Chapitre cinq : Kellen

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Il est 21h10 lorsque je rentre chez moi accompagné d'un joli minet qui doit avoir environ le même âge que mon père.

Je referme la porte d'entrée et celui-ci me plaque contre celle-ci. Ses lèvres se posent sur les miennes. Je passe ma langue sur ses lèvres et il les écarte pour me laisser entrer.

Ma langue s'enroule autour de la sienne et nous nous embrassons langoureusement. Je finis par mettre fin notre échange et nous nous dirigeons vers le salon.

Dans le salon, je vois mon père assis dans le divan. Lorsque lève les yeux de son journal, il regarde l'homme qui se tient à mes côtés avant de me lancer un regard noir.

Je ne comprends pas pourquoi il me regarde comme s'il était sur le point de me tuer. Si ces yeux étaient des revolver, je pense que je serais déjà étaler au sol en gisant dans mon propre sang.

- Vas dans ma chambre, je te rejoins dans une petite minute.

Mon amant d'un soir dépose un chaste baisé sur mes lèvres avant de tourner les talons et de monter les escaliers quatre à quatre.

Quant à moi, je m'avance vers mon père. Je me place devant lui et croise les bras sur mon torse.

- Qu'est-ce qu'il se passe ? Je ne suis pas rentrer tard alors, pourquoi me lancer ce regard noir comme si tu étais sur le point de me tuer d'une minute à l'autre ?

- Pourquoi ? Gronde mon père.

- Ouais, pourquoi ?

Il se lève d'un bond et se place devant moi tout en me fusillant du regard il me dit :

- Tu crois que je n'ai pas remarquer ta façon de me regarder ? Tu penses que je ne te vois pas m'espionné toutes les nuits devant ma porte alors que je suis en train de me masturber ? Je sais ce que tu ressens pour moi Kellen, mais tu as bien trop peur de ma réaction pour venir m'avouer ce que tu ressens ! Tu as peur que je te rejette alors tu ramènes tous les jours des hommes différents à la maison avec lequel tu t'envoies en l'air tout ça pour évacuer ta frustration. Mais tu sais quoi ? Moi aussi, je ne voulais pas te le dire parce que, moi aussi, j'ai peur que tu me rejettes et ce n'est pas pour autant que je ramène tous les jours un homme différent à la maison. Tu as pensés à moi ? A ce que je ressens quand tu fais ça ? Tu as pensés au mal que ça peut me faire ? Non, bien sûr que non ! Tu ne penses qu'à toi !

- Attend...

- Non ! Toi attend. Et maintenant, tu vas m'écouter. Tu ne veux rien me dire ? D'accord, c'est ton choix et je le respect, mais moi aussi dorénavant, je vais ramener des mecs à la maison et ne t'inquiète pas, je ne vais pas me gêné à les baissés. De toute façon, toi tu ne te gêne pas pour le faire alors, je ne vois pas pourquoi moi, je ne le ferais pas !

- Pourquoi tu n'as rien dit ? M'emportais-je

- Et pourquoi c'est toujours à moi de toujours dire les choses ? Hein pourquoi ? Avec ta mère, c'était pareil. J'en ai assez maintenant tu comprends ? Va le rejoindre ton plan cul ! Moi, je me casse et moi aussi, je vais aller me faire plaisir. Salut !

Vincent tourne les talons et disparait de mon champ de vision. Quelques instants plus tard, la porte d'entrée claque violemment.

Quant à moi, je reste abasourdi par les paroles de mon père. Il vient de m'avouer qu'il m'aimer et malgré tout, il est parti chercher un plan cul ?

Il est parti et je suis sûr que d'en moins d'une heure, il sera de retour à la maison avec son plan cul.

Putain ! J'ai déjà mal rien qu'à y penser alors, je n'ose même pas m'imaginer par la suite ce que je vais ressentir.

Du coup, je n'ai même plus envie de m'envoyer en l'air avec le mec qui m'attend sagement dans ma chambre. Je vais lui demander de partir et tout de suite.

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