Douce nuit~

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Hello mes petits lecteurs adorés~ comme promis le 2ème chapitre lu et corrigé offert en plus du précédent en excuse de mon retard de publication ! Je risque de mettre du temps à écrire la suite car je manque d'inspiration en ce moment et il m'arrive même de retourner d'ancien projets laissés à l'abandon ^^"

BREF ! bah, comme vous le savez bonne lecture à vous et n'oubliez pas de mettre des commentaires c'est important pour moi. Bisous ~!

ET BONNE LECTURE A VOUS !

_ Que se passe-t-il ?

_ Nous avons discuté  avec Armand au sujet de ta sécurité, et nous avons convenu –

_ Que nous devrions te protéger même dans tes appartements. Si la personne qui a essayé de te tuer a réussi à agir en plein jour, au Palais, alors dans une chambre isolée, ici, où tu seras seule, , ce ne sera qu'une partie de plaisir pour l'individu.

_ ... Je comprends mais vous allez veiller toute la nuit ?

_ Nous allons monter la garde à tour de rôle pour cette nuit en tous cas.

_ Très bien, mais juste une dernière question : vous allez rester là tous les deux ou seulement chacun votre tour ?

_ Je ne sais pas, nous n'en avons pas discuté.

_ Armand, je te propose de laisser Maria choisir.

_ Je suis d'accord. Les deux hommes me regardaient avec tendresse mais s'inquiétaient sûrement de mon choix.

_ Hum... je... je me sentais rougir, je ne savais pas exactement quoi dire. Je crois qu'à vous deux vous saurez me protéger, pourquoi ne resteriez-vous pas tous les deux ? De cette façon, nous pourrions discuter un peu.

           Armand et Philippe semblaient plus que satisfaits de ma décision. Nous nous sommes dirigés vers les banquettes. L'une d'elles pouvait accueillir trois personnes, les garçons s'étaient assis  et j'hésitais un temps avant de me diriger vers eux et de m'asseoir entre eux deux. Ils esquissaient un sourire sincère et chaleureux, le feu crépitait dans la cheminée et nos sujets de discussions variaient et tournaient autour des arts et des anecdotes de chacun. Minuit n'allait plus tarder, mes yeux commençaient à se fermer d'eux-mêmes, je me levai dans l'objectif de tenter de retirer cette robe ou plutôt ce casse-tête de ficelles. Je sentais bien que je m'énervais derrière mon paravent et Jeanne qui ne semblait pas vouloir venir, ce qui signifiait que je devrais me débrouiller  seule  ce soir du moins...

          Une voix me proposa de l'aide, je reconnus immédiatement la voix de Philippe. Je me sentis rougir à cette demande mais je ne m'en sortais plus du tout avec cette satanée robe. Je finis par accepter la proposition, Armand s'était placé dans mon dos et riait de la situation dans laquelle j'étais. Philippe était face à moi et tout comme son ami riait en me regardant. J'étais un peu vexée mais aussi gênée car des hommes m'aidaient à me dévêtir.  Armand se contenta de tirer sur l'une des ficelles du corsage pour que la robe tombe. Philippe qui avait anticipé la chute de cette dernière, l'avait retenue. Mon visage devait être cramoisi, je ne savais absolument plus où me mettre, j'étais coincée entre ces deux hommes, à moitié nue, et il me restait encore ce corset à retirer.

         Je pris mon courage à deux mains pour retirer la main du Prince qui tenait ma robe, celle-ci tomba au sol me laissant en sous-vêtements devant eux, sans défense presque. Leurs yeux me dévoraient d'une passion brûlante, par reflexe j'avais mis mes mains pour retenir mon corset et Armand détacha la dernière barrière qui couvrait mon corps. Je laissai s'échapper un soupir de soulagement, je pouvais enfin respirer à ma guise.

           Malheureusement pour moi, les garçons ne me lâchaient toujours pas de leurs regards ardents qui devenaient de plus en plus insoutenables et tentant... L'un d'eux sauta le pas et posa sa main chaude sur mon épaule et la fit glisser le long de mon bras avant de lui faire dévaler ma colonne vertébrale. Mon corps ne cessait de frissonner à chaque zone touchée, la main me laissait une douce sensation de brûlure comme si tout mon être allait s'embraser. Du coin de l'œil, je vis qu'il s'agissait d'Armand. Je pouvais également sentir son souffle chaud et sa respiration dans mon cou. Je regardai alors Philippe, je devais surement avoir le regard vide ou rempli d'envie, il saisit mon visage avant que je n'eus le temps de dire ouf et m'embrassa si fort que je peinai à respirer.

           La seule fois où il me laissa respirer ce fut pour laisser Armand m'embrasser à son tour comme pour s'assurer de la réalité de l'instant. Plus ils me faisaient reculer plus leurs vêtements disparaissaient, au point où il ne leur resta plus que leurs culottes (dessous de l'époque). Je me cognai contre le rebord du lit où se trouvait ma chemise de nuit, je profitai du fait qu'ils se retournent pour je ne sais quoi, pour enfiler cette dernière. Lorsqu'ils se retournèrent, ils laissèrent s'échapper un petit rire fort agréable qui semblait les avoir ramenés à la réalité ; ils ne ressemblaient plus à des bêtes assoiffées de chairs fraiches mais aux hommes courtois  que je connaissais.

          Ils se placèrent chacun d'un côté du lit et me soulevèrent pour me déposer au centre des oreillers avant de venir se placer de part et d'autre de moi. Je me sentais protégée et rassurée par leurs présences, je savais que je pouvais dormir en toute confiance sans risquer de me faire assassiner par un inconnu. La nuit fut fort agréable, mes rêves étaient devenus très lascifs et sensuels à mon insu. J'ouvris les yeux beaucoup moins péniblement qu'à l'habitude, le visage de Philippe me faisait face : il esquissait un doux sourire, les bras d'Armand m'enserraient la taille et ne semblaient pas vouloir la lâcher. Je me retournai pour saluer Armand après avoir salué  Philippe, je fus agréablement surprise de voir que le visage d'Armand était aussi souriant que celui du Prince.

_ Bonjour Milady ~ me saluèrent-ils de concert.

_ Bonjour Messieurs, avez-vous bien dormis ?

_ Pour ma part très bien presque –

_ Idyllique ?

_ Exactement, c'est le mot que je cherchais. Merci Philippe !

_ Et toi Maria, as-tu pu te reposer convenablement ?

_ Très... Très bien merci. Je sentais mes joues devenir de plus en plus écarlates mais au fond j'étais très heureuse. Tiens, Jeanne n'est toujours pas arrivée, c'est étonnant.

_ Elle doit être en train de te trouver la robe idéale pour aujourd'hui –

_ Ou elle ne veut pas déranger.

_ Oh mon dieu ! Je me réfugiai sous les draps cachant mon visage aux deux hommes qui se mirent à rire à la vue de ma réaction, ils tiraient sur les draps pour embrasser mon visage et se levèrent,  tels deux Apollons. Les deux chevaliers se sont rhabillés et sont revenus vers moi.

_ On se retrouve pour le petit déjeuner  Maria. Armand embrassa à nouveau ma joue droite.

_ A tout à l'heure Lady Maria. Philippe, lui, embrassa  ma joue gauche à nouveau.

_ Je vous rejoins au plus vite mes amis. Ils quittèrent mes appartements et Jeanne mit moins de quelques secondes à me rejoindre.

              Elle tenait  dans ses bras une robe un peu moins volumineuse que celle de la veille, elle me regardait en brûlant d'envie de m'interroger sur les évènements de la soirée et sur la raison de la présence du Duc et du Prince dans  mes appartements. Je m'y pliais volontiers car Jeanne est ma seule confidente et je la considère comme ma sœur, je sais qu'elle ne veut que mon bonheur et que je profite correctement de mon séjour grâce à elle. J'admets que je profite aussi aisément de ses précieux conseils.

              Elle sortit une robe aux couleurs de lavande et or, les manches bouffantes étaient idéales avec les températures actuelles légèrement fraiches. Le jupon en mousseline gardait le charme et les courbes de la robe. J'aurais aimé la voir lors d'un bal virevolter au rythme de la musique et des convives. Jeanne me dit que les garçons n'étaient pas partis et qu'ils m'attendaient derrière la porte. Je lui dis qu'elle pouvait les laisser rentrer. Ils passèrent le pas de la porte mais ils restèrent sans voix. Je me sentais encore rougir parce qu'ils m'observaient sans dire mot. Semblant reprendre leurs esprits, ils me tendirent leur bras afin de m'escorter jusqu'à la salle du petit déjeuner. Ils m'escortaient à tour de rôle me tendant leur bras, chacun leur tour. Je  trouvais vraiment adorable la façon qu'ils avaient de ne pas vouloir me lâcher.

              La salle qui avait été apprêtée pour le petit déjeuner était somptueuse, des boiseries richement taillées, des tapisseries aux couleurs chaudes et reposantes et de belles baie-vitrées qui laissaient filtrer la lumière du soleil. Je me séparai de Philippe et  d'Armand, pour aller m'asseoir à la table où s'étaient déjà installées Anne et Marie.


_ Bien le bonjour Mesdames. Je saluai au mieux ces deux vipères pour qu'elles ne trouvent rien à redire dès le matin.

_ Oh bonjour Maria ~ leur réaction exagérée ne me laissait présager rien de bon. Bonjour Armand, bonjour Philippe.

_ Mesdames, avez-vous bien dormi ?

_ Très bien, je me suis endormie comme un loir.

_ Très bien aussi ma foi. Anne ne semblait pas très sincère mais essayait de nous faire croire le contraire. Et vous deux ?

_ ... Oui très bien. Ils s'étaient jetés un regard furtif avant de me regarder et de répondre, j'avais caché mon visage avec une tasse de thé aux épices et à la mangue, celui-là même que la reine m'avait fait goûter avant que j'aille boire la tasse dans le bassin.

_  Maria, je voudrai que nous soyons amies. Je sais que nous sommes parties sur de mauvaises bases mais je tiens réellement à ce que nous devenions amies. Tu n'as personne avec qui discuter des mondanités, tu ne connais personne à Paris il me semble. me dit Maria.

_ Euh... Je... Vous me prenez un peu au dépourvu. C'est vrai que nous ne sommes pas parties du bon pied. Je... Je pense que j'accepte votre proposition, soyons amies ! Philippe et Armand étaient étonnés mais semblaient satisfaits de ma décision.

_ Merveilleux ! Maria, je voulais avoir ton avis sur les préparatifs de mon mariage.

_ Je ne suis pas sûre que le moment soit idéal Marie.

_ Si si Philippe, c'est le bon moment, idéal même.

_ Marie, je ne pense pas être la mieux placée pour cela.

_ C'est vrai Marie, elle n'a pas la connaissance de notre étiquette pour les mariages. Je devais quand même l'admettre, Anne avait raison, l'étiquette française pour les mariages m'est totalement inconnue.


            La Reine entra à son tour dans la pièce les mains pleines de feuilles, elle semblait être en pleine réflexion. Elle choisit de s'asseoir entre Armand et moi, et  réussit à m'extraire de la discussion entre Marie, Anne, Philippe et Armand. Nous discutions entre nous et je parviens néanmoins à lui demander ce qu'elle pensait de cette histoire de mariage entre le Prince et Marie. Elle me dit qu'elle me répondrait si j'acceptais de prendre le thé cet après-midi avec elle. J'acceptais tout naturellement, elle me parla alors du bal masqué qui allait avoir lieu le lendemain soir et me demanda mon avis sur les décorations et la nourriture. Mes réponses semblaient la ravir et lui enlever un véritable poids des épaules.

              Une fois le petit déjeuner terminé, Armand me proposa d'aller nous promener dans les jardins et je l'accompagnais naturellement. Nous avons alors pris congé, Marie et Anne avaient kidnappé Philippe pour je ne sais quelle raison. Le temps était idéal pour une promenade digestive, je tenais le bras d'Armand en profitant pleinement de ma promenade.

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