Pyramide IX Saisons

Une minute de lecture

Quand on y réfléchit, tout n’est que temps qui passe,

Tout peut se résumer à ces quatre moments.

Quelle ironie infâme et quel triste rapace

Que ce temps qui rompt tout de ses linéaments.

Tout avait débuté lorsque tout recommence :

Quoi de plus raisonnable au début du printemps.

L’hiver abandonnait quelques jours de clémence,

La logique avançait, nous fixions le temps.

Alors que nous créions, se réchauffaient nos vies.

Et puis tout explosa dans l’aube de l’été,

Ce fut inoubliable à qui tient ses envies.

Je n’oublierai jamais que nous avons été...

Et tout se refroidit quand vint la feuille morte.

L’automne fut alors des plus longs à passer.

Mais tout passe à qui tient entre-ouverte sa porte,

Tout passe à qui se bat pour ne pas s’effacer.

Mais l’hiver arriva, son froid épouvantable,

Sa neige accumulée et ces morts ambulants.

On dit que cette année, un hiver effroyable

Frappa toute l’Europe avec son poing brûlant.

Quelle infâme ironie et quelle platitude

Que de penser en vain qu’il ne s’agit ici

Que d’une métaphore ! Ah, la triste attitude...

Car la chronologie est authentique ainsi.

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