Chapitre 21 : Un nouvel espoir

14 minutes de lecture

La Ruche (Désert du Sahara) : Zone chaude d'Afrique

18 décembre 2121

00h12

Cole Jeydricks

Je suis sortie de mon sommeil par mes sens qui me préviennent que quelqu'un est derrière la porte de ma chambre. Je me concentre sur mon ouïe pour essayer d’entendre quelque chose, mais à part le bruit d’une respiration irrégulière et saccadée, rien. Je passe à mon odorat et je remarque une forte odeur semblable à celle du sang, mais en plus forte et plus désagréable. Je sors de mon lit, prêt à toutes éventualités et ouvre subitement la porte à mon invité surprise. Je découvre Morgane, terrorisée, le visage plein de larmes et de sang... Merde ! Qu’est-ce qu’il se passe ?! Je la fais entrer dans ma chambre, ferme la porte et l’assoit sur mon lit. Sa blouse est recouverte de taches rouges et noires, son regard est à la fois rempli de peur et de démence, elle a du mal à respirer et tout son corps tremble.

- Morgane, qu'est ce qui se passe ? je lui demande en redoutant la réponse.

- Tout aurait dû fonctionner normalement. Je… j'avais tout vérifié, Fox m'avait confirmé que le virus était opérationnel mais… C’était un bain de sang, m’explique-t-elle la gorge nouée.

- Ils sont morts ? 

Elle ne me répond pas, comme si elle ne m’avait pas entendue. Elle semble perdue, paniquée. Elle n’a pas les idées claires et je vois qu’elle essaie de rassembler les pièces du puzzle mais elle ne semble pas tout comprendre.

- Les soldats à qui vous avez injecté le virus sont morts Morgane ? je répète en la saisissant par les épaules pour la ramener à la réalité.

- Je les ai tués, me répond-t-elle les joues trempées de larmes. Ils sont devenus fous. Certains d’entre eux nous ont attaqués. Ils les ont mordus, dévorés comme des animaux ! Il y avait du sang partout. On a dû les éliminer. On les a abattus comme de chiens, Cole !

- Ils sont tous morts ? je lui demande choqué mais aussi calme que possible pour ne pas l'affoler davantage.

- Je crois pas, je sais plus... je suis partie dès que ça s’est terminé.

Elle me regarde à travers ses larmes comme si elle me suppliait de la pardonner. Ça me brise le cœur de la voir comme ça, en détresse et totalement démunie face à la situation.

- J'ai dû en abattre un, Cole. Ils voulaient nous aider à combattre le gouvernement et ont les à tuer de la pire manière possible. Je… J'en peu plus. J'en ai marre de tuer, j'abandonne. J'ai pris tellement de vies Cole !

Elle s’effondre en larme dans mes bras, je la serre contre moi et elle s'accroche à mes épaules comme si elle avait peur que je la rejette.

- Morgane... moi tu m'as sauvé.

Mes dernières paroles semblent quelque peu l'apaiser. Nous restons à observer le silence une minute ou deux le temps qu’elle s'arrête de pleurer et retrouve une respiration régulière, puis je l'emmène dans la salle de bain.

Elle paraît totalement épuisée, son regard est vide et son visage dénué d’expression. Je la pose sur le carrelage froid et l'adosse au mur. Je prends un gant de toilette que j’humidifie et je lave les traces de sang qu'elle a au visage. Ses yeux sont d'un marron tellement clair que je me perds dedans quelques secondes. J’ai envie de l’embrasser, encore, mais je résiste. C’est pas une bonne idée... Je ne peux pas prendre le risque de trop me rapprocher d’elle puis vu son état, je ne suis pas sûr que ça soit bien raisonnable. Elle pourrait mal le prendre. Et en même temps, pourquoi est-elle venue me voir moi si elle ne m’apprécie pas plus que ça ? Non, cette réflexion est idiote. Je suis la seule personne qu’elle connaît ici, à part moi vers qui aurait-elle pu trouver du soutien ? J’essaie d'arrêter de réfléchir et je termine de nettoyer son visage. Elle a le teint plus pâle que d’habitude. Son nez est plutôt petit et fin, sa peau douce, ses lèvres charnues et ses dents d'un blanc éclatant… Je n'avais jamais fait attention à quel point elle était belle. Je lave ensuite ses mains puis ses avant-bras et je remarque les cicatrices qu’elle a sur les veines. Je ne dis rien, Morgane n’a vraiment pas eu une vie facile et elle n’a sans doute pas envie d’y repenser, surtout pas maintenant. Je retire le sang qu’elle a dans ses cheveux roux foncés, lui enlève ses bottes et sa blouse puis la conduit jusqu'à mon lit. Elle s'accroche à mon bras comme si le fait de ne pas être collé à moi allait la tuer. Je l'allonge sous les draps. Je m’assois à côté d'elle, la borde, lui caresse la joue et je me perds à nouveau dans son regard livide. J’aimerai pouvoir l’aider plus, la voir dans cet état me rend malade, comme si on me rongeait les tripes de l’intérieur. Je me lève mais elle me retient. Elle sert mon poignet de toutes ses forces.

- Reste, me chuchote-t-elle.

Je réfléchis un instant puis m'allonge sur le lit derrière elle avant de l'entourer de mon bras qu'elle agrippe fortement. Je me concentre sur son odeur sucrée et son cœur qui bat vite, puis ralentit un peu à chaque instant, encore, puis encore, jusqu’à ce qu'elle s'endorme paisiblement. J'ai du mal à trouver le sommeil. J'essaie de comprendre cette femme à la fois si forte et fragile. Nous n'avons même pas trente ans tous les deux et pourtant j'ai l'impression que nous en avons vécu des milliers d'années. Nous avons vu trop d'horreurs. Là où beaucoup auraient déjà abandonnés, nous luttons et nous relevons à chaque fois. Mais une chose est sûre, si elle n'était pas là, je ne pense pas que j'aurais pu continuer après la mort de Lana, comme je n'aurais pu me relever sans Lana après la perte de Kaly et Trainte. Je me suis trompé lorsque j'ai dit que la mort de mes proches me soulageait… sans eux je ne serais plus là. Mais ils sont tous partis maintenant. Au fond, être près de moi est peut-être dangereux. Je ne veux pas qu'il arrive malheur à Morgane. Si elle disparaît qui me restera-t-il ? Elle est en train de me devenir indispensable et ça m'effraie. Je finis par m'endormir malgré les craintes et les doutes qui m'assaillent. La présence de Morgane m'apaise plus que je ne le voudrais.

Je me réveille lentement vers sept heures trente. Pas de cauchemar... Bizarrement cela m’inquiète un peu. Ils ont fini par devenir habituels, or, je n'en ai pas fait cette nuit. Pourquoi ? C'est étrange. D'un autre côté c'est reposant. J’ai enfin l’impression d’avoir fait une vraie nuit.

Morgane est toujours dans mes bras, elle dort tranquillement. Je me lève le plus discrètement possible et je vais me doucher. L'eau chaude me détend et je laisse mon esprit se vider. Je suis bien plus calme que d'habitude, peut-être grâce à Morgane. Mais en tout cas je me sens bien, enfin. J’espère qu’elle arrêtera de m’éviter maintenant, il va falloir qu’on en parle. Je finis de me laver et je m'habille. Il me reste du temps avant le début de l’entrainement avec Stéphane, je retourne donc m'allonger près de Morgane. Je l'entoure de mon bras et lui chuchote à l'oreille pour la réveiller :

- Morgane, il est sept heures quarante.

Elle ouvre les yeux lentement se tourne vers moi et me répond :

- Il nous reste encore un peu de répits Cole, il faut en profiter.

Elle me regarde avec un sourire amusé, ce qui me réjouit.

- Tu m'évites ces derniers jours. Pourquoi ? je lui demande maintenant qu'elle ne peut plus s'échapper. Soit honnête, je peux tout entendre. Je jugerai pas et je le prendrai pas mal, promis.

Elle hésite puis répond plus sérieuse :

- Je ne vais pas te mentir, c'est pas mon genre. J'ai simplement eu peur quand tu m'as embrassé. j’ai pas eu de bonnes expériences avec les hommes.

- Tu aurais pu juste me dire que tu n'avais pas apprécié, j'aurais…

- Là n'est pas le problème, Cole, me coupe-t-elle. J'avais peur de m’attacher à toi... Je n'avais pas envie d'avoir une faiblesse de plus. Puis moi et les relations… je ne suis pas spécialiste en la matière. Mais ça n'a rien à voir avec toi. C'est moi qui suis un peu... bizarre.

- Je comprends tout à fait. Mais la prochaine fois parle-moi plutôt que de t’enfuir, je lui dis avec un sourire bienveillant.

- Désolée.

- Et alors, pourquoi tu es venue me voir moi hier soir ?

- Je n'avais personne d'autre puis… Je sais pas, j’ai pas réfléchi. Habituellement j’aurai pris une trace de PDB mais là ça n’aurait pas suffit m’avoue-t-elle. J’avais besoin de quelqu’un sur ce coup là.

- On a tous besoin de quelqu'un Morgane. Qu'on le veuille ou non.

- Je sais mais c'est…

- Effrayant, je termine à sa place.

- C'est ça.

- Maintenant je crois que c'est trop tard Morgane. Tu as besoin de moi, et je dois l'avouer, j'ai besoin de toi. On est seul tout les deux dans cette merde.

- C’est vrai, raison de plus pour ne pas être trop proche. Enfin rester amis. Je ne veux pas compliquer les choses et perdre un des rares alliés que j’ai ici, m’explique-t-elle avec un air triste. Tu vois ce que je veux dire ?

- Oui, Je lui réponds en souriant. Je vois très bien et je suis plutôt d’accord. Je te promets de ne plus jamais t'embrasser et je m’excuse de l’avoir fait... Mais par curiosité, sur dix, tu me donnerais combien ? je lui demande pour la faire sourire, ce que j'obtiens d’ailleurs.

- Pfff, tais-toi, me répond-t-elle en riant.

- Sincèrement, je veux savoir !

Elle me regarde faussement exaspérée et répond :

- Et bien malheureusement le virus n'a pas augmenté ta faculté à embrasser.

- Waoo, c'est mon super-égo qui en prend un coup là… Mais je sais que tu mens, ça fait partie de mes nouvelles facultés, je lui dis avec un air moqueur pour l’embêter.

- Alors plus d'ambiguïté on est d’accord, agent Jeydricks ? me questionne-t-elle amusée.

- Tu peux compter sur moi.

- Et si on commençait par nous décoller ? propose-t-elle à la fois gênée et amusée.

- Oh, pardon ! je lui réponds en m'éloignant légèrement. Tu peux prendre une douche si tu veux, je t'attends pour descendre.

- Ok, merci.

Elle se lève et file dans la salle de bain tandis que je reste allongé sur mon lit l'attendant pour partir déjeuner.

Qu'elle serait notre relation à Morgane et moi si nous n'étions pas sous la dictature de l'empereur Malorne ? Si nous étions libres ? Si nous n'étions pas obligés de nous cacher et nous battre sans cesse contre le gouvernement ? Mais si nous n'étions pas dans cette situation nous n'aurions pas traversé tout ce que nous avons dû traverser. Nous ne serions pas les mêmes et nous ne nous serions peut-être jamais rencontrés. Depuis que je la connais je pense bien moins à Kaly. J'en ai honte mais c'est vrai. Je ne ressens pas que de l'amitié pour Morgane mais je comprends ce qu'elle dit. S'aimer de nos jours est dangereux, c'est prendre le risque de souffrir, mais c'est peut-être nos derniers instants sur terre, ne faudrait-il pas en profiter ? Je me pose trop de questions. Tant que la dictature n'aura pas été renversé et Niler puni, rien n'est important à par la guerre. Quand nous serons de nouveau libres, tout ira mieux et on pourra recommencer à vivre vraiment. Du moins je l’espère. Dès que Morgane sort de la salle de bain nous prenons la route direction la cafétéria.

Nous sommes en train de prendre notre petit déjeuner, assis à l’une des grandes tables, seuls. Les gens nous regardent de travers et semblent nous éviter. Sans doute parce que nous sommes nouveaux, mais je n’y avais jamais fait attention jusque-là. Morgane semble quelque peu mal à l’aise. Stéphane arrive dans la salle, s'assoit à côté de moi et nous salue avec son enthousiasme habituel. Il m'agace un peu en général, mais aujourd'hui il me fait rire, ce qu'il remarque illico.

- Et bien, Cole, je ne t’avais jamais vu sourire comme ça, tu t’es levé du bon pied pour une fois ?! me demande-t-il en rigolant.

Je souris, lance un regard discret à Morgane puis répond :

- Moui, on peut dire ça. Stéph je te présente Morgane, Morgane, Stéph

Ils se serrent la main, Stéphane toujours plein d'entrain et Morgane avec un sourire timide.

- Vous êtes la nouvelle c'est ça ? La scientifique de Solaris ? lui demande-t-il.

- Oui je suppose que c’est moi.

- Par ici les gens des hautes zones ça n'est pas très bien vu. Ils ont mis du temps avant de m’accepter moi aussi ! En tout cas vous êtes la bienvenue en ce qui me concerne, Morgane ! Puis vous donnez le sourire à mon poulain alors... lui dit-il en criant presque, son éternel sourire laissant apparaître ses dents blanches. Sa réflexion nous met mal à l’aise, elle comme moi. J’ai envie de creuser un trou et de me cacher dedans. Il poursuit en devenant plus sérieux, sans remarquer notre malaise :

- C’est dur de vivre parmi l'ennemi et de porter un masque en permanence. De devoir refouler notre vraie nature constamment. Ça nous ronge de l’intérieur, ça nous tue à petit feu.

- Oui. C’est exactement ça, lui répond Morgane à la fois intriguée et amusée par le personnage. Mais c'est fini, je suis ici maintenant et ça me... 

Son communicateur ainsi que le mien sonnent en même temps, l’empêchant de terminer sa phrase. Elle s’excuse tout en le consultant, ce que je fais également. Un rendez-vous avec Fox. Les affaires reprennent.

- Je dois rejoindre Fox, on se voit plus tard, déclare Morgane en perdant son beau sourire.

- Moi aussi, je viens avec toi. À plus tard Stéph. Je te tiens au courant pour l'entraînement.

- Pas de soucis, et faites pas de bêtises ! répond-t-il heureux, en nous faisant un clin d’oeil insistant qui nous fait partir encore plus vite.

- Il est toujours aussi gênant ? me demande Morgane à voix basse tandis que nous nous éloignons de la table de Stéphane.

- Aujourd’hui encore plus particulièrement.

Nous quittons donc la cafétéria, direction le laboratoire pour rejoindre la Commandante Fox. Morgane semble anxieuse et ne prononce pas un mot de tout le trajet.

Arrivés là-bas, nous sommes accueillies par la commandante et trois autres personnes que je ne connais pas. L'un d’eux est un grand homme mince aux cheveux grisonnants qui doit avoir au moins quarante ans. Il semble tirer la gueule celui-là... Derrière lui, une jeune femme très sérieuse à la peau mate, dont les cheveux sont noirs aux racines et violets vers les pointes. Le dernier est un homme brun de moins d’un mètre soixante-quinze, plutôt baraqué, qui doit avoir une vingtaine d’années. Je ne sais pas pourquoi ils sont là mais ils n'ont pas très bonne mine. À par le plus jeune, lui il affiche un sourire niais assez irritant.

- Morgane, Cole, je suis contente de vous voir. Morgane comment vous sentez vous ? demande Fox inquiète.

- Je vais bien merci. lui répond-t-elle avec un air très sérieux.

- Bien, heureuse de l'entendre. Je voulais vous présenter nos trois nouveaux généraux Glaives, nous annonce la commandante ravie.

- Il y’a eu des survivants ?! demande Morgane pleine d’espoir.

- Et bien… seulement dix-huit s’en sont sorties, Morgane, je suis navrée, répond-t-elle gênée.

Morgane est sous le choc, son visage semble se décomposer. Fox observe quelques secondes de silence avant de reprendre :

- Bien, tout d’abord le général Karto Kameno, un des meilleurs tireurs de la Résistance, nous explique la commandante et nous montrant le plus vieux. Capable de s’infiltrer n’importe où. Un véritable fantôme.

Il nous regarde sans réagir tandis que Fox poursuit les présentations avec le petit jeune à la gueule d'ange.

- Le général Kyle Kameno, le frère de Karto, expert en armement en tout genre.

Kyle nous adresse un grand sourire fatigué puis Fox passe à la dernière.

- Et voilà la générale Telia Polte, notre meilleur pilote et une experte en combat rapproché.

Elle nous adresse un léger signe de la tête.

- Ils commanderont chacun un groupe de cinq Glaives et...

- Dix-huit personnes sur plus de cents volontaires ont survécu à la transformation ? 

Demande Morgane en coupant Fox, entre colère et tristesse.

- Et bien, oui agent Baile, c'est tragique je vous l'accorde, mais ce n'est de la faute de personne. Ni la vôtre, ni la mienne. Il y a des choses que personne ne peut prédire. Répond la commandante compatissante.

- Si vous le dites, lui rétorque amèrement Morgane.

- Bien, je disais donc qu'ils commanderont cinq soldats Glaives chacun. Les soldats et les généraux seront entraînés séparément. Moi et quelques-uns de mes collègues, nous les formerons le temps que Telia, Karto et Kyle soit formés par Stéphane et par vous-même.

- Nous deux ? Morgane et moi ? je lui demande étonné.

- Oui, ça me paraît logique, vous êtes déjà passé par là agent Jeydricks, vous savez ce que ça fait de vous transformer et de découvrir vos nouvelles aptitudes, m’explique Fox. Vous saurez mieux les guider que quiconque. Et vous Morgane, vous connaissez le virus mieux que personne. Quant à Stéphane, il vous montrera comment utiliser le matériel.

- Le matériel ? je lui demande intrigué.

- Vous verrez Cole, ne vous en faites pas, me dit-elle avec un sourire toujours aussi hypocrite, le sourire Fox. En parallèle nous travaillerons à comprendre ce qu’il c’est passé avec Némésis. Vous avez tous les deux votre journée pour organiser vos séances d’entraînement, les nouveaux Glaives doivent se reposer. La formation commencera demain à l'aube. Vous pouvez disposer.

Morgane et moi quittons le laboratoire sans un mot et nous nous dirigeons vers le centre du complexe. Je sens que cet entretien avec Fox l'a tendu.

- Alors agent Baile, quel est le programme ? Je lui dis en lui faisant une mauvaise imitation de Fox.

Elle me regarde sérieusement puis son visage se déforme et au bout de quelques secondes, elle craque et explose. Pas littéralement, non. Mais elle explose de rire, de manière incontrôlable. Je ne peux m'empêcher de la suivre. Et nous rions bêtement sans réellement savoir pourquoi. Les passants nous regardent comme des fous. Ce que nous sommes peut-être à ce moment je dois l’avouer. Je n'avais pas ris comme ça depuis… depuis très très longtemps. Et Morgane est encore plus belle quand elle rigole. J'ai envie de l'embrasser mais à la place j'essaie de me contrôler et de retrouver mon sérieux tant bien que mal.

- Désolé Cole, c'est nerveux, me dit-elle en essuyant les larmes qu'elle à sous les yeux tant elle a ri. Fox me fait tellement froid dans le dos, elle est une caricature d'elle-même.

- Sur ce coup je suis bien d'accord avec toi. 

- On va en salle d’entraînement si ça te dit, au moins il n'y aura personne pour nous regarder comme si on était des malades mentaux.

- Moi ça ne me dérange pas... je lui dis pour la provoquer gentiment.

- Mmm, allez suis-moi… agent Jeydricks, me répond-t-elle à son tour en imitant Fox.

Nous partons donc direction la salle d'entraînement pour préparer la formation des généraux Glaives.

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