Chapitre deux : Vincent

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Je suis peut-être dans mon lit en train de me masturber, je sais très bien que Kellen est dans le couloir et qu'il ne rate rien du bien que je suis en train de me faire.

Il pense certainement que j'ai les yeux fermés, mais ils sont légèrement entre ouverts et je peux voir que ce que je suis en train de faire l'excite vu que lui aussi, il a sa main dans son boxer.

Et vu la façon dont le tissu de son boxer bouge, je sais que lui aussi est en train de se branler.

Je ne sais pas ce qu'il penserait de moi s'il savait que je me faisais du bien en pensant à lui.

J'aime mon fils depuis très longtemps. Je l'aime bien plus qu'un père ne devrait aimer son fils, mais je n'y peux rien.

L'amour, ça ne se commande pas, mais j'aurais tellement aimer pouvoir la contrôler car, un père ne peut pas être amoureux de son fils. C'est interdit par la loi. Pire encore, c'est considérer comme de l'inceste.

J'ai eu plusieurs relations d'un soir. Je pensais que ça pourrais m'aider à l'oublier, à oublier tout l'amour que je ressens pour lui, mais non. Il est toujours présent et il grandit de jour en jour.

Chaque homme que je prenais, c'est Kellen que je voyais à leur place. J'étais en colère contre moi-même, mais aussi contre le monde entier. J'étais frustré sexuellement.

J'entends sa respiration qui s'accélère de plus en plus et je sais qu'il n'est plus très loin du point de non-retour. Tant mieux car, je ne vais plus tenir très longtemps moi non plus.

Ce qui m'énerve le plus dans tout ça, ce sont tous les mecs qu'il a le culot de ramener à la maison. Je sais ce qu'il fait avec eux lorsqu'il s'enferme dans sa chambre durant des heures sans jamais en sortir. D'autre en plus que ces connards ne se gênent pas pour crier leur plaisir qu'on peut entendre se répercuter sur chaque mur de la maison.

Et puis, lorsqu'il descend les cheveux en bataille avec ses joues rouges et ses yeux tout brillants et cet air satisfait qui s'affiche sur son visage me fait comprendre à chaque fois qu'il a pris son pied ce con.

Je ne compte plus le nombre de fois où j'ai eu envie de les mettre dehors à coup de pied au cul et de le plaquer lui contre un mur et de l'embrasser à en perdre haleine.

Je le déteste pour toute cette jalousie qu'il me fait ressentir vis-à-vis de tous ces mecs. J'envisage de plus en plus de ramener des hommes à la maison moi aussi.

Qu'est-ce que j'espère en faisant ça ? Le rendre jaloux comme lui me rend jaloux. Lui faire mal comme lui me fait mal. Lui faire pété les plombs comme moi j'ai envie de le faire.

En même temps, je ne peux pas lui en vouloir car, moi non plus, je ne lui dis pas ce que je ressens pour lui. J'ai bien trop peur qu'il me rejette ou qu'il me dise que mon amour pour lui n'est pas réciproque. J'ai peur de mal comprendre le fait qu'il se masturbe en même temps que moi. Peut-être qu'il se masturbe parce que se sont ses pulsions et non parce qu'il m'aime.

Et puis, il y aussi le fait que nous sommes père et fils et qu'une relation entre nous est impossible. Pire encore interdite et incestueuse.

Après quelques va-et-vient de plus, j'accueil ma jouissance en me mordant la lèvre. Quelques instant plus tard, je le vois rejeter la tête en arrière et je sais qu'il jouit lui aussi. Un petit gémissement franchit ses lèvres et il se retire vivement de la petite ouverture de la porte.

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