Chapitre 1 : Second tournoi et tentions

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Lorsque les trois aventurières se levèrent le matin du second tournoi, elles allèrent tranquillement prendre un petit déjeuné. Les garçons quant à eux, dormaient encore car ils avaient encore besoin de récupérer du tournoi de la veille, et les filles n'avaient pas voulu les réveiller. Tandis qu'elles mangeaient, elles furent rejointes par Kendraff, Edris et Adarius. Cependant, lorsque le guerrier romain fit son entrée dans la salle de restauration de l’auberge, un trio de guerrière ayant changé d’auberge la veille se leva et s’avança dans leur direction. Le groupe se composait d’une amazone d’une vingtaine d’années avec des yeux couleurs orangées ainsi que des cheveux roux et d'une grande taille d’environs un mètre quatre-vingt, ayant une musculature développée masquant sa féminité à l'exception d'une poitrine avantageuse. L'amazone était vêtue d'une toge verte se terminant en pagne en dessous du bassin, de botte et d'une cuirasse renforcée de deux plaques d'argents pour protéger sa poitrine. Ses avant-bras et ses tibias protégés eux de bracelets et de jambières n bronze.

La seconde femme du trio était une spartiate d’environs dix-huit ans à la tenue légère recouverte de plaque de bronze couvrant sa poitrine, ainsi que des bracelets et jambières en argent, rappelant la tenue de combat des soldats de sparte, mesurant un mètre soixante-dix plus féminines malgré une musculature visible mais plus plate que sa camarade. La spartiate avec les yeux bleus pour des cheveux châtains mi-long, attaché en arrière faisait se retourner les têtes sur son passage pour deux raisons. La première fut sa tenue qui ne portait que peu de vêtement, en dehors d'une demi-toge couvrant son torse, ainsi qu'un large slip de combat proche de celui porté par les lutteurs grecs et d'une paire de sandales. L'autre raison fut son visage et sa démarche : la jeune femme semblait avoir fait des folies la veille en termes de boisson, et semblait encore saoul au matin à la vue de son visage rouge et de sa démarche hasardeuse.

La dernière, une enfant en comparaison de ses deux coéquipières, était d’une jeune guerrière romaine d’environs quinze ans faisant d’elle la cadette du trio, mesurant un mètre soixante. L'adolescente avait des cheveux noirs coupé court avec maladresse, sans doute réalisé grossièrement avec une lame de couteau ou de dague, et des yeux couleur noisette. La jeune fille romaine s’avança alors d’un pas rapide vers un Adarius, encore à moitié endormie qui ne s’aperçut de sa présence que quand celle-ci lui donna sans prévenir une gifle très brutale qui fit trébucher ce dernier en arrière. Lorsqu’il regarda la jeune femme, le visage du guerrier romain se figea de stupeur comme si celui-ci venait de voir un fantôme, tandis que la jeune femme arborait un visage furieux à son égard. Kendraff et Edris ne bougèrent pas face à cette situation, qui les avait totalement pris au dépourvu et restèrent à regarder les deux romains avec étonnement. De leur côté, Azéris, Lirinah et Télia s’étaient levées de leurs chaises et s’apprêtaient à demander des comptes à la jeune fille lorsqu’une main arriva par derrière, saisissant Azéris par l’épaule. C’était celle de l’amazone qui avait fait ce geste pour retenir les trois jeunes femmes tandis que la spartiate riait de bon cœur de la situation. Puis, l'amazone se pencha vers elles et leur murmura juste les quelques mots suivants :

- S’il vous plaît, ne vous mêlez pas de ça, c’est une affaire personnelle.

Surprises, les trois jeunes femmes restèrent sur place pendant qu’Adarius, venant tout juste de se relever, reçu une seconde gifle puis une troisième mais continuait de regarder la jeune femme avec un regard effrayé, ne réagissant pas physiquement à cette agression. Devant le comportement du guerrier romain, tous eurent la même idée en tête : ces deux-là se connaissaient mais le reste du groupe ignorait la raison de cette succession de gifle. La seule chose qu’ils comprirent assez facilement, c’est qu’Adarius avait forcément la responsabilité de cette situation, vue la fureur sur le visage de la jeune fille. Cependant, ils ne mirent pas longtemps à obtenir une explication car après avoir fini de gifler Adarius, la jeune femme se mit enfin à prendre la parole pour hurler l’objet de sa rancœur à l’adresse du guerrier romain :

- Espèce de pourrie ! Tu reviens à Rome sans même venir me voir et t’excuser de m’avoir humilié ! Je devrais t’égorger sur place pour ce que tu m’as fait !

Adarius tenta vainement de s’expliquer et de plaider sa cause devant tous les locataires de l’auberge qui observaient la scène, partagés entre l’amusement et la curiosité :

- Je n’ai rien fait de mal je te rappelle…., balbutia tant bien que mal le jeune homme. Tu sais très bien que je n’ai fait que partir pour nous éviter une situation désastreuse.

- Rien de mal ? Répliqua la jeune femme en lui redonnant une gifle supplémentaire. Tu es parti du jour au lendemain sans rien dire alors qu’on devait se marier !

Suite à cette révélation soudaine, l’assemblée fut prise d’un étonnement collectif en regardant Adarius, et même ses équipiers en restèrent bouche bée à l'exception de la guerrière spartiate se tordant de rire au sol, tandis que le jeune garçon s’expliqua face à l’accusation de la jeune femme :

- Attend, je te rappelle que nos grands-pères en tant que sénateurs avaient arrangés ce mariage en contrepartie d’un vote commun pour arranger leurs petites affaires. En plus, on s’était mis d’accord sur le fait qu’aucun de nous deux ne voulait de ce mariage. Alors je ne vois pas en quoi de je t’ai humilié, au contraire j’ai agi dans notre intérêt.

- Tu te fous de moi ! S’indigna la jeune romaine. Tu pouvais partir quand tu le voulais mais au lieu de ça, tu as quitté Rome le jour de la cérémonie ! J’étais morte de honte car j’avais l’air d’une idiote devant tous les invités, pendant que mon fiancé m’avait laissé seule à la dernière minute, et sans prévenir !

- J’étais pourtant persuadé que ça serait mieux comme ça, répondit Adarius d’un air à la fois gêné et nonchalant.

La jeune femme ne supportant plus l’attitude d’Adarius face à elle, elle s’emporta et dégaina une épée courte dans la salle à manger de l’auberge. Cependant, l’amazone et la spartiate se jetèrent sur elle pour la stopper afin de la maîtriser, et tenter de la raisonner pour lui éviter de faire une bêtise. Puis, elles l’entraînèrent de force en dehors de l’auberge malgré sa volonté d’en découdre avec Adarius, mais elle ne put se défaire de l’emprise de ses équipières beaucoup plus grandes, et plus fortes qu'elle. De leur côté, les autres aventuriers restèrent un moment à observer Adarius, qui d’un signe de tête fit simplement comprendre à ses amis qu’il ne souhaitait rien dire de plus sur le sujet. Pourtant, ce qu’ils venaient de voir laisser les laissaient perplexes, surtout Lirinah qui comprenait à la fois la situation d’Adarius mais aussi, celle de la jeune femme romaine dont elle estimait la rancœur plus que légitime. Quant à Kendraff et Edris, ayant souvent entendu leur partenaire se plaindre qu’ils parlaient trop souvent de leurs amantes respectives, ils étaient curieux d’en savoir plus mais se contentèrent d’attendre et de voir comment allait tourner les événements.

Le groupe réussi finalement à terminer son repas dans le calme, puis ils prirent ensuite le chemin du Colisée. Une fois arrivée à l'entrée du Colisée les trois aventurières, pressées de se battre, se séparèrent de leurs amis tandis que ceux-ci allèrent prendre une place dans les gradins pour regarder les combats : toute une partie des premiers rangs avaient été réservés aux participants du premier tournoi. Les trois aventurières quant à elles, furent dirigées vers la salle d'attente tout comme leurs homologues masculins le jour précédent. Dans cette salle qui donnait un accès direct à l'arène, elles attendaient la fin des inscriptions. Elles étaient peu nombreuses, comparé au nombre d'aventurières présentes dans la cité : apparemment, les femmes aventurières étant moins nombreuses que leurs homologues masculins, et les aventurières chevronnée ayant aussi flairées une arnaque dans ce tournoi, seules les jeunes femmes combattantes étaient présentes. Seulement trente-deux participantes étaient inscrites pour ce second tournoi, soient deux fois moins que les hommes lors du premier. Et de plus, comme pour les hommes, afin d'avoir un nombre de participants cohérent pour organiser les combats, une limite de participant fut instaurée.

Elles retrouvèrent les trois aventurières qu’elles avaient rencontrées dans l’auberge, et remarquèrent que les nerfs de la guerrière romaine étaient toujours aussi à vif. Étrangement, elles étaient très curieuses d’en savoir plus sur cette affaire et se rapprochèrent donc afin de se renseigner, mais la guerrière amazone s’interposa entre elles et ses équipières. Les concurrentes passèrent ensuite aux choix des armes, et chacune se conforta sur son arme de prédilection à l’exception de Télia, qui à défaut de ne pas trouver la moindre arme de tir fut forcé de se rabattre sur une lame longue. Puis vint le moment du tirage au sort pour définir le premier tour des combats avec seize affrontements, où les trois aventurières furent soulagé de ne pas se confronter les unes aux autres dès le début du tournoi. La première à ouvrir la compétition fut la guerrière spartiate face à une compatriote grecque venue d’Athènes, avec une confrontation de style très opposé entre une lance pour la spartiate et une épée courte pour l’athénienne.

Azéris, se retrouva pour la suite après le deuxième combat face à une guerrière perse qui combattrait avec deux poignards face au cimeterre choisie par l’égyptienne. Pour Lirinah, elle devrait patienter jusqu’au septième duel face à une guerrière nubienne armée d’un javelot pour faire ses preuves. Pour Télia, son premier combat du tournoi allait se jouer au neuvième duel face à la jeune guerrière romaine enragée. Pour l’amazone, c’est au treizième combat qu’elle entrerait en piste avec une arme très spécifique : une lance dont le manche se terminait par une seconde lame à l’arrière. De plus, elle semblait ne pas craindre de prendre des coups car ses protections étaient minces. Elle ne portait que des protections légères en cuir au niveau des cuisses, des avant-bras et de la poitrine. Elle ferait face à une guerrière romaine armée d’un pilum, et équipé d’une tenue semblable à celle des officiers de la légion romaine, ayant un plastron d'argent pour principale protection. Dans les gradins, le public ayant apprécié le premier tournoi était alors en ébullition à l’idée de voir des jeunes femmes se confronter toute la journée. De leur côté, les trois aventuriers avaient eux aussi hâte de voir le résultat, si bien qu’ils se lancèrent dans leur pronostic pour savoir qui en sortirait gagnante :

- À votre avis, qui serait la favorite de ce tournoi ? Demanda Adarius ?

- Pour moi c’est Liry qui à toutes ses chances, répondit Kendraff. J’en fais le pari.

- D’accord, dans ce cas je mets cent sesterces sur Azéris, surenchéri Edris.

- Ça ne me surprend même pas que vous pariez sur vos compagnes, plaisanta Adarius. J’imagine qu’aucun ne se risquera à parier sur Télia.

- Bien sûr que non, bien qu'on n’ait rien contre elle, mais le corps à corps n’est pas sa spécialité, confirma Kendraff. Si je me base sur ce que m’a dit Liry, c’est avant tout une archère sachant se défendre à l’épée si besoin. Toutes les autres concurrentes sont spécialisées dans le combat rapproché.

- Elle fera sûrement un beau combat ou peut être un second tour, mais elle ne fera clairement pas de miracles, ajouta Edris. Et toi, sur qui voudrais-tu parier ?

- Moi ? S’étonna Adarius. Je ne me risquerais pas à parier avec vous, je n’ai aucune idée des capacités des guerrières qui vont combattre contrairement à vous.

- Et pourquoi pas sur cette jeune femme romaine ? Lui demanda Edris dans une tentative de lui tirer les vers du nez.

- Rézia? Demanda Adarius surprit qui donna son nom par inadvertance. Je ne l’ai jamais vue combattre, et en plus je ne savais même pas qu’elle savait se servir d’une arme.

- Au moins on connaît enfin le nom de ta fiancée, plaisanta Kendraff.

- Ce n’est pas ma fiancée ! S’emporta Adarius. Et je n’ai envie d’aborder le sujet.

Devant la réaction d’Adarius, Kendraff et Edris furent pris d’un fou rire tandis qu’à plusieurs mètres plus loin dans les gradins, ils remarquèrent avec étonnement que le guerrier germanique et le lancier breton s’entendaient plutôt bien puisqu’ils étaient engagés en pleine discussion. Le premier combat ne dura pas longtemps à la grande surprise et déception du public, car la guerrière spartiate enfonça brutalement la garde de son adversaire d’un puissant coup de lance directement dans la poitrine, lui coupant le souffle au point de la faire s’évanouir. Le plus surprenant ce fut que son adversaire n'avait pu anticiper l'attaque, la guerrière spartiate ayant toujours sa démarche alcoolisée du matin qui semblait persister. Ce fut donc une victoire écrasante de la guerrière spartiate, pour le plus grand plaisir d'Azéris qui avait hâte de l'affronter en duel. Elle portait cependant des protections sur les certaines zones dénudées de son corps : tout comme sa coéquipière amazone, à la vue du peu de tissues et de protections portées, cette dernière ne semblait pas redouter les coups et les blessures, ses jambes et ses bras quasiment à nues.

Ce fut ensuite à Azéris de combattre pour le deuxième duel, face à une guerrière perse à la tenue entièrement conçu en tissue, à l’exception de protections couvrants sa poitrine et ses avants bras. Si les armes avaient été réelles, Azéris aurait déjà paniquée en voyant son adversaire équipé comme une tueuse avec deux poignards courbés, et qui en adoptait aussi la posture de combat. Au signal annonçant le début du combat, la guerrière perse fonça sur Azéris avec une célérité prodigieuse, prenant de vitesse la jeune femme égyptienne et lui percuta l’abdomen d’un coup de poignard. L’impact plia Azéris en deux, mais la guerrière perse venait de rater sa seule occasion de l’emporter : elle misait tout sur sa vitesse et son adresse, mais dans un combat à arme factice les techniques d’assassinat en devenaient inutiles, voir traîtres envers son utilisateur. Une fois qu’elle eut récupéré ses forces, Azéris lança une contre-attaque en force et vint percuter les côtes de la guerrière perse d’un puissant coup circulaire de son cimeterre. La douleur intense qu’elle ressentie dans ses côtes fût décisive : la guerrière perse préféra l’abandon dans une confrontation lui étant défavorable, sous les hués d’un public encore une fois déçu de la durée du combat.

De son côté, Lirinah dut attendre le septième combat pour pouvoir enfin se défouler, face à une guerrière nubienne qui avait beaucoup de force, qui était certes plus lente comparée à Lirinah mais compensé par une arme de bien meilleure portée. De plus, pour Lirinah c’était la première fois qu’elle se confrontait à ce type d’arme, et n’était pas habituée à s’en défendre. Assumant ouvertement son choix, la jeune femme nordique retira sa cape et se prépara au combat. Mais elle fit une erreur dès le début du combat, en se penchant en arrière pour esquiver un coup de javelot en ligne droite, se courbant ainsi le dos en arrière. Cette faute stratégique fut coûteuse à la jeune femme car son adversaire, immédiatement après l’esquive de la guerrière scandinave, fit pivoter son javelot pour lui porter une puissante frappe verticale dans l’estomac. Lirinah se retrouva alors plaqué brutalement dos au sol par l’attaque de la guerrière nubienne. Cependant, elle s’était suffisamment habituée à la force de Kendraff pour encaisser aisément le choc, et la guerrière scandinave pris alors appuis sur ses coudes. Puis, plutôt que de se relever directement elle envoya un puissant coup de pied dans le menton de son adversaire, dont le choc brutal de l'impact la fit tituber et la désorienta. Le jeune princesse nordique se releva ensuite à toute vitesse, puis chargea la guerrière nubienne pour ensuite lui enfoncer son coude dans le nez et l’assommer : ce fut ainsi Lirinah qui remporta le duel.

En quittant l'arène, Lirinah posa un regard provocateur et hautain sur la tribune officielle, où elle voyait ses parents : comme prévu, ils l'avaient reconnus sans difficulté, et son père en était furieux de ne rien pouvoir faire pendant le tournoi car s’il la faisait arrêter maintenant, il mettrait un bazar énorme dans l’organisation de la compétition. Cependant, elle fut troublée par le regard que lui portait sa mère à ce moment car elle n’y vit pas de la colère, mais au contraire elle avait l’impression d’y voir de la fierté vis-à-vis de sa fille victorieuse. C'est au neuvième combat que Télia fit son entrée dans le tournoi face à Rézia. L'adolescente romaine portait un plastron doré comme ceux des hauts gradés de l'armée romaine, modifié pour s'accorder avec sa poitrine de jeune fille, ainsi que des bracelets et jambières fins en argents. Bien qu’en termes de portée, l’épée longue de la bretonne l’emportait sur l’épée courte de la guerrière romaine, le combat tourna rapidement en faveur de cette dernière. Télia maîtrisant bien moins l’épée que son adversaire, elle fut débordée par les frappes répétées de Rézia, dont la rage galvanisait sa combativité. Cependant, si les armes de jets n'était pas autorisé durant le tournoi, rien n'interdisait d'avoir des armes de remplacements sur soi. Télia avait pris la précaution de prendre trois dagues avec elle et tenta de faire tourner le combat à son avantage. Cette dernière cumulant une précision d'archère redoutable et une bonne constitution physique, elle lança successivement ses trois dagues sur son adversaire, visant les zones les moins protégés du corps de son adversaire. Cependant, la guerrière romaine petite, légère et rapide démontra un talent d'esquive incroyable, bien que la troisième dague lui percuta sa hanche droite non protégée. Malheureusement pour elle, après avoir abattu sa meilleure carte dans ce combat et avoir échoué à prendre l'avantage, sans ses dagues elle devait finir ce combat à l'épée. même si la guerrière bretonne donnait l’impression de faire jeu égale avec son adversaire, bloquant successivement des enchaînements frappes en diagonale, le poids de son épée la fit fatiguer rapidement et elle pris de plus en plus de coup et fini par s’évanouir de douleur.

Ce fut la guerrière amazone qui se chargea de terminer le premier tour du tournoi, en se qualifiant pour le deuxième tour, face à une guerrière romaine lors du treizième combat. L'amazone avait démontrée pendant ce premier tour, une très grande maîtrise de la lance spécifique en la faisant danser autour de son corps, traversant ainsi toute tentative de blocage de la guerrière romaine et percutant son corps de toute part la forçant à abandonner à cause de la douleur. Lirinah eu un pincement au cœur en analysant le tableau du tournoi, car elle devrait affronter Azéris pendant la seconde demi-finale si elles remportaient tous leurs combats. Le deuxième tour s’apprêtait à commencer par le combat d'Azéris face à la guerrière spartiate qui semblait être du même niveau qu'elle, mais sa lance lui donnait un avantage de portée. Dès le début du combat, Azéris pris son adversaire de vitesse et lui porta le premier coup d'un coup de genoux dans le ventre, après avoir brisé sa garde à l'aide de son cimeterre. La guerrière spartiate eût les réflexes lents et ne pue qu'encaisser le coup, mais se remit vite du choc et contre-attaqua en enfonçant le flanc droit d’Azéris avec le manche de sa lance. La guerrière égyptienne se recula instinctivement suite à la douleur du choc, mais la guerrière spartiate attaqua de nouveau d’un coup de lance droit dans l’estomac de son adversaire, lui coupant le souffle.

Profitant du fait qu’Azéris soit plié en deux sous le choc, la guerrière spartiate porta maladroitement un coup circulaire de sa lance, mais la guerrière égyptienne profita du fait d’être penché vers l’avant pour esquiver l’attaque en passant sous la lance de son adversaire, et venir lui percuter le torse d’un puissant coup d’épaule. La guerrière spartiate en fut alors repoussée en arrière et titubais même dans l'arène face à son adversaire : si Azéris reprit la main dans le combat, elle ressentie une étrange impression de doute sur les raisons de la perte d'équilibre de son adversaire. Elle fonça sur son adversaire, lui portant alors un coup de cimeterre au niveau de la démarcation entre son cou, et son épaule gauche. Bien que le choc fût douloureux, il ne suffit pas à venir à bout de la guerrière spartiate mais cette dernière n’arrivait plus à bouger son épaule.

Cependant, la guerrière spartiate refusait d’abandonner même si cela impliquait pour elle de manier sa lance avec un seul bras et chargea droit sur Azéris, tentant de lui percuter la poitrine d’un coup direct. La guerrière égyptienne esquiva sur le côté droit, mais cette attaque ne fut qu’un leurre car la spartiate stoppa son arme, pivota sur sa jambe gauche pour se retourner, et frapper d’un coup circulaire la poitrine de son adversaire. Malgré qu’elle eut réussi à toucher son adversaire, le coup manqua cruellement de puissance dû au fait qu’elle ne put le porter qu’avec un seul bras, et Azéris l’encaissa alors aisément ce qui lui permit de contre-attaquer. Elle fonça sur la guerrière spartiate pour lui porter un premier coup de cimeterre circulaire, que son adversaire bloqua avec peine et n’eut pas le temps de contrer le second coup qu’elle reçut dans son poignet droit, ce qui la priva de son second bras et la força à abandonner. Pour son second combat, Lirinah se confronta à une guerrière gauloise qui maniait une épée longue, et passa le second tour du tournoi elle aussi. Après avoir battue Télia, Rézia affronta une guerrière romaine qui combattait au glaive et remporta à son tour son second combat. Pour l’amazone, la lancée continuait sans le moindre souci lorsqu’elle écrasa une jeune femme germanique qui combattait avec une hache. Puis, à la fin du troisième tour, deux demi-finales se dessinèrent enfin : Lirinah affronterait donc Azéris, et Rézia ferait face à l’amazone.

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