Chapitre 4: Soeur de sang

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*CLIC*

  • Comme prévu, au petit matin, nous allâmes chez la famille Koinsky. Elle habitait dans la banlieue à quelques kilomètres de l'hôtel et quelque centaines de mètres du Chalet. Elle avait s’en doute déjà entendu les bruits qui circulaient à propos du meurtre.Mais je compris de suite que nous n’étions pas les seules à chercher des réponses… La presse locale. Pire ennemie de la police? Peut- être … Ou peut-être juste des manipulateurs qui ne gagnent de l’argent qu’avec le sensationnel.... hm ... Ils ont l’air de se disputer.
  • S’il vous plaît, partez! je n’ai plus rien à vous dire!
  • La femme qui crie a un accent russe. Grande, ronde, les habits à la fois classes et légers. Peut-être la sœur de la victime.
  • Ah ! la police ! S’il vous plaît, épargnez moi ce journaliste pathétique.
  • Mademoiselle, je ne fais que mon travail.
  • Votre travail, votre travail ! Allez le faire ailleurs!! Interrogez le trou du cul du monde pour voir si j’y suis!!!
  • Allons allons, ce monsieur journaliste va bien gentillement partir et laisser le FBI et non la police, faire son travail. Dis L'homme.
  • Inspecteur?? Ç-Ça tombe bien,j'ai-j'aurais qu..
  • Désolé, mais non.
  • Que… d’accord…
  • Il se dirige vers sa camionnette, l’allume et s’en va.
  • Merci Léonne, dit-il avec un grand sourire.
  • La femme s'approche.
  • Veuillez entrer, je vous prie.
  • Léonne et L'agent s'installent donc dans le charmant salon.
  • Cette famille à l’air plutôt bien,financièrement parlant, chuchote 001 à Leonne.
  • Oui.Un salon assez riche, des plantes, des peintures…. Assez aéré comme espace. Chaleureuse et accueillante…
  • La grande femme revient de la cuisine, les offre de petits fours et ils commencent à l’interroger. Elle ne pouvait pas établir un lien entre la victime et la meurtrière. Ses parents et sa sœur n’étaient pas en de très bon termes. En effet, une dispute a éclaté dans la maison il y a peu puis elle a décidé de partir chez “une amie”.

Je note.

  • L’avez vous déjà vu? demande Léonne.
  • Non, mais... il me semblait qu'elles étaient très proches. Elles se voyaient.... souvent, Oui. Très souvent. Nina passait beaucoup de temps sur son téléphone aussi. Elle parlait peu. Elle nous parlait moins....
  • Ils discutèrent encore pendant un bon moment, n'aprenèrent pas grand chose.

Il demande à Zara et à Léonne de lui donner un temps pour s'enregistrer.

  • Elle ne pouvait pas savoir qu'elle allait se faire enlever. Pourtant ce sont les premiers signes d'un enlèvement organisé: une nouvelle amie dont on ne veut pas parler, un changement soudain de comportement, et puis l’isolement. Il doivent réinstaller une campagne pour rappeler à la ville de rester vigilants. Je vois Léonne en train de la consoler. C'est traumatisant. Surtout quand on n'a pas retrouvé le corps. Le deuil est difficile.
  • Il se redirige vers elles.
  • Nous pouvons voir sa chambre ?
  • Bien sûr… c’est par là.
  • Ils marchent vers ce couloir
  • Couloir de riche, chuchote Léonne.
  • Toujours autant de peinture, de statuette et des .. photos de famille. Hm. J’arrive à reconnaître Ninouchka et sa sœur.
  • Elles semblent tout à fait opposées.

L’eau et le feu.

Le Jour et la nuit.

Une fille élégante avec ses trophées et une autre normale,

des habits normaux,

une coupe normale

et une expression neutre.

  • Vous étiez proche vous et votre sœur madame? demande l'homme.
  • Oui nous étions inséparables! Lui répond elle avec un rire jaune. Étant petite nous n'arrêtions pas de jouer à la dinette elle est moi et en grandissant nous avons créer encore plus de l..
  • C’est faux. Rétorque Léonne.
  • C-Comment?
  • Un regard complice est partagé entre Leonne et 001.
  • Ce que ma coéquipière essaye de vous faire comprendre c’est qu’avec nous, les mensonges ne passent pas. Nous savons que vous étiez particulièrement différentes. Mais nous voulons plus. Plus d'info.
  • Elle n’avait plus son beau petit sourire. Arrivée près de la chambre, elle ouvre la porte. Celle-ci, lentement, nous laisse sur un espace poussiéreux et peu lumineux. Elle les fuit du regard puis…
  • Haha, je vois que je n’ai pas affaire à n’importe qui. Nina.. , elle soupire, Nina n’était pas une fille comme les autres. "Singulière" qu'ils disaient. "Une fille singulière".Nos parents ont remarqué cela dès sa petite enfance. Elle aimait… appréciait... elle avait le loisirs de... hum....Les cadavres. La mort. Le désespoir, elle se réjouissait de ça. Des larmes commencèrent à couler sur son visage. Je me suis promis, à moi et mes parents de cacher cela. Mais… je ne peux plus.
  • La chambre semblait abandonnée. Jusqu’à ce que Zara appuie sur un bouton. Le décor se déplace, tout bouge, tout change, … derrière cette réelle vision d'abandon, une horreur inimaginable!
  • Seigneur! s’exclame Léonne.
  • Une odeur commence à monter. Une odeur de pourriture.
  • Il ressort vite de la chambre. Il ne pouvait plus supporter cela. Cette vue et cette odeur. C’est terrible!
  • … il faut que l’enquête avance.
  • Il retourne prudemment dans l’horrifique chambre.
  • Comment… a-t-elle pu faire ça ?! C’est un monstre! s'exclame Léonne.
  • Il allume son dictaphone.
  • J’entend dans la chambre Zara pleurer et puis je vois Léonne qui essaye de la calmer, à côté de cette horreur… j’ai une soudaine envie de vomir. Je dois ressortir de cette chambre. Je ne peux pas. Argh. Je n’ai plus envie d’avancer là ! … Je prends une grande inspiration. Dans cette chambre… il n’y a que des cadavres … d’animaux. Les triples sont éparpillés partout sur le sol. Sur les murs sont accrochés des têtes de centaines d’espèces différentes. Tous ces yeux. Ils ont l’air de me fixer! Ils me suivent du regard! Il n’y a pas de fenêtre dans cette chambre macabre, pas de moyen donc pour aérer.
  • J-Je vais allumer le système de ventilation. Dis Zara la voix encore toute tremblante.
  • Vite! s’écrie Léonne.
  • Oh oui je vous en supplie.
  • Elle s'arrête. Avant d'allumer la ventilation, elle se tourne et...
  • Il y a … il y a encore une autre salle derrière cette porte.
  • Quoi??
  • Elle lui demande de l’ouvrir Puisqu’elle a peur de cette salle… enfin de "La Salle" selon Ninouchka. Il y a une inscription dessus un pentagramme inversé et juste en haut est inscrit … [E|■e#a h♤w◇ns] … Difficile à lire. Il ouvre la porte. Il n’ y a plus un bruit mis à part les reniflements incessant de Zara et le bruit du système de ventilation. Il sort sa lampe torche.
  • Vide. Enfin… pas tout à fait. il y a une petite boîte au centre. C’est une boîte à musique. Je m'approche Léonne. Je tourne la manivelle, un son gracieux en sort. Leonne?
  • ...La porte est fermée ? Je ne l'avais pas vu.Comment ?
  • Vous avez mis du temps inspecteur, le susurre une voix de femme à l’oreille puis elle rigole.
  • Quoi?
  • Il entend une forte respiration qui accompagne cette voix. Je l'entends. Périodiquement, une voix malade, cette respiration, émanant de son corps invisible dans l'obscurité.
  • Vous me cherchiez n’est-ce pas?
  • Il ne peut pas bouger puisqu’elle semble le retenir avec un couteau à la gorge.
  • Léooooonne!?
  • Chchch… Elena ne serait pas contente si vous mouriez.Haha.
  • E.H., l'inscription en haut de la porte, c'est Elena Hawkins ?? Où est-elle?Dis le moi!
  • Non...

Ce n’est pas vous qui donnez

Les ordres à présent haha.

Cette pièce est insonorisée,

Elles ne vous entendront pas,

Et la porte blindée automatique

Va mettre un peu de temps à s'ouvrir Haha.

Peut-être ...vous aller mourir

ou vous souffrirez d'une joie horrifique.

  • Euh....a-attendez...
  • Elle le frappe.
  • Ce n’est pas VOUS, qui donnez les ordres à présent. Hahaha.

"Vous avez appuyé sur pause."

  • Elle semble être un individu instable. Et ce qui est important à retenir, que je trouve du moins important à retenir, c'est que celle-ci connaît la suspecte de L'agent. Il faut que je continue…

“Votre premier jour de simulation est terminé. Félicitations!

Nous vous rappelons que votre rapport doit être suivi d' une inspection.

Nous avons donc contacté le I-012 pour un rendez-vous dans 30 minutes.

Tesla Corp. vous remercie encore pour votre engagement Monsieur S. !”

  • Quoi?

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