Chapitre huit : Vincent

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Oh putain de merde. J'ai giflé le seul homme que j'aime. Il ne me le pardonnera jamais. Pourquoi j'ai fait ça ?

Je ne veux pas qu'il s'en aille. Je ne veux pas le perdre. Je ne veux pas qu'il m'abandonne. Je dois à tout prix aller lui parler avant qu'il ne soit trop tard, mais d'abord, j'ai un autre problème à réglé.

Je me tourne vers celui qui a osé frapper sur l'homme que j'aime. Je le fusil du regard. Il comprend tout de suite qu'il vaut mieux qu'il parte avant que moi aussi je ne perde les pédales et que je me jette dessus. Il tourne les talons et s'en va presque en courant vers la porte d'entrée et que je le vois disparaître derrière celle-ci.

Voilà un problème de régler. Maintenant, le plus dur reste à venir. Je prends une grande inspiration avant de monter à l'étage. Je me dirige d'un pas déterminé vers la chambre de Kellen. J'ouvre la porte à la volé et le voie fourrer ses vêtements dans son sac rageusement.

- Kellen !

- SORS DE CETTE PUTAIN DE CHAMBRE.

- Kellen, il faut qu'on parle putain.

- C'est bon ? Ton mec est parti alors tu reviens en rampant vers moi pour t'excuser ? C'est trop tard putain ! Tu entends ça ? C'EST TROP TARD ! Lui hurlé-je.

- Putain Kellen regarde-moi.

Lorsqu'il me fait face, ses yeux sont rouges sang. Sa lèvre saigne toujours et la trace de ma main est marquer sur son si beau visage.

- Ouais, tu peux bien le regarder mon visage. C'est de ta faute si je suis dans cette état. DE TA FAUTE ! Je te déteste. Tu entends ça ? JE TE DETESTE !

- Ne dit pas ça Kellen.

Il s'avance tel un prédateur sur sa proie et s'arrête devant moi. Il carre les épaules avant de me dire :

- JE.TE. DETESTE !

Je l'empoigne par le col de son t-shirt et le plaque contre la porte de sa chambre ? Je ne lui laisse pas le temps de réagir que je plaque mes lèvres violemment sur les siennes. Ma main plonge dans son pantalon et se faufile dans son boxer. J'enroule ma main autour de sa queue et me met à le branler comme si c'était la dernière fois. Mes gestes sont brusques et je le branle à lui en faire mal.

Mon autre main attrape ses cheveux que je tire violemment en arrière et force ma langue à entrer dans sa cavité buccale. Ma langue s'enroule autour de la sienne. Un gémissement lui échappe et je le branle de plus en plus vite, de plus en plus fort.

Nos langues s'enroulent l'une autour de l'autre entament une valse endiablée. Ma langue explose les moindres recoins de sa cavité buccale.

Kellen réagit enfin à notre échange et ses bras s'enroulent autour de mon cou et nous nous embrassons sauvagement. Notre baiser à le goût du sang, mais en ce moment, je n'en ai rien à faire.

Il n'y a plus que lui et moi et se baiser au goût de l'interdit qui me préoccupe. Le reste, je m'en fou complétement.

Pourtant, j'en veux plus, tellement plus, mais nous ne pouvons pas faire ça et pourtant, j'ai ma main dans son pantalon.

Mais qu'est-ce que je suis en train de faire ? Je le branle de toutes mes forces et il finit par rejeter la tête en arrière et éjacule sur ma main et dans son boxer.

Je m'écarte vivement et le pousse. J'ouvre la porte et vais m'enfermer dans ma chambre.

Qu'est-ce que je viens de faire ? Oh mon dieu ! Qu'est-ce que j'ai fait ?

Je me déteste pour ce que je ressens pour lui. Je le déteste pour les sentiments qu'il me fait ressentir pour lui et je suis en colère contre tous ces hommes qui ont posés les mains sur lui.

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