Chapitre douze : Vincent

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Deux jours. Deux jours qu'il est parti de la maison sans revenir. Qu'il ne répond pas à mes appelles, à mes messages.

Deux jours que je tourne comme un animal en cage dans cette maison. Son odeur est dans toutes les pièces, il me manque tellement.

J'ai pris ma voiture et j'ai roulé pendant des heures pour essayer de le retrouver, mais je ne l'ai vu nulle part.

Où peut-il bien être ? Que fait-il ? Je regrette tellement ce que je lui fais endurer. C'est bon ! J'ai compris. Je l'aime et je serais prêt à nous donner une chance à tous les deux. Je ne veux pas qu'il m'abandonne. J'ai tellement peur qu'il soit déjà trop tard et que je l'ai perdu à tout jamais.

Revient moi Kellen. Pardonne-moi. Tu as raison, je m'en fou du regard des gens, mais je t'en supplie revient moi mon ange. Je t'aime tellement bébé.

Je somnole depuis une demi-heure dans le divan quand j'entends la porte d'entrée s'ouvrir.

Je me lève d'un bond et court en direction du couloir. Il est là, mais pas seul.

Une homme d'environ le même âge que moi à son bras autour de sa taille en train de l'embrasser à pleine bouche.

Je vois rouge. Je lui fonce dessus et le tire en arrière. Je lui fou mon poing dans la gueule. Il pise le sang du nez.

- Putain, mais t'es qui toi ? Hurle-t-il.

Avant de s'avancer d'un pas menaçant. Il veut se battre ? Allons-y. Enfin un adversaire de ma taille.

Il lève son poing et me l'envoie dans la tempe. Je me cogne contre le mur derrière moi et voit des étoiles devant les yeux, mais je me relève.

- Ça suffit tous les deux !

Kellen s'approche, mais reçois un mauvais coup. Il tombe en arrière et se tape la tête contre l'armoire violemment.

J'ai juste le temps de me retourner pour le voir tourner de l'œil avant qu'il ne tombe au sol.

Je me précipite vers lui et m'accroupis à ces côtés. Je le prends délicatement dans mes bras et constate qu'il saigne énormément à l'arrière de la tête.

- Appelle vite une ambulance !

Le mec sort son portable et compose le numéro des secours.

- Kellen ? Kellen, je t'en supplie reste avec moi. Kellen !!!

- Les secours sont en route.

Je ne me retourne même pas pour le regarder. Je ne veux pas perdre de vu Kellen. Mon dieu fait qu'il n'est rien.

Quelques minutes passent avant que les sirènes ne s'entendent et brise ainsi le silence de la nuit.

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