La Lettre

6 minutes de lecture

Hello mes petits lecteurs adorés~ comme vous l'avez surement remarqué, j'ai oublié de poster également les nouveaux chapitres finis et corrigés sur Scribay. Premièrement je m'en excuse profondémment ! Et secondo, pour me faire pardonné je vous en posterais 2 ce soir.

Encore une fois, je m'en excuse !!! >o<

BREF ! bah, comme vous le savez bonne lecture à vous et n'oubliez pas de mettre des commentaires c'est important pour moi. Bisous ~!

ET BONNE LECTURE A VOUS !

Chère Mère,

Voilà maintenant une semaine que je suis arrivée à Paris, c'est une ville vraiment romantique qui n'hésite pas à montrer aussi bien l'étendue de sa richesse que celle de son pouvoir. Je ne regrette en aucun cas ma décision d'y faire un séjour, même s'il m'est arrivé quelques mésaventures : c'est peut être aussi pourquoi je me suis décidée à vous écrire.

J'ai fait de fabuleuses rencontres grâce, si je puis dire, à mes péripéties : dès mon arrivée à Paris, je me suis promenée sur les marchés qui sont absolument fabuleux, je me suis fait agresser par deux brutes épaisses qui ne voulaient pas me lâcher. J'avais beau crier personne ne voulait m'aider, les habitants faisaient comme si je n'existais pas. Je commençais à me dire que j'étais condamnée quand deux chevaliers ont volé à mon secours faisant battre en retraite les brutes.

Et le plus stupide ou drôle, c'est que juste après je me suis évanouie. Je me suis réveillée dans une chambre confortable chez l'un de mes sauveurs, ils se sont présentés : le Duc Armand de Villeroy et le Prince Philippe d'Orléans. Je n'en ai pas oublié mes bonnes manières pour autant, je me suis présentée comme vous me l'avez enseigné, mais apprendre que j'avais été secourue par le Prince de France m'a fait quelque peu bégayer. Pardon Mère, j'ai peut être fait honte à notre famille par mon attitude si peu prudente... Le Duc a proposé de m'héberger le temps de mon séjour en France. J'ai accepté, et j'ai commencé à vivre à l'Hôtel de Villeroy aux côtés du Duc et de ma dame de compagnie Jeanne. Elle est de très bon conseil pour ce qui est de l'étiquette française et des goûts du couple Royal.

J'ai également rencontré le Roi qui est tombé malade après une indigestion, tout le monde au début a pensé à un empoisonnement. Malgré tout cela, le Roi et la Reine s'aiment d'un amour profond. Cela me rappelle par moment, le jour où Lizzy a rencontré son mari, ils respiraient l'amour sincère et profond. Le Roi, m'a demandé de chanter pour lui, j'en étais honorée. J'ai choisi de chanter '' London Bridge is falling down '' et on m'a même demandé de choisir un partenaire de chant : j'ai hésité un moment avant de choisir le Duc et j'ai promis au Prince que je chanterai avec lui pour son frère la fois prochaine, il semblait en être satisfait.

Au palais j'ai rencontré aussi des gens qui m'effraient et qui ne semblent pas m'aimer : le Conseiller Royal René Mazarin, sa fille aînée Marie Mazarin et sa sœur Anne Mazarin, cette dernière m'a même menti en me disant qu'elle était la fiancée du Duc et elle s'est permise de pénétrer dans mes appartements en pleine nuit. Je pense également que ces personnes ont essayé d'attenter à ma vie le lendemain de cette visite : quelqu'un m'a poussée dans l'un des bassins des jardins Royaux, alors que j'attendais que le Duc et le Prince aient fini leur visite au Roi, j'ai manqué de me noyer alors que vous savez très bien que je suis très bonne nageuse. Mais heureusement le Duc et le Prince m'ont secourue (une fois de plus), le Duc a plongé pour me sauver et le Prince m'a emmenée dans une des chambres du Palais pour que je me change et que je n'attrape pas froid.

Je pense même que la chambre du Prince n'est pas loin car, après cet accident, ils m'ont demandé tous les deux, si je voulais rester au Palais ou être chez le Duc malgré ce qui venait de m'arriver. Alors j'ai répondu que le mieux serait, pour ne pas qu'ils se disputent, qu'ils me protègent tous les deux et donc de rester au Palais pour trouver le coupable. Jeanne m'a ramené une robe pour que je me change mais avant je voulais me réchauffer sous les draps du lit, elle a alors demandé à mes sauveurs de sortir de la chambre et le Prince lui à dit quelque chose de fort drôle :''Jeanne je ne te savais pas si maternelle !'' cela m'a fait beaucoup rire sur le coup. La jeune femme m'a aidée à me changer, elle a mis ma robe à sécher devant le feu et elle est partie m'en chercher une sèche. Je ne sais pas pourquoi j'ai autorisé, mes deux amis à entrer car j'ai honte de vous le dire Mère, j'étais nue sous les draps, qui d'après leurs allusions plus qu'explicites, n'étaient pas assez opaques pour me cacher complètement, mais c'est à ce moment qu'ils m'ont demandé si je voulais rester au Palais où à l'Hôtel Villeroy.

Jeanne a volé à mon secours en les faisant sortir de la chambre, je ne savais plus où me mettre. La jeune femme m'avait rapporté une magnifique robe bleu Royal ou de Prusse, j'avais un doute sur la teinte exacte, mais elle avait transformé ma silhouette et rien qu'à l'expression des visages de mes chevaliers, je savais qu'elle me mettait ma silhouette en valeur.

Cette journée m'a permis de comprendre certaines choses à l'égard de mes sauveurs : je pense être tombée amoureuse d'eux. Ils sont charmants, gentlemen, cultivés, gentils et surtout ils pensent à ma santé et à ma sécurité et non à ma dote. Allister n'est vraiment pas un homme pour moi, il a toujours aimé Elizabeth je sais que vous le savez mieux que personne. Je me souviens encore de vos paroles, ''Si tu trouves l'âme-sœur durant ton voyage, alors reste là-bas et vis ton amour avec l'élu de ton cœur.''.

Je pense avoir trouvé mes âmes-sœurs, je suis heureuse avec eux : avant-hier soir alors que j'étais dans la salle de musique du Duc à jouer du piano, ils m'ont rejointe et nous avons partagé à la fois une danse et une chanson mais aussi une mélodie qui nous lie et qui a sûrement du nous rapprocher. Le plus étonnant, c'est que le Duc possède une bague exactement similaire à la nôtre, léguée par ses parents avant de mourir. Je crois qu'elles ont été créées pour être ensemble et non séparées comme cela l'a été durant tous ces siècles.

Je ne vous ferai qu'une demande : demandez à Père d'annuler mes fiançailles avec Allister, par pitié Mère !

Mais assez parlé de moi, la vie au Manoir doit être beaucoup plus calme sans moi bien qu'Allister doit être en train de s'approprier les lieux... Je souhaite réellement que vous réussissiez à raisonner Père et lui faire annuler ces stupides fiançailles qui ne riment à rien. Je suis enfin heureuse autre part que dans la bibliothèque du manoir ou dans ma chambre. Vous êtes mon dernier espoir Mère...

Je pense que l'automne ne devrait plus tarder, les températures sont fraiches et les feuilles des arbres commencent à être teintées d'or et d'ocre, rendant l'atmosphère plus chaleureuse malgré le froid ambiant.

Je sais que je vous ai avertie que quelqu'un attentait à ma vie mais surtout ne le dites pas à Père, il risquerait de déclarer la guerre à mes protecteurs alors qu'ils m'ont prêté allégeance et ont juré de me protéger au péril de leur vie quoi qu'il en coûte comme Père l'a fait quelques années plus tôt pour vous, lors de votre retour d'Italie.

Je prie pour que rien ne vous arrive à Père et à vous, j'espère recevoir une réponse à cette lettre, de votre part.

Je vous aime.

Maria James Lancaster

_ Jeanne !

_ Oui Mademoiselle ?

_ Penses-tu pouvoir aller poster cette lettre demain ?

_ Bien sûr, est-elle déjà cachetée ?

_ Oui, tout est prêt il faut ... a... atchoouumm ! Il faut juste la poster pour Londres.

_ Allez vous mettre au chaud Mademoiselle !

Jeanne quitta la chambre et alors que j'allais retirer ma robe derrière le paravent, on frappa à ma porte. Mes deux amis entrèrent dans mes appartements. Ils avaient l'air de vouloir réellement tenir leur promesse, me surveiller où que j'aille même la nuit... apparemment.

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