Chapitre 4

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La première chose que je ressentis lorsque j'ouvris les yeux fut ma douleur. Je ne saurais pas dire où elle était située exactement, pour l'instant, j'avais l'impression que mon corps tout entier souhaitait que je retombe dans les vapes. Même ouvrir mes paupières me semblait insurmontable.

— C'est bien beau tout ça ! Mais qu'est-ce qu'on en fait maintenant ?

A l'entente de cette voix masculine et inconnue, je me raidis instantanément. Mais je me détendis un peu lorsque une autre voix, toujours masculine mais que je reconnus cette fois, se fit entendre.

— Es-tu bête à ce point-là ? Vraiment ? Lorsque tu saura gérer tes missions, tu pourras venir commenter les miennes. En attendant, tu fais avec les contraintes du métier de groupe mio amico.

( mon ami )

Il n'avait pas crié, il n'avait même pas élévé la voix. Pourtant, le ton qu'il avait employé me glaça le sang. J'entendis un grognement de désapprobation, des pas lourds et rapides puis une porte claqua. Etais-je seule ?

— Tu peux ouvrir les yeux, tu sais.

Aïe. J'étais si mauvaise en comédie que ça ?

J'ouvris un oeil, pour m'assurer que nous étions bien seul, puis l'autre. L'individu, qui m'avait sûrement sauvé la vie, alla s'installer dans un fauteuil, tout près de mon lit.

— Je te conseille, durant ton séjour parmi nous, d'éviter d'espionner ou d'écouter aux portes. Nous avons été formé pour repérer ce genre de tentatives. Mais je dois avouer que c'était vraiment simple avec toi, ajouta-t-il sur un ton moqueur.

Je soupira. Le peu de sympathie que j'avais éprouvé pour lui s'envola. Je sentais son regard sur moi, mais je n'avais aucune envie de le croiser. Qu'il m'ait sauvé la vie est une grande chose, mais je n'oublie pas qu'il est rentré par effraction chez moi, que je ne connais pas son identité ni le pourquoi je suis ici.

— Comment tu te sens ?

— Comme une fille qui est tombée de son toit, dis-je plus sèchement que je ne l'aurais voulu.

Un sourire au coin apparut sur son visage.

— Fais attention au ton que tu emploies, ragazzina.

( gamine )

En entendant cette phrase, je fus mal à l'aise. Qui étais-je pour lui ? Une fille à sauver ? Une prisonnière ?

— Nous ne t'avons pas kidnappé, si c'est ce que tu te demandes, me devança-t-il comme si il lisait dans mes pensées. Si il te vient l'envie de sortir, de manger, de pisser ou quoi que ce soit, tu es libre de le faire.

— Vous ne me ferez rien ?

J'eus la haine lorsque cette phrase sortit sur un ton tremblant.

— Je t'ai sauvé la vie, me rappela-t-il.

— Toi, peut-être, mais tout le monde ne semble pas vouloir de moi ici, fis-je allusion à sa discussion, quelques minutes plus tôt.

Je pris le risque de le regarder dans les yeux, mais j'eus illico envie de détourner le regard. On aurait dit qu'il voulait aspirer mon âme et toute la matière qui me composait.

— C'est pour ça qu'il y a des choses à ne pas faire, me dit-il, le sourire en coin toujours présent.

Deux options s'offraient à moi : soit je faisais la fière en ne lui demandant aucune aide, sachant qu'il semblait être le seul à m'accepter ici. Soit, je ravalais ma fierté et garantissais ma survie ici. Le choix était évident, malheureusement.

— Alors, à part ne pas écouter aux portes, qu'est-ce que vous me déconseillez de faire ?

J'avais réellement essayé d'adopter un ton aimable, mais mon amabilité semblait être restée chez moi.

Il rigola, d'un rire grave et viril. Je ne saurais pas interpréter ceci.

Il y eut un court silence, suffisant pour que je m'attende à ce qu'il ne me réponde pas.

— Ne regarde pas mal les personnes que tu croises, ne les regarde même pas, commença-t-il. Ne parle à personne, ne répond à aucune question te concernant, n'essaye même pas de mentir, nous avons été formé pour détecter ce genre de choses. Si tu as des questions, adresse-toi à moi, et uniquement à moi. Je suis la seule personne fiable pour toi, pour l'instant en tout cas.

Il se leva, traversa la pièce en quelques pas et avant de franchir la porte, se retourna pour me sonder du regard.

— Ne va pas dans les bâtiments C et D.

Je fus étonnée du ton qu'il venait d'employer. Contrairement aux autres instructions, celle-ci avait tout l'air d'un ordre, mais la façon dont il l'avait dit me faisait plutôt penser à un conseil.

Sur ce, je le vis disparaître derrière la porte. Je soupira bruyamment, puis analysa la pièce dans laquelle j'étais installée. Cette dernière était plutôt grande, et contenait un immense placard avec portes coulissantes, qui devait bien prendre les trois quart du mur en face de moi. Je pris un moment pour m'observer dans le grand miroir sur le placard, j'avais une sale tronche. L'endroit comportait une grande baie vitrée, un lit deux places, une table au centre avec des chaises. Les murs étaient noirs, mais celui derrière mon lit étaient en pierres blanches. Et il y avait une porte, qui devait sûrement donner sur la salle de bain. Si mon corps tout entier n'était pas aussi douloureux, j'y aurait accouru.

Je ferma les yeux. Je ne comprenais plus rien. Tout s'était déroulé si rapidement que je n'avais même pas encore réfléchie à la situation.

Il y a à peine 24h, j'étais chez moi, à regarder une série ou à faire des recherches sur mon père, et maintenant, je suis... Je ne sais même pas où je suis... Je ne sais pas avec qui je suis ni même pourquoi je suis ici.

Je ne savais rien. Et je détestais cette situation car elle m'empêchait de garder de le contrôle.

Je sursauta lorsque une femme apparut dans mon champ de vision. Je ne l'avais même pas entendu entrer.

Je ne dis rien, attendant de savoir le motif de sa venue, mais elle se contentait de m'observer.

— Salut, dit-elle enfin. Je viens juste regarder l'empleur des dégâts et prendre de tes nouvelles.

Je n'eus pas le temps de répondre : elle était partit dans la pièce d'à côté. A en juger par sa blouse et son sac blanc, elle devait être médecin. Mais je n'en étais pas certaine. Bon sang, mais pourquoi personne ne prenait la peine de se présenter dans ce bled ? Alors que j'allais le lui faire remarquer, elle me devança :

— Alors ? Comment tu te sens, fit-elle plus sèchement qu'il ne l'aurait dû.

— A votre avis ? Je suis tombée de mon toit, c'est vous le médecin, dites moi dans quel état je suis et je vous dirai comment je me sens dans l'immédiat.

Lorsque mon regard croisa le sien, je compris que le ton que j'avais employé ne lui avait guère fait plaisir.

— Tu n'as rien à vrai dire, finit-elle par lâcher. Tu es juste un peu cabossée à certains endroits, mais globalement, tu as autant de blessures qu'un enfant tombant de son vélo.

— Comment c'est possible ?

Je n'avais pourtant pas rêvé. J'avais bel et bien glissé sur le toit. Mais je n'avais aucun souvenir de ma chute alors...

— Anas t'as rattrapé à temps ! Tu lui dois une sacrée chandelle. Alors maintenant, arrête ta comédie et relève-toi, le self ouvre dans une demie-heure.

Sur ce, elle sortit de la chambre, comme les deux précédents. Je serrais les dents. Je ne pouvais pas lui reprocher de m'avoir sauver la vie, mais comme elle l'avait si bien dit, je lui dois une fière chandelle.

Deux fois.

Il m'avait sauvé la vie deux fois ! Je n'avais plus qu'à espérer qu'il ne me demanderai rien en retour.

Me remémorant la remarque de la jeune femme, je poussa ma couette sur le bord du lit et m'assis lentement. A mon grand étonnement, je n'avais effectivement mal nul part. C'est donc ébahie que je me mettais debout. Quelle parfaite imbécile je faisais hein ! J'avais ressenti de la douleur en me réveillant, mais c'était sûrement le réveil qui avait causé ça.

Je me rendis dans la pièce tout près, et confirma avec satisfaction que c'était bien une salle de bain. Qui, en passant, était canon. Un carrelage noir recouvrait la totalité des murs et du sol. Elle était tout en longueur, et comportait une baignoire blanche, déjà remplie d'eau chaude, un nombre incalculable de placard, un lavabo avec au-dessus, un grand miroir où j'évita mon relfet, et une douche italienne dans le fond. C'était luxueux. Bien plus luxueux que ce à quoi je m'attendais.

Où avais-je atteri ?

Je m'avança lentement dans la pièce en osant à peine toucher les meubles. Je n'étais pas habituée à autant de somptuosité, et je craignais qu'un contact avec mes pauvres mains ne fasse tout disparaître. Mais j'étais obligée d'admettre que la baignoire remplie d'eau chaude m'attirait délicieusement. Je sentais le parfum à l'eau de rose de là où j'étais.

J'enleva alors le peu de vêtements que j'avais sur moi, et fut soulagée de constater que j'avais toujours les mêmes que quand j'avais fais ma chute. Je ne tenais pas à ce quiconque ne me touche, et encore moins pour me déshabiller.

Je mis d'abord un pied dans l'eau, puis l'autre. Cela faisait longtemps que je ne m'étais pas lavé dans de l'eau chaude comme ça. Je m'assis de manière lente pour savourer le contact du liquide avec ma peau. A la maison, j'avais de quoi me laver, certes, mais l'eau était froide. Mes grands-parents n'avaient jamais voulu me dire pourquoi, mais j'avais fini par comprendre que l'argent en était la raison. Même lorsque ils travaillaient encore, en plus de maman, nous avions du mal à tout payer à temps. Je me rappelais de la fois où nous avions failli perdre la maison. Je n'avais que neuf à l'époque, mais à force de voir grand-mère pleurer, grand-père acheter uniquement les aliments en promos et maman travailler plus, j'avais fini par prendre conscience de la gravité de la situation. J'étais alors monté dans ma chambre, un soir après le dîner, pour aller ouvrir un tiroir de ma commode contenant ma tirelire. J'avais peu d'argent car j'avais peu de personnes pour m'en donner, mais j'étais quand même aller la poser sur la table de la cuisine. J'avais déclaré « Je crois que vous en avez plus besoin que moi ». Je sais, désormais, que les dix euros qu'elle contenait n'avait pas aidé, mais mamie et papy m'avait toujours affirmé le contraire. C'était des personnes merveilleuses, mais l'une d'entre elle était décédée, et je ne savais pas où était la deuxième.

Une larme dévala ma joue, puis une autre. J'avais conscience que c'était un signe de faiblesse de ma part, mais j'en avais besoin. J'aurais aimé pouvoir rester ici, à pleurer ma famille disparue, mais je n'en avais pas le temps. Je plongea alors ma tête sous l'eau, comme pour noyer ma peine.

Lorsque je sortis, quelques minutes plus tard, je me promis que me laisserai aller uniquement dans cette pièce. Car mon mal être ne pourra être vu de personne.

¤¤¤


J'eus du mal à trouver le refectoire, malgré les quelques panneaux qui avaient croisé mon chemin. Tous les couloirs se ressemblaient ! Mais, après être passée pour une cruche auprès d'un gars devant qui j'avais dû passer une bonne dizaine de fois, j'avais enfin fini par trouver le self. Et je m'arrêta net devant les grandes portes ouvertes. D'abord car la salle était immense, mais surtout car elle était bondée. Je ne savais pas trop à quoi de m'attendais, honnêtement. Mais ma gêne redoubla lorsque les regards se posèrent sur moi quand j'entra pour de bon. Je jeta un coup d'oeil à ma tenue, comme pour vérifier que je n'étais pas à poil. Je portais un jean noir ainsi qu'un débardeur blanc. Une veste et des bottes en cuir noires me donnaient un air rebelle. Je devais porter une sorte d'uniforme, car toutes les personnes que je croisait étaient habillées à peu près de la même manière. J'avais à peine eu le temps de sécher mes cheveux, et je les avais donc laisser lâchés, pour qu'ils sèchent plus rapidement. Mais je constata que la majorité, voire la totalité, des femmes ici présentes avaient ramené leurs cheveux en queue de cheval.

Perdue dans mon analyse des lieux, mon nez heurta un torse dur. Je recula de quelques pas, ignorant du mieux que je pouvais la douleur de mon pif. Et je dû relever la tête pour voir celle de la personne que j'avais percuté. Cet homme était impressionnant, autant par sa carrure athlétique que par sa taille. Et son crâne dépouvru du moindre cheveux lui donnait des airs de Dwayne Johnson.

— Tu t'es perdue, piccola ?

( petite)

Sa voix grave et forte avait attiré l'attention de quelques personnes pas très loin.

Fait chier !

— On m'a dit de venir manger avant que ce soit trop tart, dis-je d'une voix faible.

Quelques gars derrière The Rock ricanèrent lorsqu'eux aussi captèrent l'hésitation dans ma voix.

Les yeux du géant se plissèrent et il perdit le sourire en coin qu'il avait, pour faire place à une expression sérieuse.

— D'où sors-tu ? Je ne t'ai jamais vu ici.

Sa voix pleine d'accusation me fit frissonner. J'aurais aimé connaître la situation, pour pouvoir me justifier. Qu'est-ce que je pouvais lui répondre au juste ? Que j'étais une prisonnière ? Une invitée ?

— On m'a ramenée ici et on m'a dit de faire comme chez moi, alors je viens manger, dis-je en relevant le menton pour le regarder dans les yeux.

Son expression septique me fit comprendre qu'il n'était pas prêt de me foutre la paix. Et vu que j'étais à deux doigts de faire un malaise à cause du stress, je pris un plateau à côté de moi, et avança dans la queue.

Un regard derrière moi me confirma que nous avions attiré l'attention de beaucoup trop de personnes.

Moi qui espérais me faire discrète, c'est foutu.

Je pris mes couverts, avec la certitude qu'il était toujours derrière moi. Le meilleur moyen pour qu'il dégage serait de l'envoyer directement parler avec celui qui m'a invité ici. Mais je ne savais pas où le trouver. Et il serait venu m'aider si il avait été dans la salle... N'est-ce pas ?

En arrivant devant les desserts, je vis qu'ils servaient des crèmes brûlées. Je n'aimais pas ça, mais je ne supportais pas de rester immobile, alors je tendis la main pour en attraper une. Mais quelqu'un l'arrêta dans la volée.

Une main qui devait bien faire mon visage en superficie, entourait mon poignet et me força à me retourner.

— Le fait que personne ne soit au courant de ta venue me poussa à te demander de partir, tesoro.

( chérie )

Qu'il fasse bien dix têtes de plus que moi et qu'il ressemble horriblement à mon acteur préféré ne m'empêcha pas de me dégager et de le fusiller du regard. Pour une fois que je n'avais réellement rien fait, on me causait des ennuis ? Pire encore, mes ennuis étaient causés par la même personne qui, quelques heures plus tôt, me demandait de faire profil bas. Quelle ironie ! Car oui, de mon point de vu, Anas est le seul fautif dans cette situation. Ce colosse ne faisait sûrement que son travail, et moi je ne faisais que ce que l'on m'avait dit de faire.

— Je crois que vous faites erreur, tentais-je d'une voix tremblante.

Je posa ma main sur mon plateau, et tatonna jusqu'à toucher un couteau.

— Vous n'avez cas aller en parler avec...

Je n'eus pas le temps de répondre qu'un homme sortit un flongue et le pointa sur moi.

Je devais faire rire avec mon couteau à bout rond.

— Je te le demande une deuxième fois, il n'y en aura pas de troisème, commença le géant. Sors de ce bâtiment.

Il était hors de question que je parte alors que je n'avais rien fait. Je ne savais pas où j'étais, ni à combien de kilomètres était ma maison. Je n'avais pas d'argent sur moi. Si ils me jetaient dehors, je serais à la rue.

Alors que je tentais de calmer mon angoisse pour essayer de leur expliquer la situation, un homme arriva à côté de moi, me prit le couteau des mains et passa son bras autour de mes épaules.

Si je n'avais pas été pétrifiée, je l'aurais sûrement dégagé.

— Quelqu'un peut m'expliquer ce qu'il se passe, dit-il sur un ton dégagé, comme si nous ne faisions que boire le thé en parlant de la météo de la semaine.

Les yeux du groupe d'hommes en face de nous passèrent de lui à moi. Ils semblaient le connaître, mais n'étaient pas tout à fait à l'aise avec l'idée de me laisser partir. Je ne voyais pas en quoi j'avais l'air d'une inflitrée.

Tu n'as rien fais meuf, tu n'as rien à te reprocher.

Je me répétais ces quelques mots dans ma tête, en essayant de me convaincre que tout allait bien se passer.

— Cette jeune inconnue, en plus d'être douteuse, est inconnue de tous nos agents de sécurité, répondit-il, l'air impassible. Elle n'a aucune explication à nous fournir.

— C'est faux, m'exclamais-je soudain, attirant l'attention des dernières personnes qui ne nous regardaient pas. Je vous ai déjà expliqué que j'avais été emmenée ici et qu'un médecin m'a dit de venir au self. Je ne me suis pas inflitrée, on m'a ramenée ici contre mon gré.

Les hommes repointèrent leurs flingues sur moi. Mon coeur se remit à battre bien trop vite, et il en devenait douloureux. La salle étaient tellement silencieuse que l'on pouvait entendre les voitures qui roulaient à l'extérieur. J'étais de nouveau le centre de l'attention générale.

— Tu es donc une prisonnière ?

Je releva les yeux vers le colosse en face de moi.

— Non, j'ai été autorisé à divaguer comme bon me semble, affirmais-je.

The Rock sortit à son tour un pistolet, qu'il pointa également sur moi.

— Je crains que ça ne soit pas suffisant.

Un nouveau sourire s'afficha sur son visage. Il était satisfait de son coup, tandis que moi j'étais frustrée. Je me sentais comme une enfant que l'on accusait d'avoir cassé quelque chose. Mais j'étais têtue, et je ne comptais pas les laisser m'emmener, malgré ma peur.

L'homme à mes côtés sembla du même avis que moi car il sortit lui aussi une flingue, mais qu'il mit en direction du groupe.

— Je sais que tu ne fais que ton travail Guiseppe, dit-il. Mais cette fille t'as fourni les informations dont tu avais besoin pour la laisser tranquille.

La tension dans la pièce était palpable. Tout le monde semblait attentif au moindre mouvement des autres, prêt à tirer.

Mon coeur était sûrement le seul son que l'on devait entendre dans la salle, tellement il cognait. J'aurais aimé aider mon sauveur, mais un seul faux pas de ma part coûterait nos vies, à lui et à moi. Je restais deonc en retrait, complètement tétanisée face à la scène qui se déroulait devant mes yeux. Puis, alors que personne ne s'y attendait, un tir résonna.

Il y eut des cris, quelques personnes cherchaient du regard qui avait tiré et quelle victime il avait fait. Mais ce tir ne provenait d'aucun d'entre nous.

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