Pyramide VIII Sursaut

Une minute de lecture

Marchant sur cette plage à l’ombre de mes songes,

D’un regard acéré, je scrutais l’avenir,

Je sentais doucement l’étreinte des mensonges

S’estomper et se perdre en un loin souvenir.

Le vent avait séché ma prunelle vivace

Et l’horizon lointain s’approchait lentement.

Tout est trouble à qui pense et se perd et rêvasse,

Et mon regard confus perdait le firmament.

Je ne marchais donc plus, j’errais sans contingence,

J’allais droit devant moi sans but à découvrir,

J’allais droit devant moi sans cette intelligence

Qui m’avait tant guidée et m’avait fait courir.

J’étais de ces errants que le chemin repousse,

J’étais de ces omis que le noble a dissous.

Et je m’arrêtai là, me couchai sur la mousse,

Et rêvai de ce sol qui se trouvait dessous.

Etais-ce encor du sable ou bien toute autre chose ?

Le lit était moelleux, le vent paraissait doux

Et portait le parfum d’une fleur fraiche éclose,

Mais la rose si belle est cousine du houx.

Quand mon crâne vidé cherche une thérapie,

Je me perds en chimère et corromps ma raison

Avec un rêve, un songe, avec une utopie,

Et j’attends, et j’attends que passe la saison.

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