwyn reçut l’autorisation de rejoindre Volden durant ses patrouilles, ses entraînements avec les gardes du village et durant les périodes de chasse.

Ophélia, quant à elle, lui offrit la possibilité d’améliorer sa lecture et son écriture auprès d’Uvina, l’halfeline gérant la librairie du village.

Cette dernière avait la trentaine et faisait moins d’un mètre de haut. Elle avait de courtes oreilles pointues et ses cheveux beiges étaient suffisamment longs, pour être coiffés avec un foulard noir. Elle était habituellement habillée d’une robe pourpre foncé, dont les manches étaient brodées de fils blanc.

D’ailleurs, lors de leur première rencontre, Elwyn ne fit en aucun cas de mention ou de moquerie sur sa petite taille.

Car en effet, les halfelins étant une race ne dépassant pas le mètre de haut, ils subissent des moqueries de la part des Grandes-jambes.

En même temps, il n’était pas rare qu’un être humain fasse un commentaire négligeant et hautain envers un être d’une race qu’il jugeait inférieure à lui.

Bien entendu, l’excuse utilisée pour justifier cela est le fait que la race humaine a servi de base pour la création de toutes les autres formes de vie humanoïde d’Ilnolia, par le Grand-Créateur.

Ce qui est vrai, mais bon…

Ils ne sont pas parfaits pour autant…

Donc, cette non-remarque de la part du jeune garçon montra son ouverture d’esprit et fit donc extrêmement plaisir à Uvina, ce qui lui donna vraiment envie de lui apprendre plein de choses.

Dans les histoires de problèmes qui se cumulent au fil du temps, il y le fait que, maintenant, Elwyn a désormais atteint un âge où un nouveau problème lié à ses origines d’Entité fait son apparition.

Un problème d’ordre extraplanaire.

En effet, ses problèmes de vue entre les mondes se sont déjà bien calmés avec le temps, mais maintenant, il s’agit d’un problème qui le fait voyager aléatoirement entre Ilnolia et le Plan Éthéré.

Heureusement pour lui, la Divinité Ogme avait déjà mis au courant Ophélia et Volden de ce moment délicat pour qu’ils puissent gérer efficacement ce problème ensemble. Ou plutôt juste Ophélia, car seule la magie permet de créer des portails extraplanaires, afin de pouvoir aller récupérer le jeune garçon coincé dans ce vaste monde vide.

Cependant, il y avait un certain avantage pour le jeune garçon de voyager entre les Plans, même aléatoirement, c’était qu’il pouvait enfin attraper les Entités qu’il voyait depuis toujours. Et une fois qu’il leur mettait la main dessus, les Entités se faisaient absorber à l’intérieur de son corps et disparaissaient définitivement.

Finalement, malgré ce nouveau problème qui s’empile sur l’ancien, Elwyn profita grandement de cette nouvelle liberté offerte et ses journées devinrent alors bien remplies.

Le matin, il s’entraîne avec Volden au combat à l’épée, à mains nues ou à l’arc, ainsi que sur sa condition physique et son endurance.

Durant une partie de l’après-midi, il va continuer sa formation de lecture et d’écriture chez Uvina, qui est une personne très gentille, mais stricte sur le travail. Cependant, elle permet au jeune garçon d’accéder à ses ouvrages et écrits de sa librairie quand il le souhaite.

Et le reste de la journée, il se repose et s’occupe de sa petite sœur jusqu’au soir, où il aide Ophélia pour le repas.

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Un beau jour, lors de la leçon d’Elwyn dans la modeste librairie d’Uvina, le jeune garçon reçut un paquet de cette dernière.

Je viens tout juste de recevoir ce livre pour toi, mon petit Elwyn. Il provient d’Agnos. Plus précisément, de la Grande Bibliothèque d’Agnos.

Le jeune garçon, qui faisait une quinzaine de centimètres de plus qu’elle, prit délicatement le paquet qu’elle lui tendit.

Merci à vous.

Uvina ne lâcha pas du tout prise, quand Elwyn se saisit du paquet en main.

Tu sais mon petit Elwyn, ce n’est pas tout le monde qui peut recevoir un livre de cet endroit.

Ah bon ?

Eh oui, il n’existe qu’un seul exemplaire de chaque livre dans cette bibliothèque et le seul moyen d’en obtenir un pour soi, c’est que la Divinité Ogme en face une copie lui-même. Alors, explique-moi comment tu as fait pour en obtenir un, alors que tu n’es même pas étudiant dans cette prestigieuse académie ?

Le jeune garçon était perplexe face à cette question inattendue et surtout face à cet interrogatoire inattendu.

Eh bien… la Divinité Ogme est un ami de mes parents actuel alors…

La bibliothécaire lui coupa la parole.

Tes parents actuels ? Tu changes souvent de parent ? Demanda-t-elle pour le taquiner un peu.

Non, non, ce n’est pas ce que je veux dire. C’est juste que, j’ai été adopté par mère-Ophélia et père-Volden et que juste avant ça, mes vrais parents m’avaient confié à la Divinité Ogme, pour qu’il me trouve une famille qui puisse m’accueillir… c’est tout.

Uvina devint alors pensive.

Je vois, je vois… Mais… attend une minute, ça veut dire que tes parents biologiques connaissaient bien la Divinité Ogme pour qu’ils lui fassent et qu’il accepte une demande pareille !

Le jeune garçon lui répondit alors, avec une certaine hésitation dans sa voix.

En effet, ils étaient… amis. Enfin… je suppose.

Pendant de longues secondes, la bibliothécaire fixa du regard Elwyn, afin de vérifier la véridicité de ses propos.

Hum… je te crois. Mais ça ne répond toujours pas à ma question. Comment as-tu pu obtenir un exemplaire de la Grande Bibliothèque ?

Elwyn devint alors pensif.

Pour que je puisse répondre à ta question… Ne faudrait-il pas que j’ouvre le livre, histoire d’en connaître le sujet ?

Ce n’est pas faux... Allez, vas-y, ouvre-le.

Une fois qu’Uvina eût lâché sa prise, Elwyn entrepris de déballer le livre et révéla son sujet.

« Connaitre et maîtriser les bases de ses pouvoirs d’Entité. »

À ce titre évocateur, la bibliothécaire haussa un sourcil et prit le livre des mains d’Elwyn, afin d’y tourner les pages.

Ah ! C’est un livre d’apprentissage pour les demi-Entités.

Le jeune garçon zieuta alors le contenu du livre, en jetant un œil par-dessus l’épaule d’Uvina.

Je vois… Alors, la Divinité Ogme pense qu’il est temps pour moi d’apprendre à utiliser mes pouvoirs.

Quoi !? Tu es une demi-Entité ? Demanda la bibliothécaire faussement surprise et choquée par cette non-révélation.

Euh… oui, en effet. C’est la raison pour laquelle j’ai reçu ce livre. La Divinité Ogme veut sûrement que je ne cause pas de grabuge autour de moi avec mes pouvoirs, répondit le jeune garçon qui ne comprenant pas que la bibliothécaire lui faisait une blague.

Cette réponse rendit Uvina pensive.

Hum… C’est logique. Si l’un de tes parents était une Entité, cela expliquerait son lien avec la Divinité Ogme. Mais, en ce qui concerne tes pouvoirs, il est écrit “Les bases de ses pouvoirs d’Entité“.

Et ? Demanda Elwyn, qui ne voyait pas du tout où elle voulait en venir.

Et quoi ? Tu n’es pas au courant ?

Au courant de quoi ?

Uvina commença à rire doucement.

Tu es une demi-Entité et tu ne sais même pas que tu possèdes des pouvoirs hors de ton Domaine.

Elwyn fut surpris par cette révélation.

Ah… En même temps, je ne connais même pas mon propre Domaine et la Divinité Ogme refuse catégoriquement que je le sache pour le moment.

À cette réponse franche du jeune garçon, la bibliothécaire se calma et redevint sérieuse.

Oh… je suis désolée. Je ne le savais pas.

Il n’y a pas de mal.

Dans ce cas, il faut que tu saches que les Entités et demi-Entités possèdent des pouvoirs communs, en plus de leur pouvoir provenant de leurs Domaines respectifs.

Je vois. Et, connaissez-vous ces fameux pouvoirs communs ?

Uvina réfléchit quelques secondes, avant de lui faire le signe « quatre », avec ses doigts.

Je n’en connais que quatre. Il y a la vision éthérée, le contrôle de l'éther, le déplacement extraplanaire et le renforcement corporel.

Elwyn se sentit soulagé en entendant cela.

Ah ! Je crois déjà en connaître deux.

Ah bon ?

Le jeune garçon hocha positivement la tête.

Il arrive parfois que ma vision du monde change et que j’en voie un autre. Ce dernier est sans vie, complétement désert et est entièrement couvert par un léger brouillard pourpre. Et plus récemment, il m’arrive d’être envoyé dans ce monde, sans je ne le souhaite et qu’après un certain temps, je retourne dans l’autre, sans savoir comment.

En effet, ce sont bien deux capacités que tu possèdes. Cependant, vu la façon dont tu m’en parles, tu ne les contrôles absolument pas.

C’est bien le cas… Et c’est assez problématique pour moi et pour mère-Ophélia, qui doit à chaque fois créer un portail pour me ramener, quand je disparais trop longtemps…

Uvina lut une certaine déception dans sa voix et décida donc de s’avancer vers le jeune garçon, afin de caresser doucement la tête du jeune garçon.

Ça ne doit pas être facile tous les jours.

C’est le cas… mais bon, je m’y suis fait.

La bibliothécaire continua de caresser la tête d’Elwyn pendant encore quelques secondes, avant de retirer sa main et de lui tendit à nouveau son livre, avec un sourire.

C’est vrai… Mais maintenant tu possèdes le moyen de traverser ça sans trop de crainte.

Le jeune garçon tourna son regard vers le livre, puis sur Uvina, toujours souriante, et retourna une dernière fois sur le livre, pour enfin le prendre en main.

Vous avez raison. Et pour y arriver, je vais devoir faire encore plus d’efforts.

La bibliothécaire soupira légèrement.

Pfff… Selon moi, tu en fais déjà bien trop.

Je sais, mais… j’ai encore beaucoup de choses à apprendre.

Uvina afficha alors un rictus amusé, avant de traîner son disciple par le bras et de l’amener vers sa leçon du jour.

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« Connaitre et maîtriser les bases de ses pouvoirs d’Entité. »

Ce livre écrit et offert par la Divinité Ogme à Elwyn, a pour but d’informer son lecteur sur les capacités communes que possèdent les demi-Entités, ainsi que leurs fonctionnements.

C’est donc en le lisant que le jeune garçon découvrit qu'il lui était possible de contrôler l'éther environnant, comme s'il s'agissait d'une sorte de matière sablonneuse capable de prendre une forme désirée. Il découvrit également qu'il pouvait contrôler ses fameux problèmes de vue ainsi que ses voyages extraplanaires impromptus.

Mais pour cela, il devra apprendre à contrôler son flux d’éther interne, qui, tel le système sanguin, traverse chaque parcelle de son corps.

Une fois cela fait, il devra ensuite apprendre à intensifier ce flux, puis à le réduire, et enfin à le diriger précisément dans n’importe quelle partie de son corps. De cette manière, il pourra utiliser le « renforcement corporel », qui est une capacité permettant d’améliorer ses performances physiques.

Bien évidemment, il pourra aussi contrôler le flux allant dans ses yeux et ainsi régler ses deux petits problèmes actuels. Car, d’après le livre, les yeux des demi-Entités sont des portails leur permettant de voyager entre les deux mondes et d’entrevoir ce qui se passe d’un monde à l’autre, ou bien de voir les deux mondes de manière superposées.

Cependant, cet entraînement ne lui est pas aussi facile que ce qu’indique le livre, ce qui est tout à fait normal.

En effet, les Entités et demi-Entités utilisent leurs pouvoirs et contrôle leur flux magique interne instinctivement, comme le fait que les êtres vivants puissent respirer sans avoir à y penser.

Malheureusement pour Elwyn, comme la Divinité Ogme avait scellé la partie de sa mémoire où se trouvent ses connaissances innées et ses instincts d’Entité, il doit donc tout réapprendre depuis zéro, sans aucune facilité et avec énormément de volonté.

Mais malgré ce désagrément, le jeune garçon travailla quand même dur tous les jours, car il ne voulait plus être une cause d’inquiétude pour ses parents adoptifs.

En même temps, depuis l’arrivée de la petite Leïna, la maison est devenue bien plus bruyante et animée qu’avant. Et à cause de cela, Volden et Ophélia ne savaient plus où donner de la tête et ont alors compris à quel point ils avaient eu beaucoup de la chance avec Elwyn, qui avait été un bébé très calme et sage.

D’ailleurs, en parlant du jeune garçon, ils découvrirent chez lui un pouvoir caché lui permettant de calmer à tous les coups la petite Leïna. Pour cela, il doit juste prendre la petite fille dans ses bras et de poser sa tête contre sa poitrine. Cette capacité, très utile, a permis d’éviter plusieurs crises de nerfs, quand la petite fille refusait de se calmer ou quand elle refusait de dormir.


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