Chapitre treize : Kellen

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Qu'est-ce qu'il se passe ? Pourquoi je vois mon corps allongé sur ce lit d'hôpital. Que fait mon coup d'un soir aux cotés de mon père et pourquoi Vincent pleure-t-il ?

Regarde au-dessus de toi Vincent, je suis là. Je vois les urgentistes me faire un massage cardiaque et mon père qui pleure de plus en plus.

Mais pourquoi est-ce qu'il pleure alors que je me sens si bien. Je n'ai plus mal, je ne ressens plus cette tristesse que j'ai ressentis ces derniers mois.

Je me sens attiré de plus en plus vers mon corps, mais je n'ai pas envie d'y retourner moi, mais malgré tous les efforts que je fais, je regagne mon corps. La douleur revient en force, j'entends beaucoup d'agitation autour de moi.

Des gens cris pendant que d'autres donnent des instructions à d'autres personnes et puis c'est le trou noir.

Je sens quelque me prendre la main et me dire qu'il m'aime. Je reconnais cette voix pour l'avoir beaucoup entendu ces derniers temps.

« Kellen, je t'en supplie accroche-toi et reviens vite. Je ne veux pas te perdre bébé. Je t'aime tellement. Je te promets de nous laisser une chance à tous les deux. Je veux t'aimer, te rendre heureux, te prendre dans mes bras, t'embrasser et te faire l'amour, mais il faut que tu tiennes le coup. Revient vite mon amour. Je ne me cacherais plus derrière cette image de père, je veux te montrer tout l'amour que j'ai pour toi. Je ne te rejetterais plus mon ange, mais je t'en prie réveille toi mon petit cœur. »

Je l'entends pleurer, j'ai envie d'ouvrir les yeux, mais je n'y arrive pas. J'essaie de toutes mes forces, mais je ne peux pas.

Je me concentre au maximum et j'arrive à serrer sa main. Je veux lui faire comprendre que je l'ai entendu et que je reviendrais peu importe les efforts que je dois faire, je tiendrais le coup pour lui.

« Je sens ta main serrer la mienne mon ange. Je sais que tu ne te réveilleras pas tout de suite, mais ne t'inquiète pas, je resterais à tes côtés tout le temps. Je ne partirais pas de cette hôpital. J'ai parlé au garçon que tu as ramené chez nous hier et je le trouve très gentil. Il s'inquiète vraiment pour toi. Je veux bien qu'il passe nous voir une fois de temps en temps, mais je refuse qu'il couche avec toi. Tu es à moi et je ne laisserais personne d'autre t'avoir. »

Moi aussi je t'aime Vincent et je ne regrette rien de ce que j'ai fait hier. Si je dois me blesser pour que tu comprennes enfin que tu m'aimes et que tu serais prêt à nous laisser une chance à tous les deux d'être ensemble, alors je le referais sans hésité une seule seconde.

Je t'aime depuis bien trop longtemps. J'ai compris que je ne t'aimais pas comme un père à mes 14 ans. La façon dont je te regarder, la jalousie que je ressentais lorsque tu prenais maman dans tes bras, la colère qui s'emparer de moi lorsque je t'entendais lui faire l'amour m'a fait comprendre que je t'aimer bien plus qu'un fils ne doit aimer son père.

J'ai commencé à faire des rêves très érotique de nous deux. Je ne compte plus le nombre de fois où je me suis réveiller en aillant éjaculer dans mon sous-vêtement. Je t'aime énormément et crois-moi, j'en ai beaucoup souffert.

J'avais tellement peur que tu me rejettes si tu avais compris ce que je ressens pour toi. Je me suis cacher derrière tous les plans cul que je ramener, mais aucun d'eux n'a su me faire oublier ce que je ressens pour toi.

Plus je coucher avec tous ces hommes et plus je me perdais moi-même. Quand je te voyais, j'avais envie de te faire mal pour tout ce que tu me fais ressentir pour toi, mais pourquoi au final ? Tu n'es en aucun cas responsable de mes sentiments.

Je reviendrais toujours vers toi mon amour quoi qu'il arrive.

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