Il avança vers moi tel un prédateur en quête de sa proie. Les yeux sombres de désir aussi noirs que la nuit.

Il agrippa mes hanches, ses longs doigts osseux et fins les enserrant fermement. Je sentis poindre un plaisir tout nouveau que je n’avais jamais ressenti auparavant.

Un besoin physique s’insinua jusqu'au tréfonds de mon âme, toute peur envolée.

Il me fit reculer, caressant mes épaules du bout des doigts, jusqu'au grand lit à colonnes, tout en pressant son corps chaud contre le mien encore hésitant. Je tombai à la renverse entre les draps aux nuances ébènes, un homme magnifique tout en muscles bien sculptés se tenait entre mes cuisses prêtes et luisantes, me dominant de sa haute stature.

Il m'observait, comme captivé par une œuvre d’art, et je rougis sous son regard acéré détaillant chaque courbe de mon corps.

Je sentais mes cuisses surchauffées ; mon cerveau s'embrouillait. Il s'allongea sur moi, l'expression de son désir ardent s’appuyant contre mon bas-ventre.

Il rampa sur ma peau et s’empara de mes lèvres de manière animale. Il lécha ma bouche que j'entrouvris légèrement. Il en profita pour y glisser sa langue et l’entremêler à la mienne en me faisant perdre la tête.

Il descendit ensuite, en une ligne de baisers, vers mon intimité, mordillant et suçotant ma peau marquée par ses traces indélébiles, sous son passage sensuel.

Je le ressentis plus que je ne le vis, écarter les doux replis de ma féminité et taquiner mon point sensible et déjà humide de ses dents. Il me caressa avec une infinie tendresse qui acheva de me faire perdre la tête. Un violent mais agréable frisson dégringola sur mon corps laissant une traînée d’extase dans son sillage.

Mon corps tremblant et encore parcouru de spasmes, il plongea en moi d’un puissant coup de rein, écartant les parois de ma vulve. Mon sexe se resserra autour de lui, l’emprisonnant dans ses anneaux de chair à vif.

À nouveau, une vague de plaisirs se déploya dans tout mon être. Il entama un rythme soutenu repoussant les limites de mon corps toujours un peu plus loin. Je sentais sa peau soyeuse se glisser et se frotter contre la mienne, la friction de nos corps en sueur et les battements effrénés de nos deux cœurs à l’unisson.

Il glissa une main entre la fusion de nos corps et caressa mon clitoris. Une nouvelle vague de chaleur m’assaillit et j’explosai en criant son nom.

Il s’immobilisa contre moi, entoura mon bassin de ses bras puissants et déversa sa semence chaude en moi.

Il se retira doucement essayant de reprendre un souffle régulier. Ne plus le sentir en moi était bizarre, comme si une partie de moi-même manquait.

Il m’enveloppa dans ses bras chaleureux, et je m’endormis, la tête posée contre son torse. J’étais bercée par le soulèvement régulier de sa poitrine.