Madame Kressel

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En fin de journée, je vis mon premier “vrai” cours avec Madame Kressel et sa voix m’agresse toujours autant. Déjà que la matière n’est pas ma préférée, si en plus j’ai une prof que je n’apprécie pas, ça va être compliqué.

Discrètement, j’essaye de demander à mon voisin, un dénommé Julien, ce qu’il en pense. Il me répond qu'il est aussi un peu dérangé par cette voix mais il me répond plutôt sèchement ce qui me coupe l’envie de lui parler davantage.

Cette dernière heure avec Madame Kressel m’a achevé, j’ai mal à la tête comme pas possible. N’ayant pas de médicament, je décide de découvrir l’infirmerie. J’ai déjà repéré qu’elle était située juste à côté de la vie scolaire. Je m’y dirige et toque à la porte : sans réaction, je frappe plus fort.

Après quelques secondes d’attente et ne voyant aucune activité,sans hâte, je tente l’ouverture de la porte. La clenche s’ouvre sans effort et je pousse lentement la porte, timidement et glisse ma tête dans l’ouverture.

Je découvre les lieux : il y a plusieurs portes dans un petit couloir faiblement éclairé. Sur chacune des portes, il semble y avoir un petit écriteau. Face à moi, je lis “secrétariat”. Dans le doute, je toque à cette porte : rien ne se passe. Comme dans le cas précédent, je tente cette fois encore l’ouverture de la porte : elle est verrouillée.

Je fais le tour des autres portes sans guère plus de résultat. Je ressors donc de l’infirmerie et entre dans"la vie scolaire" qui est juste à côté. En quête de réponse j'interroge une femme d’un certain âge se tenant derrière un comptoir.

Elle n’est pas très agréable, elle ne m’apprend rien et pense que l’infirmière a dû s'absenter. Elle m’invite à l’attendre dans le couloir. Je ressors et décide de remonter dans l’internat espérant y trouver de quoi soulager ma douleur.

Je passe par le bureau des surveillants, j’y suis accueilli par l’homme dont j’ai oublié le nom et lui demande s'il n'aurait pas quelque chose pour le mal de tête. Bien entendu, il me faut justifier que l'infirmière n’était pas disponible.

Il me demande quelques instants, part chercher dans ses affaires et revient après quelques instants une boite de Doliprane® à la main. Il me laisse en prendre une dose mais insiste sur le fait que si ça ne passe pas il faut que j’aille à l’infirmerie. C’est assez logique. Je le remercie avant de prendre le cachet et de regagner ma chambre pour le consommer.

Erwan est là lorsque je rentre, il en en train de se déshabiller, a priori pour aller se doucher.

- Moi : Hello ça va ?

- Erwan : Oui ça va et toi ?

- Moi taquin : Je prends juste un cachet pour le mal de tête, ça ira mieux après

- Erwan : Ah OK: moi j’allais à la douche.

- Moi taquin : Ah attends, je viens mater la fin de ton strip-tease intégral !

- Erwan pouffant de rire : Rêve !

- Moi : Laisse-moi juste deux secondes la place pour que je prenne un peu d’eau.

- Erwan : Yes, vas-y !

Après avoir cédé la place à Erwan, je me dis que ce n'est finalement peut-être pas si pratique que ça d’avoir les lavabos dans la même “pièce” que la douche, vu qu’ici la “pièce” n’est pas vraiment séparée.

Soudain, je me rappelle la discussion d’hier avec Erwan et me dis qu’il est très probable, au final, qu’on se voie nus par ce biais là. Je ne le souhaite pas particulièrement mais je m’y prépare juste psychologiquement pour le cas où....

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