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Plusieurs heures passairent, mais toujours aucunes nouvelles des deux adolescentes. Où pouvaient-elles être ? Son marie était rentré, après avoir fait trois fois le tour de la ville et des environs. Il avait été aidé par Charles, mais se fut sans succès. Mme. Martin se rongeait les ongles, marchand en rond dans leur petit salon. Ils avaient prévenu la police, et on leurs avait assuré que tous les moyens seraient mis en oeuvre pour les retrouver. Mais l'inquiétude subsistait. S'agissait-il d'une simple fugue ? Cette hypothèse avait très vite été écartée par les quatre parents, assurant que jamais les deux jeunes filles ne seraient parties sans leurs laisser au moins un mot. Mais peut-être qu'un évènement inattendu les aurait poussé à prendre la fuite. Quelque chose dont elles auraient eu trop peur, ou trop honte de raconter ? Venait ensuite la possibilité d'un enlèvement. Celle-ci, ils ne préféraient ne même pas y penser. Mais la police dut pour respecter le protocole, leurs faires subir un interrogatoire poussé, sans aucun ménagement. Charles et Anne finirent pas s'assoir sur leur canapé, épuisés de ces heures de stress, et s'endormirent dans la minute.

Le lendemain matin, se furent les rayons d'un soleil resplendissant qui se chargèrent de leur réveil. S'étant endormis sur le canapé, de nombreuses courbatures firent leurs apparitions. Ils se regardèrent, étonnés, perdus. Puis, les évènements de la veille revinrent à grand galop, plus douloureux encore. Mme. Mrtin s'écroula, hurlant sa peine et sa douleur sans pouvoir s'arrêter, la tristesse et le chagrin encore trop bien présent dans son esprit. Depuis combien de temps étaient-elles parties exactement ? Peu-être depuis le début de la journée, ou juste avant qu'elle ne vienne frapper à la porte ? Et si elle avait choisit de partir en l'entendant l'appeler ? Et si elle était arrivée plus tôt, aurait-elle pu la retenir ? Tant de questions dont les réponses ne viendront sûrement jamais. Et à quoi bon rémuer de si noires pensées ? Toutes ces histoires parlant de jeunes filles fuyant le foyer familiale pour découvrir le monde, ou encore pour montrer leur désacord en des décisions prisent. Quelles étaient les motivations des deux adolescentes ? Ses pensées furent cependant calmées par deux bras, venant l'étrindre. Son mari, devant cette scène, n'avait pas su quoi faire de mieux pour montrer à sa bien aimée qu'elle n'était pas seule. Une vague de culpabilité vint d'ailleur la submerger. Son homme souffrait autant qu'elle, mais ne le montrait pas, afin de ne pas l'inquiéter encore plus. Elle devait en faire de autant. Elle se releva finalement, sécha ses larmes, et regarda son mari droit dans les yeux:

-"Ecoute Jean, notre fille a disparu, tout comme Annie. Tu les connais aussi bien que moi, si l'une est quelque part, l'autre y est également. Si l'on trouve des information sur l'une, il en serra d'une certaine façon de même pour l'autre."

Son mari l'a regarda un instant, essayant de suivre le fils des idées de son épouse, malgré le manque cruel de sommeil. Soudain, il eu comme un flash.

-"Penses-tu que l'on pourrait trouvé quoi que se soit dans leur "cachette" ?

-Je ne crois pas, j'en suis sûr, hurla presque Mme. Martin, j'appelle tout de suite la famille Annelet pour qu'ils nous donnent un coup de main."

Sans attendre la répondre de son époux, Anne courut presque jusqu'à la cuisine, prit son portable avec précipitation tout en composant le numéro de son amie, tremblente. Elle avait tenté d'être sûr lors de sa déclaration, mais doutait sérieusement. Les filles auraient-elles vraiment laissé un indice, dans le premier lieu où leurs parents auraient pensés aller chercher. Pareil pour leurs chambres. L'espoir était mince . Mais si il s'agissait d'un enlèvement, peut-être avaient-elles rencontré leur agresseur avant, ou peut-être que non. Tant de questions de plus en plus tordues passaient dans l'esprit de la pauvre dame, et se fut la voix de son amie décrochant à son appel qui la ramena:

-"Allô ! Anne dis moi que c'est pour m'annoncer une bonne nouvelle !

-Phinile, je ne sais pas encore si il s'agit d'une bonne nouvelle ou pas, mais je pense savoir où nous pourrions commencer la collecte d'indices..."

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