Chapitre 6 : L’Égypte et la première porte.

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Après trois semaines passées en mer, la première équipe composée de Rézia, Azéris, Lirinah, Edris, Adarius, et Kendraff débarque à Alexandrie. Ils restèrent deux jours sur place pour se préparer puis ils prirent ensuite le chemin de la vallée de la mort, où était apparue l'armée de squelette. Ils s'arrêtèrent avant tout dans l'auberge d'une ville à proximité de l'entrée de la vallée. Cette fois-ci, bien que leur présence ici ne soit qu'une mission suicide, ils eurent au moins l'avantage du luxe dans leur mission en compensation. Ils ne privèrent donc pas d'occuper l'auberge la plus confortable de la ville, un bâtiment de trois étages rectangulaires bâti tout en brique et dont les sols étaient en carrelage de céramique dans toutes les pièces. Bien que beaucoup plus petits que ceux du palais de la Reine d’Égypte, ils trouvèrent tout de même des bains collectif : un pour les hommes et un pour les femmes, tout deux ornées par des hiéroglyphes dorés et entourés d'un sol en dalle des marbres. Les chambres étaient grandes, mais peu meublés à l'exception de miroir de grand lits et de petites commodes. Ils prirent quatre chambres mais étrangement, Azéris avait évité de faire la même farce à Rézia que celle qu'elle avait fait à Lirinah à Rome, mais au contraire elle avait insisté pour que les deux adolescents romains aient des chambres séparées, éloignées l'une de l'autre. La salle de repas était assez grande pour accueillir une centaine de personnes, autour de table en pierre et de fauteuils en bois. La veille du début de leur mission dans la vallée, les six aventuriers planifièrent leur exploration, éliminant toutes les parties de la vallée, afin de gagner du temps et de localiser le plus rapidement possible la porte :

- Le plus logique, ce serait de remonter toute la vallée, déclara Azéris.

- Pourquoi cela ? S'étonna Adarius.

- Quand on a rencontré la liche qui commandait l'armée de squelette, elle était étrangement en retrait, tout au fond de la vallée, expliqua Lirinah.

- Et vous n'avez pas exploré plus loin dans la vallée, ou vous étiez vraiment tout au fond ? Demanda Edris.

- Non je ne pense pas qu'on soit allé aussi loin, répondit Azéris. Après tout, on n’était même pas censé combattre, la Reine nous avait juste envoyé en reconnaissance.

- Dans ce cas, je maintiens que remonter la vallée reste notre meilleure option, conclu Edris. Elle est creusée en ligne sans le moindre croisement, donc s’il y a une caverne ou quoique ce soit ressemblant à un passage secret inhabituel, impossible qu’il nous échappe si on étudie toute la vallée avec précision.

- Ça va nous prendre des jours, voir des semaines cette solution ! Répliqua Kendraff.

- Pas du tout, on sait déjà à quelle partie de la vallée on va pouvoir commencer les recherche, expliqua Edris. On va repartir de la zone où la liche fut vaincue et avancer en conséquence. Par contre prenez de quoi vous tenir chaud, les nuits dans le désert peuvent être très froides et nous risquons d’y dormir à plusieurs reprises. Et il nous faudrait aussi de quoi allumer des feux une fois dans la vallée, car la zone est peu favorable au bois.

Le lendemain, les six aventuriers reprirent leur route aux premières lueurs du jour. Toute l'équipe était d'un calme étrange et très sérieux en entrant dans la vallée, car la vallée en question étant censée avoir été vidée par les trois aventurières, ils n'étaient pas plus détendus pour autant en raison de l'importance de leur mission. Les premiers kilomètres s'étaient parcourus dans le calme, sans le moindre danger. Certes, quelques petits groupes de cinq ou six momies se présentèrent face à eux, mais rien d'anormal dans la vallée. Cependant, au bout d'une dizaine de kilomètres supplémentaires, ils commencèrent à avoir de quoi s'occuper plus sérieusement : une vingtaine de squelettes venaient les encercler et les attaquer, alors que le groupe de combattant les pensait en retraient au fond de la vallée. Les six aventuriers formèrent un cercle pour laisser les squelettes s’approcher d’eux puis, lorsqu’ils furent à portée de leurs lames, ils les firent tomber sous leur coup en visant les têtes afin de renvoyer les mort-vivants à l’état de poussière. L’affrontement fut rapide et à sens unique en faveur des aventuriers, en raison de la faiblesse ainsi que de la lenteur des squelettes mais à peine eurent-ils parcourus une demi-douzaine de kilomètres, qu’une nouvelle vague de sac d’os leur tomba dessus.

Ils éliminèrent leurs ennemies aussi rapidement que les précédents, et bien que peu nombreux par raid, les squelettes en devenaient gênant pour les aventuriers car ces raides venaient régulièrement ralentir leur progression. De plus, ils furent contraints d’interrompre leur avancée afin de trouver un abri pour la nuit, afin de se protéger d’un risque d’attaque nocturne. Ils finirent par trouver refuge dans un ancien temple abandonné dédié à Anubis, et ils y établirent un camp sécurisé pour la nuit. Bien que peu prudent en intérieur, ils allumèrent tout de même un feu dans le temps afin de pouvoir consulter une carte, et ainsi faire le point sur cette première journée. Contrairement au premier passage des aventurières dans la vallée, leur progression fut très lente afin de remonter la piste des squelettes tandis que les trois jeunes femmes avaient avancées à couvert afin d’éviter toute confrontation inutile. Ce soir-là en examinant une carte en sa possession, Edris réussi à déterminer leur position dans la vallée en se basant sur un temple abandonné et en ruine d'où ils avaient établis leur camp, et comprit alors qu’ils n’avaient parcouru qu’un tiers de la vallée.

Après une nuit calme durant laquelle ils s’étaient relayés par binôme pour monter la garde, ils reprirent leur chemin aux premières lueurs de l’aurore, bien décidés à avancer le plus possible dans leur recherche avant la fin de la journée, ne sachant pas s’ils pourraient à nouveau trouver un endroit sécurisé pour la nuit. Après avoir parcouru une vingtaine de kilomètres, Azéris reconnu alors le lieu où elles avaient affrontées la liche. Seulement, elle ne s’en était pas rendu compte plus tôt car pour éviter les combats, elles avaient contourné temples et pyramides sur leur chemin. En voyant cela, elle et Lirinah furent alors saisies de désespoirs car elles pensaient avoir affrontées la liche au bout de la vallée. En faisant le point sur leur situation, les aventuriers commencèrent par chercher volontairement des groupes de squelettes sur leur chemin, mais ils ne se confrontaient qu’à de petits groupes ne dépassant que rarement la vingtaine d’individus. Ces petites unités étant bien trop dispersées et désorganisées, elles ne permettaient pas de fournir la moindre piste sur le lieu où pouvaient être caché la portes.

À la fin de la journée, ils avaient parcourus une bonne cinquantaine de kilomètres, ralentis par de nombreux combats courts et infructueux. Cependant, cette fois-ci ils se retrouvaient contraints de dormir à découvert au milieu d’une vaste étendue de sable. Leur premier réflexe fut d’organiser leur camp, en commençant par allumer un feu de camps avec une réserve de combustible emportée avec eux. Ensuite, ils s’allongèrent en cercle autour du feu après avoir organisés les tours de gardes, ils s’endormirent armes aux mains à l’exception de Lirinah et Rézia qui eurent droit au premier tour de garde. Les deux jeunes femmes restèrent dans un grand silence sans rien trouver à se dire, attendant que le temps passe et à alimenter occasionnellement le feu de camp durant trois heures, jusqu’à ce qu’elles fussent relayées par Kendraff et Adarius. Seulement, pendant que la relève eût lieu des bruits de pas se firent entendre tout autour de leur camp et bien qu’ayant entendu arriver leurs ennemies, ils furent tout de même surpris par leurs assaillants car les squelettes ayant le pas léger par manque de poids : ils eurent une mauvaise perception de la distance les séparant des squelettes et se retrouvèrent alors rapidement encerclés par une cinquantaine de squelettes.

Les aventuriers eurent alors le réflexe de charger les squelettes avant que ceux-ci ne soient à leur contact, car ils devaient aussi couvrir Azéris et Edris n’ayant pas encore eut le temps de lever. Kendraff sectionna les colonnes vertébrales de quatre squelettes grâce à son élan, et au tranchant de ses épées. Puis, Lirinah le contourna pour faire une percée tandis dans les rangs des squelettes, en faisant passer sa lame à travers deux squelettes. Adarius et Rézia de leur côté repoussaient des squelettes en combattant dos à dos, alors qu’Edris et Azéris se levèrent puis chargèrent à leur tour les rangs adverses. Edris fit alors sauter la tête de trois squelettes d’un puissant coup circulaire de sa hallebarde, tandis qu’Azéris en décapita deux d’un rapide coup de son cimeterre. Le combat ne dura pas plus d’un quart d’heure car les squelettes, bien que nombreux restaient de faibles adversaires. Cependant, la nuit fût alors des plus dure pour eux car à peine une heure après leur affrontement, une nouvelle vague de squelettes se fit entendre et leur tomba dessus mais fut rapidement repousser car les six aventuriers n’ayant pas réussis à se rendormir, ce qui leur permit de réagir rapidement.

Au matin, ils repartirent d’un pas mou et nonchalant avec de grosse cerne sous les yeux par manque de sommeil, car les raides de squelettes sur leur camp se répétèrent presque toute la nuit. Mais bien que fatigante, la nuit qu’ils venaient de passer eût au moins l’avantage de leur indiquer qu’ils étaient sur la bonne voie car malgré les assauts répétés des mort-vivants, la vallée en était encore fortement remplie sur leur chemin. Les groupes de squelettes étaient cette fois-ci moins fréquent mais plus nombreux, organisés tout le long de la vallée en postes de gardes à intervalle régulier. Avant de se confronter au premier groupe de garde mort-vivants, les six aventuriers se restaurèrent à couvert d’un grand rocher à une trentaine de mètres de leur ennemies. Puis, ils attendirent que la patrouille soit passé dos à eux et quand ce fût le cas, ils chargèrent et prirent leurs adversaires à revers afin de les écraser rapidement, ne leur laissant que peu de chance de se défendre. Ils avancèrent en répétant la même opération à chaque groupe de squelettes, jusqu’à arriver au bout de la vallée qui se terminait au pied d’une chaîne de montagne qui formait alors un immense arc de cercle dont le centre s'étendant en longueur sur plusieurs dizaines de kilomètres vers l’arrière.

Les lieux autours du pied de la montagne grouillaient de squelettes, si bien qu’il était impossible aux aventuriers de définir d’où pouvait bien arriver les mort-vivants. Azéris pensa alors à chercher un passage dans la montagne ayant la forme d’une caverne car, elle pensa à la description qu’avait Lirinah de la tanière des homme-lézards en Bretagne. La jeune femme scandinave pensa alors que l'entrée du repère ennemie avait plus de chance de se trouver vers l'intérieur du demi-cercle montagneux, là où la surface de roche était à la fois la plus haute, la plus large et la plus allongée. Cependant, pour avoir un minimum de visibilité sur le pied de la montagne, il leur fallait avant tout éliminer une bonne centaine de squelettes qui occupaient la zone. Sachant ce qui arriverait s’ils affrontaient tous les squelettes en même temps, ils foncèrent les premiers sur les mort-vivants et les firent tomber les uns après les autres avant que ceux-ci n’aient le temps de riposter. Passant entre les squelettes pour éviter leurs coups et les désosser rapidement, ils décimèrent les rangs adverses au bout d’une demi-heure de combat. Ayant enfin le champ libre, ils se répartirent sur tout le pied de la montagne à la recherche d’une ouverture mais cela, sans le moindre succès après plusieurs heures à examiner la zone.

Pourtant, l’idée de la caverne dans la montagne restait pour eux la meilleure piste qu’ils avaient envisagée, ce qui incita les aventuriers à poursuivre leur raisonnement et d’insister dans leur recherche. À la fin de la journée, alors qu’ils tombaient de sommeil et d’épuisement, ils virent alors un passage s’ouvrir dans la montagne d’où sortir une nouvelle vague de squelettes. Le mécanisme d'entrée se limitait à un gros rocher sphérique, roulant sur le côté pour ouvrir ou fermer l'accès à la caverne. Ils y virent alors la solution à leur problème et éliminèrent le groupe de mort-vivant qui venait d’arriver, puis allèrent de cacher à l’écart de la montagne après avoir balisé l’entrée de la caverne pour la retrouver le lendemain. Ils eurent à nouveau la chance d’une nuit calme comme au premier soir, puis au matin ils attaquèrent immédiatement les squelettes et firent rapidement place nette. Ils attendirent ensuite que le passage s’ouvre à nouveau pour laisser passer des squelettes, et en profitèrent alors pour entrer dans la caverne pour y chercher la porte s’y cachait. Lorsqu'ils furent dans la caverne, ils s’aperçurent rapidement que celle-ci n'était qu'une façade : elle servait surtout à dissimuler un grand escalier menant à un réseau de galeries souterraines qui s'étendait sous la montagne elle-même.

Ils descendirent l’escalier pour constater que les galeries faisaient communiquer entre elles de nombreuses salles creusées grossièrement dans la roche, dont les parois étaient ondulées par des morceaux de pierre ressortant en pointe et qui étaient éclairées par des sphères lumineuses sur les murs ce qui n'avait rien de naturel : si la porte était bien cachée, les indices prouvant son existence sous les roches l'étaient beaucoup moins. Ils commencèrent par suivre un couloir menant à une grande salle de la quelle partait plusieurs galeries formant des couloirs. L'arrivée des aventuriers sur place fut vite remarquée, car arrivant dans la grande salle ils se retrouvèrent massivement encerclés par des squelettes. Puis, pour couronner le tout alors qu'ils devaient lutter contre une marée d'os, une autre vague d'assaillant arriva alors par l’escalier avec lequel ils étaient descendus sous terre, mais à leur grande surprise ce n'étaient pas des squelettes. Ces nouvelles créatures débarquant dans la salle avaient la forme d'animaux marchant sur deux pattes, attaquant sauvagement par instinct, sans armes ni armures. Cependant, les aventuriers furent encore plus troublés par la suite des événements, car les créatures venaient de charger les squelettes, n'ayant que faire des aventuriers qui purent sortir de l'encerclement et rejoindre une autre salle vide. Devant ce scénario plus qu'inhabituel, les aventuriers eurent besoin de faire un point urgent sur ce qu'ils venaient de vivre :

- Quelqu'un peut-il me dire ce qu'il vient de se passer ? Demanda Kendraff encore sous le choc de la surprise.

- Je suis d'accord, ajouta Lirinah. C'était quoi ces créatures, et pourquoi ont-elles attaquées les squelettes mais pas nous ?

- On aurait dit des chacals, mais en beaucoup plus grand et plus gros, répondit Azéris.

- Tu es devenu folle ? Lui demanda Rézia. Des chacals, sur deux pattes ?

- Et alors ? Répliqua Azéris vexé. Le dieu Anubis est bien représenté par un homme ayant une tête de chacal !

- Sauf que là, il n'y avait aucune partie humaine, rappela Lirinah.

- Peut-être que ces chacals ont mutés sous l’influence du dieu Anubis justement, suggéra Edris. Ce ne serait pas idiot comme raisonnement, et si c'est vrai ce serait plutôt rassurant.

- Et en quoi ce serait rassurant ? Demanda Adarius.

- Parce qu'ils ont attaqués les squelettes, et s'ils sont bien une création d'Anubis, cela veut dire que les dieux nous soutiennent dans notre mission, expliqua Edris. Voilà ce qui est rassurant.

- Dans ce cas, puisque les squelettes sont occupés, on pourrait se séparer en trois équipes pour chercher la porte ? Proposa Kendraff.

- Bonne idée, mais qui ira avec qui ? Demanda Azéris.

- Pas besoin de poser la question ! S'emporta Rézia. Cela me paraît évident à moi. Viens ici toi !

Tandis que Rézia attrapa Adarius par le bras pour explorer l'une des galeries, les quatre autres aventuriers restèrent figés de surprise devant cette scène. Rézia avait agi sans réfléchir et tenta d’user de ce prétexte pour accomplir son second objectif : celui que lui avait imposé sa famille vis-à-vis d’Adarius. Cependant, l'ambiance n'était pas bonne pour le reste du groupe qui ne semblait pas du tout avoir prévu ces équipes. Kendraff qui s'était tout de même retrouvé avec Lirinah, chercha à comprendre ce qui était passé par la tête de la jeune fille romaine mais ni lui, ni Lirinah n’arrivait à comprendre son raisonnement. De leur côté aussi, Azéris et Edris trouvèrent plus que suspicieux le comportement de Rézia, bien qu’elle agît avec trop de précipitation car elle et Adarius avançaient côte à côte sans se dire un seul mot. Ce qu’aucun ne comprenait, c’était comment la jeune femme ayant tant de rancœur envers Adarius, l’avait choisi sans hésiter comme coéquipier contre toute attente. Se méfiant alors de Rézia, ils se promirent de tenir à la jeune femme sous surveillance dès qu’ils l’auraient retrouvés. Alors qu'ils discutaient, Kendraff et Lirinah furent interrompus par une vague de squelettes qui les attaqua lorsqu'ils se trouvèrent au milieu de la galerie qu'ils exploraient. Les deux aventuriers se retrouvèrent vite à nouveau encerclé, sans solution de repli, ni espoir d'une seconde intervention divine, ce qui n'empêcha pas Kendraff de faire des commentaires inutilement pendant que tous les deux combattaient dos à dos :

- Au moins on pourrait penser que c'est la bonne galerie, puisqu'elle semble être bien défendue.

- Tu ne pouvais pas attendre qu'on se soit sortie de cette galère avant de dire ça ? Répliqua Lirinah. Ce n'est vraiment pas le moment de discuter, et puis rien ne nous dit que les deux autres équipes ne sont pas elles aussi attaqués.

-J'espère que non, leur aide sera plus que bienvenu, répondit Kendraff.

Kendraff s’estimait chanceux, car il semblait avoir était entendu par le destin : Adarius, Rézia, Edris et Azéris qui arrivèrent au bon moment pour briser l'encerclement subit par leurs deux amis. Les rangs ennemis brisés, ils purent reprendre une formation plus stratégique, avec Edris et sa lance de face, soutenu par Kendraff, tandis que les quatre aventuriers attaquèrent sur les angles. Après une demi-heure de combat acharné, les six aventuriers finirent par avoir raison des squelettes qui leur barraient la route. Après avoir fait un bilan collectif des galeries explorées, le fait que celle où s'étaient engagés Kendraff et Lirinah soit la seule à avoir été défendu par des squelettes, cela donna raison à Kendraff: cette galerie était la plus susceptible de les conduire à la porte. Cependant, avant de continuer leur progression, Edris insista pour régler un certain détail avec Rézia:

- Rézia, la prochaine fois qu'on devra former des groupes séparés, évite de n'en faire qu'à ta tête ! Sauf pour Kendraff et Lirinah, ce n'était pas les meilleurs choix de groupe qu'on a eu. Toi et Adarius êtes les plus jeunes et les moins expérimenté de l’équipe. Vous n’auriez pas dû partir de votre côté, c’était dangereux cette idée.

Se rendant compte de son erreur, Rézia ne dit rien de plus que les excuses qu'elle adressa à ses équipiers, mais rougie de gêne jusqu'à avoir le visage rouge comme une tomate. Le reste de l'équipe n'insista pas plus sur cet incident mais étaient désormais vigilant envers elle, tandis qu’ils reprirent leur progression en direction de leur objectif : la porte. Cependant, un détail important à leur mission semblait leur avoir échappé.... .

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