Chapitre 2 : Demi-finales et duel entre amies

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La première demi-finale allait commencer, et Lirinah ressentait un fort pincement au cœur. Ce sentiment de malaise était dû au fait que Lirinah allait relever l'un des plus grands défis de sa vie : affronter des monstres était une chose, mais affronter une amie dans un véritable duel en était une autre. Cependant, elle n'avait pas non plus l'intention d'abandonner pour cela, ni de briser son amitié avec Azéris. C'est pourquoi elle profita des quelques minutes, dont elle disposait avant le début du combat, pour clarifier la situation avec Azéris mais surtout pour bien se mettre en condition psychologique pour le combat :

- Ne m'en veux pas pour ce combat, mais j'ai bien l'intention de le gagner, tout comme ce tournoi, annonça Lirinah.

- Toi aussi, j'espère que tu me pardonneras si je te blesse, lui répondit Azéris.

Les deux amies se faisaient face dans l'arène, prêtent à en découdre, tandis que dans les gradins deux spectateurs semblaient captivés par ce duel, peut être autant ou plus que les deux guerrières elles-mêmes.

- Dommage pour Liry, mais c'est Azéris qui va gagner ce combat, et remporter ce tournoi, déclara Edris.

- Tu te trompes c'est Liry qui va gagner, répondit Kendraff. Je sais de quoi elle est capable, car je l'ai personnellement entraîné, je lui ai tout appris.

- J'ai aussi formé et entraîné Azéris au combat, je sais donc de quoi elle est capable et qu'elle battra Liry, répliqua Edris.

- Regardez donc le combat ! Les coupa Adarius. On ne pourra être fixé que par le résultat du combat, et non par vos paroles.

Au signal de début du combat, un duel rapide et brutal s'engagea entre les deux jeunes femmes. D'un bond, Lirinah attaqua d'une frappe verticale en direction d'Azéris qui l'esquiva, mais Lirinah enchaîna immédiatement avec un coup d'épée horizontal qu'Azéris bloqua sans la moindre difficulté. Puis ce fut Azéris qui attaqua ensuite des plusieurs frappes en diagonales, que Lirinah esquiva les unes après les autres avec souplesse et facilité. Les deux combattantes étant de force égale, le combat s'enlisa dans des échanges de coups et d'esquives, sans qu'aucune des deux ne réussissent à prendre l'avantage sur l'autre. Et pourtant, aucune des deux combattantes ne semblaient se donner à fond dans ce duel, ce qui commença à les énerver toute les deux.

Azéris attaqua en force, d'abord d'une frappe verticale, puis d'une attaque horizontale, que Lirinah bloqua mais fut obligée de reculer sous la force des deux coups parés. Puis ce fut Lirinah qui laissa à son tour exploser toute sa puissance, dans une série de coups horizontaux qu'Azéris bloqua avec autant de force, ce qui provoqua une série de chocs brutaux entre les armes des deux jeunes femmes. Lors d'une dernière attaque puissante d'Azéris, l'épée et la dague de Lirinah lui échappèrent des mains, et furent projetées sur le sol de l'arène, plusieurs mètres loin derrière Lirinah. Cependant, la jeune guerrière scandinave ayant retenue une intéressante leçon de la finale de Kendraff, elle tenta alors de désarmer son adversaire en pensant avoir l’avantage au combat à main nue. Lorsqu’Azéris tenta un coup d’estoc dans sa direction, Lirinah esquiva puis frappa avec la paume de sa main dans l’articulation du poignet de son adversaire tout comme Kendraff le lui avait appris, ce qui fit lâcher avec son cimeterre à la guerrière égyptienne, la désarmant avec une facilité déconcertante.

Désarmées toute les deux, les deux jeunes femmes se lancèrent alors dans un duel à main nue. Lirinah et Azéris s’échangèrent coup de poing et coup de pied pendant plusieurs minutes, mais à nouveau sans succès car chacune esquivait ou bloquait les coups de l'autre. À la grande surprise de Lirinah, Azéris se défendait très bien sans son arme et ses attaques étaient aussi précises que puissantes. Cependant, à mesure que le combat se poursuivait, la fatigue commençait à gagner les deux jeunes filles, qui finirent par laisser tomber la défense pour ne faire que s'attaquer. Chacune frappait l'autre à grand coup de poing dans le ventre et le visage, c'est ainsi que le combat touchait à sa fin, par un duel d'endurance : chacune encaissait autant de coup qu'elle en donnait. Finalement, lors d'une dernière attaque de chaque côté, chacune des deux combattantes envoya simultanément son poing dans la mâchoire de l'autre, et les deux jeunes filles tombèrent au sol en même temps. Mais alors que les deux jeunes femmes étaient allongées au sol, ce fut Azéris qui furent la première à se relever. Cette dernière, plus âgé que Lirinah et ayant une carrure musculaire plus développée qu'elle, avait frappé plus fort et mieux encaissé les coups que la jeune guerrière scandinave, et l'avait emporté sur cet avantage : sans que Lirinah ne s'en aperçoive, elle avait fait exactement ce que voulait Azéris en se lançant dans un duel de force pure.

Lirinah était restée cloué au sol, toujours consciente et capable de parler mais pas de se relever immédiatement ce qui fit qu’un arbitrage fut donné pour mettre un terme au combat et désigner l’égyptienne gagnante du combat. Azéris, épuisée après avoir remportée son combat, aida Lirinah à se relever et tandis qu’elle l’aidait à marcher pour rentrer en salle d’attente, elle en profita pour féliciter la guerrière scandinave :

- Bravo tu as été géniale, c'était vraiment un combat très serré, déclara Azéris.

- Merci, mais cela ne change rien au fait que c'est toi la gagnante, félicitation pour cette victoire, lui répondit Lirinah en souriant pour ne pas montrer sa déception d’avoir perdu.

- On pourra toujours remettre ça à la prochaine occasion, lui proposa Azéris.

- Ce sera avec grand plaisir, répondit Lirinah.

Tandis que les deux premières demi-finalistes quittaient l’arène de combat, Kendraff se leva brusquement à la surprise de ses coéquipiers qui ne comprenaient pas ce qui se passait. Lirinah battue, il était persuadé que le seigneur et la dame de l’Ouest ainsi que le prince des terres insulaires ne rateraient pas l’occasion de la récupérer. Les mains sur ses épées courtes à moitié dégainées, il se mit alors à observer la tribune officielle pour anticiper les mouvements des hommes de son clan, mais à sa grande surprise personne ne quitta sa place. Cependant, le père de Lirinah et le prétendant qu’il lui avait choisi restèrent à leurs places, indignés et furieux comme si on les avait forcés à l’inaction. À ce moment-là, Kendraff fut sûr et certain que ce tournoi cachait quelque chose car jamais les parents de Lirinah n’auraient ratés une telle opportunité. Il comprit alors beaucoup mieux la réaction des aventuriers vétérans ayant tous refusés de participer au tournoi. Cependant, Adarius et Edris n’avaient quant à eux pas manqués le comportement étrange de leur coéquipier et lui demandèrent de s’expliquer :

- Qu’est-ce qui te prend à la fin ? Lui demanda Edris. Tu ne peux pas dégainer tes lames ici en plein public. Tu te rends compte que tu risques d'attirer l'attention sur nous ?

- Je ne les ai pas dégainées, répondit Kendraff. Et puis je peux juste te dire que cette histoire de tournoi pue vraiment le piège.

- Tu as une preuve de ce que tu avances ? Demanda Adarius.

- Oui mais je ne peux pas vous dire ce que c’est sans trahir quelqu’un, expliqua Kendraff.

- Tu parles de Liry ? S’étonna Adarius. Je ne vois pas le rapport entre une aventurière de dix-huit ans, et une le fait qu’il y a un piège dans cette histoire de tournoi. Va falloir être plus précis.

- Je ne peux pas vous expliquer le lien entre Liry et cette histoire, insista Kendraff. Je peux juste vous dire que lorsqu’elle a perdu son combat, elle n’aurait pas dû pouvoir repartir avec Azéris sans être arrêtée. Pourtant ce fut quand même le cas et il ne s’est étrangement rien passé.

Au moment où il prononça cette dernière phrase, Kendraff se figea immédiatement de peur d’en avoir trop dit. Cependant, il lui fallait absolument faire comprendre à ses équipiers les raisons de son geste, sachant qu’ils ne laisseraient pas passés cela sans une bonne explication. Pourtant, ce fut Edris qui se manifesta à son secours en faisant comprendre à Adrius de ne pas insister plus que cela. Le guerrier égyptien avait rapidement deviné le problème de Kendraff, ayant le même vis-à-vis d’Azéris sachant que la reine d’Égypte avait également fait le déplacement jusqu’à Rome. Si Azéris avait perdu le combat, il en serait alors lui aussi arrivé à cette même conclusion que Kendraff si Azéris n’avait été arrêté sur ordre de la reine, et aurait sûrement tenté de se justifier sans donner de raison concernant la guerrière égyptienne.

Du côté de la tribune officielle, par chance pour Kendraff qui aurait pu être accusé d’attentat si d’autres avaient vus son geste, personne en dehors de son père ne l’avait vue commencer à dégainer ses lames. Puis, alors que la seconde demi-finale allait commencer, deux autres personnes du côté de la délégation romaine se levèrent et se rapprochèrent du bord de l’arène, tandis que les deux combattantes arrivèrent. L’un très vieux et habillé en sénateur, et l’autre plus jeune mais ayant tout de même la quarantaine ayant son œil gauche bandé, laissant tout de même voir la cicatrice d'une masse d'arme ayant frappée à cet endroit. L'homme en question portait l'uniforme d'un général romain, ceux commandant une légion entière. Et à en juger par leur réaction, il ne faisait aucun doute que c’était le combat de la jeune Rézia qui les intéressaient. Cependant, une chose n’allait chez la guerrière romaine : alors qu’elle n’était que fureur depuis le début du tournoi, et combattait toutes ses adversaires avec beaucoup d’assurance, elle tremblait à présent comme une feuille face à l’amazone.

Cette situation pouvait certes, paraître étrange pour le reste du public mais pour la guerrière spartiate qui les accompagnait et les regardait depuis le vestiaire, ce qu’elle voyait était plus que normal pour elle. Elle accompagnait déjà l’amazone depuis trois ans lorsqu’elles rencontrèrent Rézia, qui avait quitté Rome avec une simple armure et une épée courte sans même savoir s’en servir ni se débrouiller seule. Lorsqu’elle conta son histoire et ses objectifs aux deux femmes, ces dernières eurent pitié d’elle et la prirent sous leur protection. C’est l’amazone qui se chargea alors de former Rézia, qui en jeune fille de bonne famille eut beaucoup de mal à tenir le rythme. La peur de la jeune femme vis-à-vis de son adversaire de demi-finale lui venait de cette époque, durant laquelle l’amazone s’était montrée un maître dur et impitoyable durant des mois entiers. Ce fût uniquement grâce à la guerrière spartiate, qui tenait l'amazone en respect et tempérait la brutalité de son enseignement, que la jeune fille avait pu éviter les pires blessures durant son apprentissage. À la grande surprise d'Azéris et Lirinah regardant les deux adversaires face à face dans l'arène, elles s’aperçurent que la guerrière spartiate se tenait à côtés d'elle, son visage ayant repris une couleur normale tandis que son regard était sérieux et sévère à la vue du combat à venir.

Bien que connaissant que très bien la puissance de l’amazone et l’écart de niveau les séparant toutes les deux, bien qu'apeurée de l’affronter la guerrière romaine resta tout de même face à elle et prête à lui tenir tête. Au signal du début du combat, malgré ses frêles jambes tremblantes, la jeune femme romaine se lança à l’assaut de l’amazone en tentant un coup d’estoc rapide. Mais son adversaire n’ayant aucun mal à lire ses mouvements et ses intentions, se contenta d’esquiver puis de répondre par un simple coup de genoux dans le ventre de la jeune romaine. Puis, plutôt que de poursuivre sur sa lancée alors qu’elle avait pris l’avantage sur son adversaire, l’amazone se recula étrangement pour laisser son adversaire reprendre son souffle. Rézia ne réfléchissant en aucun cas au comportement de son adversaire, elle repartie sans hésitation à l’attaque : elle fonça tête baissée vers la guerrière amazone et sauta dans sa direction pour lui porter un coup d’épée vertical. L’amazone esquiva facilement en pivotant sur sa jambe gauche, laissant la guerrière romaine s’écraser les genoux au sol emportée par son propre élan, puis l’envoya valser d’un puissant coup de pied dans la mâchoire.

Cette fois-ci la guerrière amazone ne se recula pas mais au contraire, elle s’approcha de son adversaire et la releva en l’attrapant brutalement par les cheveux. Mais elle plutôt que de frapper immédiatement son adversaire, la guerrière amazone approcha sa tête de l’oreille droite de la romaine et murmura à son oreille. Puis, elle lui donna un violent coup de tête dans le nez et le lui cassa tout en l’envoyant chuter au sol sur le postérieur. La guerrière romaine roula vers l’arrière sur son épaule gauche pour se relever à distance de son adversaire, puis resta à distance et attendit une ouverture d’attaque. Apparemment cela avait un lien avec les paroles que l’amazone avait murmurée à son oreille, car celle-ci se mit à sourire avant d’attaquer. Celle-ci fonça sur Rézia, puis elle glissa sur son flanc droit et vint lui percuter la hanche de son arme, déséquilibrant la guerrière romaine qui tomba au sol sur l’épaule.

Cependant, cette fois-ci Rézia avait calmement analysé la situation et avait volontairement prit le coup, afin d’utiliser l’élan de l’amazone contre elle : au moment où elle toucha sa cible, la guerrière amazone fut percutée au niveau du nez par l’épée courte de la guerrière romaine, qui avait abaissée son arme au dernier moment. Malgré qu’elle eut enfin réussi à porter un coup à son adversaire, la guerrière romaine ne fut pas plus avantagée par la situation car son adversaire, étant bien plus résistante qu’elle, s’était déjà relevée et au moment où Rézia se releva, elle fut frappée brutalement dans les côtes par l’arme de l’amazone. Puis, celle-ci fit immédiatement pivoter son arme pour envoyer sa seconde lame dans le ventre de la guerrière romaine. Le souffle coupé, cette dernière tomba à genoux au sol, se tenant le ventre de douleur. Puis, l’amazone marqua une pause dans le combat pour adresser un message Rézia, cette fois-ci à voix haute :

- Ce combat a assez duré, tu as peut-être bien progressé mais tu n’es toujours pas de taille contre moi et tu es bien trop inexpérimenté. Ta place en demi-finale n’es dut finalement qu’à la chance. Je vais donc abrégé notre affrontement.

Cette déclaration fut alors une réponse significative, à la durée étrangement longue d’un combat à sens unique. L’amazone aurait aisément pu battre son adversaire en quelques minutes, mais elle voulait évaluer les progrès de la jeune guerrière romaine durant ce combat. Elle lui avait même murmurée des conseils à l’oreille pendant le combat, afin d’avoir un peu plus de résistance face à elle mais en vain, car l’écart de niveau entre elle et son élève était bien trop grand. Rézia était toujours à genoux face à son adversaire mais avec les larmes aux yeux : bien que les mots de l’amazone soit dure envers elle, la guerrière romaine était surtout triste et énervée vis-à-vis d’elle-même ainsi que de son impuissance dans ce combat. De son côté, la guerrière spartiate avait le regard de plus en plus dur vis-à-vis de l'amazone, à mesure que le combat se prolongeait et faisait souffrir la guerrière romaine. Dans un dernier geste de désespoir, elle se refusa à abandonner et attaqua l’amazone de toutes ses forces d’une puissante frappe horizontale avec son épée courte.

L’amazone ne souriait plus malgré la combativité de son adversaire, bien au contraire ce fut avec un visage grave qu’elle bloqua l’attaque de la guerrière romaine. Puis, elle désarma Rézia puis la repoussa en arrière avant de faire pivoter son arme d’un geste rapide, et vint frapper avec force la démarcation entre l’épaule droite et la nuque de la guerrière romaine. Cette dernière se retrouva assommée net par l’impact de l’arme et tomba inconsciente au sol. L’amazone ramassa alors le corps de la jeune fille, et l’emmena sur son épaule jusqu’au vestiaire. Lorsqu’elle entra dans la pièce, elle tomba nez à nez avec la guerrière spartiate qui bondit d'un coup sec sur elle, lui assénant un puissant coup de poing qui fit reculer de plusieurs mètre l'amazone quand celle-ci le para avec son avant-bras. Sur le coup, Azéri se rendit compte que l'état d'ébriété persistant de la guerrière spartiate avait compté énormément sur sa victoire, et que son adversaire n'avait pas pris le tournoi au sérieux : si elle avait été dans son état normal, et qu'elle s'était donné à fond, la guerrière spartiate aurait sûrement fait face à l'amazone en finale. Mais surtout, elle semblait mécontente de la conclusion du combat, et se mit alors à demander une explication à sa coéquipière :

- Il fallait vraiment que tu sois si dur avec elle ? Elle est encore jeune, et tu aurais pu être plus indulgente et au moins éviter de la rabaisser.

- J’aurais pu en effet, répondit l’amazone. Cependant, il vaut mieux pour elle la mettre face à face avec sa faiblesse, que de la laisser se croire plus forte qu’elle ne l’est.

- Tu aurais pu le dire autrement, insista la guerrière spartiate.

- J’aurais pu, tout comme j’aurais pu ne rien dire et la ménager, répliqua l’amazone. Mais cela n’aurait pas été une bonne chose pour elle. À la laisser présumer de ses capacités, je l’aurais laissé se mettre en danger. Mieux vaut être franche avec elle que de la laisser se faire tuer par son ignorance. Et toi, tu es mal placé pour me juger, tu as été minable dans ce tournoi, et tu m'as privé d'une finale contre toi !

Puis, l’amazone se tourna alors vers Azéris sa toute dernière adversaire du tournoi. Elle regarda avec intérêt la guerrière égyptienne, puis lui adressa un message avant qu’elles soient appelées à se faire face dans l’arène :

- J’espère que tu m’offriras un beau combat en finale. Je n’ai pas eu le droit à beaucoup de résistance jusqu’à maintenant et j’en suis très déçu.

Azéris se contenta de lui répondre poliment avec un sourire, puis alla profiter du temps de repos accordé aux deux finalistes avant le début du dernier duel. Bien qu’elle puisse paraître arrogante, Azéris trouva l’amazone très mature et très calme. La guerrière égyptienne était impatiente de lui faire face en finale, espérant bien avoir une confrontation des plus mémorables pour son dernier combat, mais visant avant tout la victoire.

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